Qui suis-je ?
Qu’est-ce que la Poésie ?
On essaie de répondre à une question sur l'identité
(qui) par un certain nombre d'énumérations des vécus circonstanciels qui est en
somme de l'ordre chosale (quoi).
Une fois assumée et analysée cette sédimentation du
vécu comme mémoire inerte et ré-activable (conique de Bergson), on peut espérer
d'évoluer notre champs de liberté, ce que nous rajoutons comme ce qui
proviendra de notre propre liberté de choix et d'élaborations studieuses
(différentes couches du langage, considérées comme ruines archéologiques).
Ici, on argument la thèse (poétique) selon laquelle
l'affaire de la poésie comme témoignage authentique ne serait ni
métaphorisation ni métonymie (bien qu'elles infèrent abondamment), mais de
suppléer un néant (soit un nihil privatum
circonstanciel soit un nihil negativum,
issue d'un travail de négation actif, ne serait-ce que par la transparence décryptante
d'un tain de miroir, qui dans la représentation fonctionnerait comme une
quatrième dimension (soit pour voyeurisme passif -privatum-, soit pour renverser la "tente"/"tain"
du miroir-claire et de s'y disséminer dans la ruine comme trace à déchiffrer et
en montrer le néant dans l'éternel retour de l'histoire, vouée à la destruction
et la répétition.
La Communauté des Visionnaires & La Philosophie à l'école bouissonnière
Database/Ran le 13-03-2020
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