Une Histoire d'un petit poisson aux oubliettes
(de Scandalon à la
Syncope : « Mo®t »)
@titusIcarus
“I wonder why Lyotard instead of Derrida?”
Est-ce parce que
Lyotard est aussi un théoricien de "wonder"
(Erhaben, Sublime après Kant, ou modernisme)
dont le "silence" n'est pas ne pas préférer de parler, d'aller à
voter, rester indifférent, immun, impassible, "stoïque" devant
l'horreur, mais une césure, un couper de souffle, devant un presque rien[1]?
Si cela est cas,
alors il ne faut pas non plus préférer "wonder" à Derrida, qui n'en est pas moins "wonderfull" en ses césures
parlantes et ses auto-immunités fragiles; du reste, assez distancié de la
"théorie de wonder", et non
de wandering,
d'errer dans la démence due, aux priorités vitales.
Dans la série, dans
cette bizarre procession des morts; anthem
des spectres désincarnés, jeu d'ombres, macabres fantômes contagieuses, qui
ordonnèrent plus d'une fois la césure, silence et le principe d'inertie, de
dislocation, il y a aussi J.-L. Nancy, avec son la Syncope du Discours, assez tôt; brisure…
Je me disais
justement ce matin "il faut avoir été tu beaucoup pour pouvoir
écrire"; mais aussi pour pouvoir enfin parler, dans l'impossibilité duquel
l'écriture s'invente, comme dès le début, et en plusieurs fois; comme
philosophie et littérature, deux modes pour
taire la vérité due à l'indu.
Alors il y a
toute sorte d'impossibilité sur laquelle on veille plus que le monde possible
(parler, écrire, etc.), et l'impossibilité la mieux surveillée (*), celle d'accéder
à l'archive, jusqu'à sa possibilité; car elle est protégée, certes par l'homme,
mais d'abord le divin, Erynnées d'Erinnerung!
Et elle a un
nom, "poisson"; elle erre dans l'éclat du lac fasciné du jour, protégée
par les reflets dont l'ensemble est la décalque exacte, quoique partielle du
moment, de notre monde, le meilleur gardien du (/de la) mémoire, dont la
futilité porte le sceau de la mort, dans ses clapotis, un poisson.
Je parle bien
entendu du "poisson" de V. W., nommé V. Woolf[2], ou
sa petite pensée égarée, par une césure, syncope provoquée par le gardien de
l'archive dont l'accès lui est interdit (étant femme et non universitaire, etc.,
peu importe la raison).
Et qu'y a-t-il
dans l'archive?
Mo(R)t biffé(e)![3]
Et ce n'est ni convention ni par hasard que, dans les
distinctions de l'ontologie ancienne l'être dit "nécessaire", supérieur
seulement à l'être possible, et à l'être devant (sera) être, est ouvertement
hostile à l'impossible, sa vraie doublure: Elle ne peut régner à l'absence de
laquelle.
Sur un rappel d'Umut Özen, concernant l'interprétation d'Aristote par Veli:
[1] Pas pour autant “moindre être”…
[2] Anécdote littéraire au début de
“A Room of One’s Own” de V. Woolf (Kendine Ait Oda): “[Bütün Oxbridge’in] Hangi
Fakültenin olduğunu bilmediğim öğrenci
ve öğretmenlerine yöneltebileceğim tek suçlama, üçyüz yıldır aralıksız korunan
çimenleri korurken benim o küçük balığımın bir köşeye gizlenmesine yol
açmalarıydı” (çeviri, Suğra Öncü, Afa, 1987, s. 8-9)
[3] Milton’un elyazması Üniversite
arşivinde saklanan Lycidas şiirinde
”hangi sözcüğü hangi nedenle değiştirdiğini” (s. 10) öğrenmek için arşive
girmek istemiş ve başarılı olamamıştır Woolf…
Quel mot biffé et remplacé par Milton dans la
manuscrit de son poème, cherchais Virginia Woolf?
Histoire d'un petit poisson aux oubliettes...
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