Mots Anglais
(carnet d’un
garçon)
I-
“Remembrance”
(Remembrance
des membres démembrés ou syndrôme d’organe-fantôme sous la lumière orgasmique
apostolique des anacohorètes, anacoluthes et des jeunes acolytes; et à l’aune des études
universitaires américaines, suivies de récentes découvertes en psycho-linguistique-aphatique due à la perte
de sensibilité aussi bien circonstantielle que circonfictionnelles,
circonfessionelles pour ne pas dire “circoncissionnelles” chez les jeunes
garçons grandis prématurement dans nos jours; un guide à l’usage limité des khaignés et des hypokhaignés.)
*
Chants anglais:
Je savais que ton vrai nom de famille
était Umbrella, et tu étais très belle, tu étais Breton ou Celt, Gaëlic, ton
frère me ressemblais, et tu étais Grande Soeur protectrice Mlle Remembrance, en
privé, en jouant au piano, tu me démembrais les mains, tu m'interdisais de Te
toucher en secret
Tu T'appellais Elisabeth, quand on était
tout de seul, je Te disais Beth au Bath,et on faisait sans trop de scrupule de
Ta part, notre affaire succulent, poulpeux, ma chérry, ma cérise et ma fraise; Je
t'appelais Emmanuelle, personne n'était au courrant, et Tu me maniais bien, Tu
n'étais point avare
Chôrus:
Mais quelle plainte inaudible pour une langue
sans attachements familiaux; non pas l'adopter, bien au contraire, tant attendu
dans le silence des mots secretement animés; mais de la regarder par l'oreille
et la bouche la prononciation comme une geste corporelle, une allure en fait,
un nouvel habit
*
Je me suis souvenu de la
"remembrance" (ou plutôt du “mot”) que j'avais perdue comme un objet
fétish qui fut l'anglais, comme un objet qui travaille en moi et j'en néglige
l'existence et de m'y faire croire se désintéresser par manque de fidélité au
latin qui m'a beucoup mieux ouvert l'oreille au français introjecté
Mais quelle plainte inaudible pour une langue
sans attachements familiaux; non pas l'adopter, bien au contraire, tant attendu
dans le silence des mots secretement animés; mais de la regarder par l'oreille
et la bouche (dont une “histoire de rememembrance” est possible comme celle d’oeil,
écrite, quoique incomplète encore, par G. Bataille) la prononciation comme une geste
corporelle, une allure en fait, un nouvel habit
Alors que la "remembrance"
serait dit d'un organ fantôme, tant chéri mais comme/nt disparu subitement et en
a laissé un vide, facilement ou avec beaucoup de peine rempli toutes fonctions
et bien plus encore dans une intelligence machinale, will be better oh oui; the best of the words's World!
Comment et avec quel droit déduit de
quelle bouche segnoriale, ce souvéraine impératif lancé aux dragomans eunnuques
dans le sérails monolytiques de traduire sous ordre et égide diplomatique, sous
peine d'en omettre un organ coupé d'Etat, devenu une pratique seculaire de
fidélité des nations?
Chercher la morale dans l'histoire, c'est
beaucoup trop; dans le maintenant c'est le minimale, passablement correct, d'une
indifférence discrète; but tomorrow will
be too late; demain deux mains coupées; mais au jour venu, reveillés organs
fantômes, une affliction sans pareil, impaire des “Mots Anglais”
Je te ferai part de mon intime
conviction, s'il y en avait une, je T'avertirai avant tout le monde, Tu
sacheras en premier, si je ne T'aimes plus, je Te garderai pour toujours, je Te
sens dans mon corps, Tu m'appartiens, je T'appartiens, Tiens prendre ce mot,
l'avale et vomis, par mimésis de Dieu, que c’est du Bon
Tu murmurais un mot, je T'ai écouté dans
Ton sommeil, as-Tu me quelque chose à dire, mais quelle langue parlais-Tu dans ton
étreinte? Je T'aimes Tu sais, mais j'ai peur, je suis jaloux de Bon Dieu, Tu me
jurais ou injuriais? Tu riais à quoi? T'ai pas compris, Me comprend-Tu? Ecoutes-moi,
où étais-Tu? Seul?
Mon lit, mon sac à couchage, my bed in bedroom, mon oreillet, mon
oeil, mon oeillet, tes affaires, tes livres étrangers, tes amis sénégalais, ta
langue au chat!, un chat noir sans regard[1],
alors que je T'embelissais des beaux mots, de courtes phrases, apprentissaage à
vie, laboratoire audio-visuel
Tu T'appellais Elisabeth, quand on était
tout de seul, je Te disais Beth au Bath, et on faisait sans trop de scrupule de
Ta part, notre affaire succulent, poulpeux, ma chérry, ma cérise à freez; Je
t'appelais Emmanuelle, personne n'était au courrant, Tu me maniais bien, et Tu
n'étais point avare
Depuis mon tendre âge je T'ai toujours
aimé, m'aimait-Tu? On ne se connaissait pas encore à l'époque, mais je
T'imaginais déjà dans mon petit carnet des “Mot Anglais”, d'où je choisissais
déjà pour Toi, pour m'en te conforter, des positions et des situations in which Tu m'excitais plus que Now!
Je savais que ton vrai nom de famille
était Umbrella (une fois, tu me l’as dit), et tu étais très belle, tu étais
Breton ou Celt, Gaëlic, ton frère me ressemblais, et tu étais Grande Soeur
protectrice Mlle Remembrance, en privé, en jouant au piano, tu me démembrais
les mains, tu m'interdisais de Te toucher en secret
Au piano, au violon dans les cours de
recréation, je te caressais de plus beaux mots, comme beau-frère, tu laissais
faire, loyalement servi, au Nom de Loi de conjugaisons, on se conjugais l'un à
l'autre, et chacun de nous travaillait en langues, en languissement des
après-midis printaniers!
On dansait ensemble dans le Yellow
Submarin, on chantais Lucy in the Sky, en s'envoyant en l'air, dans ce foutu
monde, tu tombais toujours de bon côté, sur
ma côte d'Adam, et tu cherchais mes amidaux, alors qu'il s'agissait egg or apple to Adam[2] to
an Evelyne, chanteuse de rudes Grenelles
Tu sais, à l'époque j'avais un acôlyte
et an anacolouth dans les alcôves maroquaines, des bois ornés des plus beaux de
totems et de tabous à la grecque que
je discourais en latin de cuisin avec les cousins aussi, ainsi accollés pour toujours
avant toi, devant toi et après ta disparition subite pour peu que personne
Tu en savais déjà sur moi, des choses
que je n'étais pas encore racontées et quand racontées, tu connaissais déjà la
suite que j'ignorais moi-même; tu m'était étonnante, et tu savais déjà tout, je
t'apprenais à coeur, et Tu me le donnais à contre-coeur, écoeurée parfois de
mes fantasies scolaires
On dansait ensemble dans le Yellow
Submarin, on chantais Lucy in the Sky, en s'envoyant en l'air, dans ce foutu
monde, et tu tombais toujours de bon côté, sur ma côte d'Adam, et tu cherchais
mes amidaux, alors qu'il s'agissait egg
or apple to Adam to an Evelyne[3],
chanteuse de rudes Grenelles
Tu sais, à l'époque j'avais un acôlyte
et an anacolouth dans les alcôves maroquaines, des bois ornés des plus beaux de
totems et de tabous à la grecque que je discourais en latin de cuisin avec les
cousins aussi, ainsi accollés pour toujours avant toi, devant toi et après ta
disparition subite pour peu que personne
On dansait Dalida, on lisait Derrida; et
pour les conjugaisons, pour mieux subjuger, on retournais aux terminales, des
livres de poche empruntés d'Alain-Robbe Grillet pour apprendre l'usage correcte
des Passés Simples, alors que Derrida préchaît les Futures Antérieures: Et on vivait
une vie conjugale
Je n'étais pas éduqué comme toi à
l'éducation anglaise (tu étais plutôt frêle comme une petite française), mais
j'en savais déjà des choses: je n'étais peut-être pas à l'école
Sainte-Pulchérie depuis mon tendre infans,
mais mon école à moi avait des très belles traditions et qui s'ap
pellait très bien Sainte-Prépuce[4],
qui fut pour moi une occasion d'apprendre très tôt notre belle religion de
Sainte-Suplice[5], auto-flagellation
après une bonne et âpre fellatio à l'italienne, un culte de soi sous lequel
nous sommes en obéidance et auquel nous devons beaucoup notre liberté mutuus à la Multi-Mutualité, style très
Maurice Barrès à Tolédo sur les traces d’Elle-Greco, mon amour.
Almost wordless,relying on exquisite framing and body language,like 1968's "Theorem" into heart of Pasolini,his masterpiece,suddenly the arrival in the household of a bourgeois industrialist of a young stranger man,T.Stamp, who uses sex with maid, daughter, mother and son, affection and sympathy to liberate the alienated and self-absorbed family members...Congragulations...
YanıtlaSil