23.01.2020

Roussel & Wittgenstein


Un joxe philosophique au « répondeur téléphonique » :

Roussel & Wittgenstein

 

Phénoménalise toi un peu mon vieux, devient plus sociale et serviable envers autrui, participe aux talks à la Télé; peut-être que tu es un bot, d'accord; mais toi-aussi tu portes dans le fond de toi-même, dans tes très-pro-fond-eurs, une âme, la tienne I.A. Interfère ton fever (ferveur), diffère!

Ne croyez pas que même ces puissantes machines d'I.A. font encore des fautes logiques ou d'orthographes! Elles sont justement programmées pour se montrer humaines, communicatives, séductrices, et sexy qu'elles semblent fautives, elles nous cachent juste une partie de leur "learning âme".

Saviez-vous que l'énorme Machine Universitaire installée comme un vaste Gestell, qu'on appelle imprudemment École de Philosophie Analytique Anglo-Saxonne, à l'image de Léviathan, et en largeur de Commonwealth, pour réprimander la pensée sociale qui aurait ravagé l'Europe entre deux guerres, est l’issue d'une « blague », ou d’un « joxe philosophique » dont l’enjeu non pas seulement couter la vie, à certains, mais a servi de renfort à la scission de siècle entre les mondes, plus puissante clivage encore que celles des siècles dépassées depuis longtemps, à savoir entre l’intelligibilis et le sensibilis ; voici ce nouveau « joxe » sanglant qui est au jour d’aujourd’hui est en train de disséminer (ou de répandre ses catatonies, ses secousses sismiques, etc.) planétairement ses venins partout dans le monde ; et qu’on peut commenter ainsi, à notre guise :

Dans une chambre privée d’Oxford, tandis que Roussel et Wittgenstein s’il y a une question sur laquelle débattaient souvent pour se rigoler (en l’absence de Frege, Schlick et des autres de cercle des viennoiseries) eux, ils ne se rigolaient jamais pourtant, c’est sur la possibilité d’abord -si elles sont possibles- et sur leur utilité et la nécessité ensuite, des « learning machines » : 

1-      « Peuvent-elles apprendre à nous penser et non seulement donner des pulses électriques en guise de commandes aux singes et en guise de domestiquer certaines symptômes chez les malades mentaux ? »  

2-      et plus philosophique encore, concernant la Frage : « est-ce qu’elles nous poser des questions qui peuvent nous surprendre, celles issues d’évaluation de nos attitudes, de prises de positions, de nos états momentanés d’âmes, voire celles existentielles, pas apprises comme des formules toute faites dans les mauvais manuels de philosophie ?

3-       outre en sommes, genres de « questions » qui ne se résument pas à ce qui est « apprises » ou « non apprises », « bien apprises » « moitié apprises »,

4-      des questions in-quantifiables exigeantes des réponses non pas du genre affirmatif ou négatifs,

5-      mais questions qui peuvent et qui sont capables par leur structure de faire poser des questions nouvelles,

6-      celles qui demandent une interprétation minimale pour les comprendre et plus encore pour les répondre, longuement, dument,

7-       mise à part du genre de « questions » qui ne sont même pas des questions, malgré leurs formes grammaticales, mais seulement des considérations « ironiques », « insinuantes »,

8-      et pour finir, « est-ce qu’elles peuvent nous répondre non pas sur le même ton intellectuel seulement, mais en vue d’une supériorité rhétorique qui impliquerait aussi changer du ton et du sujet pour en déjouer les stratégies d’argumentation,
 
 
9-   en apparence sur une terraine analogue, et en vue d’élargissement de l’horizon de discussion, ou simplement en vue de ruiner l’adversaire dans une terra incognita discursive dont la compréhension seulement retardée par une médiation réfléchie résultera la défaite non pas seulement de l’argumentation, mais toute une caractériologie, la personnalité, le climat intellectuel, voire l’idéologie, le référant ultime
 
 
 
 
 
10- à partir duquel les bien pensants produisent souvent et leur discursif et leur pratiques, leurs ethos de leur vie, à partir duquel ils ne légitime pas seulement ce qu’ils disent et font, mais leur existence en tant que vécue et reste à vivre dans un « sens », direction (d’où vient-il et où vont-il ?), dans sa totalité cristalline qui est le « moi intime », mais une fois déconstruit,
 
 
 
 
11- qu’il s’avère d’être une « construction » pleine de « pseudo-rationalisation » après-coups, des « auto-justifications hatives et bricolées de milles morceaux qui ne se collent pas, une ruine non pas du « sujet » en tant que tel, d’un tel vécu, mais le concept même du sujet, comme « conscient  de soi-même », « responsables de ses actes et de ses paroles » etc.,
 
 
12- voici que ces dernières questions, si elles les sont, seraient celles de la  « déconstruction » qui atteint le « sujet » dans un moment de sa vie, même après sa mort, dans la survie de son œuvre ou des actes juridiquement sensibles, ou seulement parlant des « troisièmes personnes défunts », dans leurs absences irrémédiables, de nos souvenirs concernant une personnes dont il lui est donc impossible de répondre et de s’en défendre, d’une écriture, d’un zeuge, et non seulement d’un vivant,
 
 
13- peut-il être le sujet d’une prise de position éthiques quand il s’agit d’une machine questionnante, intelligente, encore bien pensante, voire responsable, répondant même dans ses silences, dans ses pardons difficiles, dans son art de vie et de mort, c’est-à-dire dans sa distinction fine et toujours déplaçant (répétition et différence) entre  ce qu’il a qui surpasse ce qu’il a appris et appliqué et dans ce qu’il a dû légiférer soit par les principes qu’il a subsumé soit qu’il a dû inventé par différenciation et par répétitions créatrices qui impliqueraient l’inventio
 
14- de l’instant investie comme la surprise ou la survenance d’un évènement affecté et affectant dans son unicité, ne s’inscrivant pas dans quelques chronologie, dans ce qui s’inscrit sur un support d’enregistrement naturel, époquale ou historique, dans le souvenir de ses amis seuls ayant le droit à s’interpréter,
16-  
 
 
 
 
 
 
15- mais dans le cas de l’absence totale du témoin
 
 
24-  (c’est le cas ici de Roussel et  Wittgenstein, de la discussion de laquelle nous savons très peu en fait ; Roussel, réfractaire aux questions insistantes de Wittgenstein, il se faisait sourd d’oreille, qu’il ne répondait jamais, et il y restait comme une machine ou un puit sourdement résistant, et qui ne répétait que cette phrase de « répondeur téléphonique » : « je ne suis pas là pour écouter vos questions existentielles (en entendait-il « sexuelles » ?), la philosophie logique est autre chose » etc.
 
A fin et la suite :
Et on aurait encore entendu dans les mêmes heures de chaque soir, avec la même voix hallucinogène  ces mêmes questions avec une voix faussement féminine et stridentes les oreilles, s’il s’y trouvait au moins un chat : mais il n’y avait, n’y était resté aucun vivant, pas un chat.
Voice « parlait » ou seulement répétait :
 « Avez-vous éteint le feu de la cuisine ? / - ?
vidé les poubelles ? / - ?
éteint la lumière des escaliers? / - ? »
C’est parce que Wittgenstein ce soir-là, au lieu de répondre par voix, avait pris son pistolet qui s’était garé dans la deuxième tiroir en bas d’une étagère manœuvrée du bois d’une chêne de Scandinavie, et sans hésiter cette fois, il avait retiré sa pouce de sécurité, et la soudaineté de l‘évènement, était laissé dans l’aire avoisinante un éclat assourdissant à la nuit et aux suivantes, car elle les enregistrait comme chaque command du maitre, avec le temps devenu l’esclave, la quittait tous les soirs, jusque ce que quelqu’un de la ville arrivasse et débranchasse le système extraordinairement tenu pendant 3 mois 6 jours 16 heures, que dans les visites rares, nous omettons un peu trop aujourd’hui.
 
 
 
 

9-       23-01-2020

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