Für Fichte gegen Fichte

 

Für Fichte gegen Fichte

 

Fichte bot :

“From some people it is not clear and they still have no answer: why a whole epoch of philosophers - from Reinhold to Hegel, and especially Fichte - thought it important to deduce philosophy from a single principle.”

“I am puzzled why people think the reasons behind the attempt to establish philosophy on a first principle are not clear or they find no answer. For Fichte, it is simply to make it scientific (like the axioms of geometry), and to stop an infinite regress:”

 

J'en conviens qu'on ne peut faire l'économie du commencement ni de la fin, surtout qu'on n'a rien commencé ni fini, et qu'on guette ou rêve d'un vrai commencement, sans en avoir moyen qu'un mince soi, que n'importe qui peut en réclamer, dans la clameur du vide d'être dont écho: moi=moi.

 

Une mince sortie, même son espoir qui se fera une brisure, une césure dans le cours du monde dont la temporalité inébranlable se disloque, pour empêcher de me pétrifier le soi dont le vide pronominal me flatte et m'engourdit à la fois, dans la pesanteur de la substance:

une fin en autre!

Dans le faux pas du toujours-déjá commencé, déceler un axiome axiologique qui reconforterait le "moi" dans l'égarement de son isotopie homonymique, l'accumulation capitulative du pas á pas méthodique, en plein crise capitaliste, c'est encore abuser de ce mince savoir géométrique!

 

Fichte bot :

« C'est une véritable pensée fichtéenne. L'idée d'un début implique l'idée d'une fin. La quête infinie vers l'une et l'autre est la détermination ultime de l'être humain. »

 

@ipaphilosopher : « Levinas ? »

“No, that's just me summarising Fichte.”

“Ah, nice. Sounds like something out of Totality and Infinity. Beautifully done…”

12 sept 2020