Amour Conjugale
selon Spinoza
« L'amour est la joie accompagnée de l'idée d'une cause
extérieure. »
(Baruch SPINOZA)
Voilà qu'un philosophe qui a compris et définit l'amour d'un sang
froid, qu’il faut dévélopper dans ses prolongements virtuels évolutifs et
divergeants dont la matrice est l'absence indéterminée: oisivité et à-venir
incertain dont la flèche doit être courber soit vers Soi soit vers Infini.
Dans ce paysage lunaire pourtant notre monde aride et sédimenté des
cendres des passions soit mort-nées soit éteintes, dont la lune ludique reflète
l'emblématique résultat inconscient -Eros initiateur séduisant par sa flèche
aveugle- la direction improbable où le coeur va s'ouvrir.
L'homme lunaire dans son paysage habituel de solitude rempli des pages
blanches, l'oeil infléchi gentillement vers sa probable accompagnatrice fidèle,
où la dâme par sa virginité inexpérimentées et distraite repond comme convenu,
publiquement par son regard à la communauté loyale.
Que cet aveuglement de la flèche soit vérifié de par sa vie adonnée
entière que la passion doit être maîtrisée pour rester "joli joli de train
train" monotone et stable, suivant la rotation lunaire et la revolution
des saisons déclinant la Vie
qu'Infini joue son emprise en courbe.
Pour la dame, l'autre portion infléchie devant l'infinie
indétérmination n'a rien de cosmologie, mais une affirmation qu'elle aura du se
contenter de la communauté dont le garant divin n'est plus Eros instable
daimonique, mais le paisible cendre comme couche hymène loyalement acceuillie...
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