1.02.2020

LES ARTS D’ECOUTE MODERNE


ARS EROTİCA

DANS LES ARTS D’ECOUTE MODERNE

 

Una Musica pollado Leibnitz

Intuitivement pacifié par l'expérience d'écoute musicale qui donne une perception élargie d'espace-temps, l'auditeur se dénude de sa matérialité et vit en quelque sorte l'expérience d'une existence non-matérielle par la succession temporelle des formes entrelacées l'une dans l'autre

Intuitivement pacifié devant l’inquiétude de mort,  l'expérience d'écoute musicale donnant une perception élargie d'espace-temps, l'auditeur se dénude de sa matérialité et vit en quelque sorte l'expérience d'une existence immatérielle par la succession temporelle des formes entrelacées encore et encore les unes dans les autres, et vice versa.

Intuitivement alerté devant l’inquiétude de mort, par l'expérience double, parfois triple d'écoute musicale donnant à la fois une perception beaucoup plus élargie d'espace-temps et un sentiment d’immortalité presqu’immorale où l'auditeur se dénude d’un part de sa matérialité sociale

et d’autre part vit en quelque sorte l'expérience d'une extrême déchirement dans l’impossibilité d’une synthèse  immatérielle, par manque de ressources propres de sa propre source naturelle, empruntant aux plus forts moment de pompes funèbres pompeuse, alors qu’il est mortel et limité dans le temps, celle de la succession temporelle des formes, entrelacées de plus en plus les unes dans les autres,   

impossibilité due à la quantité des punctums subits comme une mort subite, dépassant un magnum subjectif, démolissant toute perception à force d’être perçu profondément dans son intimité la plus secrète, alors qu’ils se sont appréhendés  les uns après l’autre séparément sans trop de problème,

 dans l’ensemble comme magnum dans une disparité affligeante, sans une synthèse active de sa part, alors le sujet vaqué à soi-même, dans ses capacités réceptives intellectuelles doté d’une lueur naturelle les plus subjectivement les siennes, et certes inaliénables,

le sujet auditeur se voit alors se désagréger, se désolidariser, sombrer par ses organes sensorielles, qui les quittant les unes après les autres, lui, il vit en quelque sorte l’expérience d’une mort profondément personnelle mais en publique, en auditorium, un sentiment près d’orgasmes orgiaques des Bains Publiques de l’ancienne Rome dont l’image affadie hantent encore les artistes hypersensibles modernes, surtout dans les arts d’écoutes dociles et parfois violant même la liberté,

et rôti de s’empresser dans ses heures mélancoliques, âge passant des plus mures aux murmures vieillissant, où ils se sentirent et furent profondément seuls face à cette mort galopant à cheval qui remonte brusquement  sa tête, même au milieu d’un festin, en vérité succulent et d’un gout exquis, mais en faisant disparaitre toute envie de vie, de s’enchainer dans le traintrain de la vie, parsemée parcimonieusement en cadence, en persévérance panthéiste et en révérences aristocratiques déistes des orgies et des duelles sans fins, et des Polska mondains le plus obscènes des scènes à couper le souffle…

Et comme les philosophes d’aujourd’hui l’affirment avec certitude ces mots si riches maintenant de sens et de profondeur coordonnée qu’il faut lire sans un rictus, serieusement.

« Les simples fécondent le monde (fecunda singula mundi), oui mais dans une portion parfois/ toujours pas suffisante et inégalitaire, car il y a des composés, des différentes quantités de « portions », et qui sont harmonieuses qualitativement entre elles ou pas (aussi/ non plus), la question qui tient à Dieu sive ontologie générale, c’est celui qui tient ensemble ou pas (in-compossibilité) par ordre de déroulement sur scènes temporelles et historiques, développement progressif et enveloppement toujours plus intensif et compliquant les choses, en les plissant les uns sur les autres, comme dans les ruines inanimées, géologiques ou tissus vivants, biologiques…

Et même sculptures humaines architecturalement ordonnées les unes aux autres dans des festins de gouts anciens…

Coutures et sutures du monde devient soudain visibles ; il y a partout des limites qui le traversent partes extra partes, les diverses portions selon les divers « points de vues », « perspectives » se multiplient comme une musique à des cadences variables et pourtant répétitives de « toujours la même chanson » : découverte de l’immanence more geometrico.

 

Quel ordre, et quelle belle affirmation musicale et architecturale du monde…


Pas de mal au monde au sens radical, chantons buvons dansons échangeons accumulons (enveloppons) dépensons (développons) multiplions-nous en harmonie et en cadence, pom pom pom pom… »

 

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