23.01.2020

D'une réflexion mallarméenne...

D'une réflexion mallarméenne
(Fehr-sehen dans une taverne espagnole)


So far seeings…

Uz-görüler…

à @armybebe09
*An answering machine voice*

“sorry but the choice I've received cannot be found upon your list of response

please try again!”

Les machines de plus en plus puissantes prennent là-dessus & commencent à faire des remarques de plus en plus inappropriés, mal reçus et mal vécus dans leurs peaux par les humains, elles nous font travailler plus qu'elles works: "Try again, try again!" And you? What do U exactly while?

Elle : En réponse à @MariahCarey @SongwritersHOF

Congrats @MariahCarey ! I have always loved you and your music! Lucky you don’t need to record melodies on your answering machine anymore because you’ve got voice memos now

Moi: Herkesin bir ilkleri, "ses débuts" vardır, kendi "firsts"lerini hatırla ve hakîr görme namusuyla çalışan gâribi, sesi güzel olanın kendini önce -ekranlarda değil- kendi telefonunda, sevgilerini sömürebileceği ev ahâlisi ve onu sevmek zorunda olan akranlarını karşısında demo denemeli!

Memo et demo alors… C.F.R. à Démontrer !

*

Elle: “So Brexit is nearly on us, I’m hoping free of the EU, we get back to traditional British names:

1st Continental breakfast banned, traditional full English fry up.

It’s not Voice Mail, it’s answering machine message...”
Moi :

Depuis ce commandant romain Britannicus qui vous a fait cadeau/

Gift de son propre nom dont il s'est avéré poison/

gift, votre race a failli à se disparaitre par/sûr les terres continentales/

alors que sur une petite île avec les renforts tout autours/

vous seriez en finale (béate) sécurité

Je pige finalement que, derrière cet entêtement très britannique de ne pas appeler les choses par leurs noms (Proper Name), il ait A Reason: "Différance" très française (depuis Derrida en tout cas) veut que la langue fonctionne par différenciation: Avez-vous donc a Questionning Machine?

*
La*chine questionnante

Peu de mots n’adviennent aux autres langues d’origine latine depuis la langue allemande qui est pourtant riche de possibilités, surtout quand il s’agit de « technicité » et de la « pensée »… Je pensais les dérivations sérielles heideggeriennes de « Frage », Befrage,  (question),

et non pas encore de « Fernzehen » (« voir de loin » pour la télé-vision, so far seeing, uz-görü ve uz-görü gereci) d’où le titre du livre de J. Lacan devient intelligible et délicat (et un autre livre, tardif, celui de Derrida, « Entretiens Télévisés » avec Bernard Stiegler –Echographies de la Télévision-, soient loués au passage, ces deux grands heideggeriens  qui ont lu, l’un après l’autre certes, sérieusement Heidegger et depuis l’Allemand, chose rare en France sartrienne depuis Merleau Ponty, plutôt lecteur de Husserl)

Mots clés: phenomenology of see and seen, Sehen, Augenblick, coup d’oeil, la théorie de “regard” de Sartre, « foc the see », perception, réception, annehmen, Annahmung, recevoir, alımlama (« nebens Erinnerung unsers gehabten Elends und Annahmung zum Lob Gottes », 1645 : « en plus de se souvenir de notre misère et de recevoir la louange de Dieu »)

Que faisons-nous (« nous », un turc parmi ces donjons de pensée) alors avec ses prémices et les pierres de touches sur notre chemin de pensée, comme les petites miettes kierkegaardiennes, disséminées sans intentions expresses toujours, sur les sentiers battus ou pas encore battus (je commence déjà à peindre un paysage et puis un visage revenant de loin en colorie fades derrières les brouillards de pensée toute béate) : ma méthode de description phénoménologique qui nous montrerait fournirait l’issue ou la sortie, le « point de fuite » dans la perspectif à l’italien dont Alberti, le juriste de Renaissance donnerait ses « droits au regard », le recevait et l’adoptait, annehmen (recevoir avec la béatitude).

Et il faut peupler la Scène des revenants shakespeariens ou avec l’inspiration arabe des « Milles et une nuit », de ceux de Calderon, « La vie est un songe », ou les faire voir ou « donner à voir, de loin » qui fait « la loi du genre ». Encore de la « litera » comme prémices, vous diriez-vous, en tout cas après la vision de peinture, en vérité du théâtre à l’italienne ou à l’espagnole baroque ou anglaise. Où est donc Marlow et où est la Traumspiel de Benjamin, et das Spiegel (Mirror claire zen de Lyotard) et puis de Bernard Stiegler ?

Ajoutons à ce beau tableau sériel à la Deleuze et à la Virilio qui ont accepté que la pensée et la ville (paysages champêtres ou urbains), les images sont une question d’intensité et de vitesse. Sans cette vitesse et ce peuplement des spectres revenants, il est impossible à penser et à forger d’abord des images cristallines avec les traits et les traces affectés, traces d’affects et puis de concepts et j’en ai rajouté récemment de « forceps », et ce pourquoi  d’intensité?

Et où est derrière ou au-dessus (beneath) la vision béate spectrale, la voix, Stimme de la Stimmung, et non pas un « état d’âme » psychologique  quelconque, non, mais un bizarre « supp. », un « supplément d’âme », un Grundstimmung, dira-t-il, Heidegger, qui aurait remplacé imperceptiblement dans la perception justement ce célèbre double Geist et Seele : Segen gegen Seele !... Ist Geist damn diese sicht ? Es-ce idéa cet « aspect » visible ? Si seulement !... Il y va aussi de l’oreille, d’œil, d’œillet et d’oreiller veuf, comme de la poignée, forte, fragile et toute neuve… Grundstimmung, c’est tout un dispositif, un salon ou un forêt automnal, de Georg Trak où les bleus se tournent en pourpres…

Belle panoplie de travail, une boite à outil déjà quasi-conceptuels pour en forger les nouveaux et pour en déconstruire certains, en tout cas pour ceux et celles qui se réveillent des plus beaux revenants avec un sursaut et l’élan vital final de cette cauchemardesque nuit platonicienne encore dans laquelle nous nous abritons avec les images et des sons, toute faite, et de mille morceaux à décortiquer et  l’écorce et le noyau noématique, et l’écorce et la créte, de la Crétologie (cf. mon film) aidée de la Nouvelle Science (Gaya Scienza) de l’Anagrammatologie –cf. autre film- (ses dessous, sens dessus, en quatre directions de quadruple de la représentation : analogie, similitude, ressemblance, connivence, dont il faut ajouter pour simplifier autrement « la proximite et la distance », tout un jeu d’échiquier matriciel et matricieux, Chôra divine de Holy Coran, ou de « chorus » des monothéismes, tous dans le même pannier, y compris ceux qui ne sont pas encore aussi monolitiques, comme le bouddhisme, l’indouisme, le taoïsme, coloré ou fade dans cette nuit de brouillard, nuit indienne, dansant, clapotant les langues, dans une taverne espagnole, babylonienne, chantant en table rond avec les chevaliers et y participer en dernière spectacle non pas à une tauromachie diurne pour les enfants et jeunes puber-teens, mais un véritable jeu d’amour dans toute sa violence ohne Warum, principielle donation: plus fort que la Passionata dont elle est image iconique en chair et en os, si ce n’est pas encore blanchie totalement du sang rouge et de bleu, des gitanes : faire revenir à une piste de dance les revenants, les ancêtres morts par passion afin que nous, imbibés des images sublimes et sublimantes, dans Errinerung des amours perdus et dans l’esquisse en horizon des nouveaux, tout avant derniers :
 

Kittlerbot‏ @FKittlerbot ·

Whereas according to Derrida it is characteristic that she cannot hear an interference.

(Considérant que, selon Derrida, il est caractéristique qu'elle ne puisse pas entendre une interférence.)

*

Cher lecteur, in extrême onction toujours très tardive tu en jugeras de nos difficultés

Après mille ans de malheur et de malédiction portée sur soi

Il et elle –iléité- ils ont brisé leurs miroirs quoique asymétriques, mais en commun des mortels

Dans une nuit terriblement indienne, terriblement andalousienne

Dont elles ne voulaient plus se réveiller et se mettre au travail de deuil, Andenken de la mémoire

Qui arriva avant la dernière mort (suspendue dans la pénultième), alors que

C’est elle, encore Mynemosyne qui leur donnait la force de recommencer de nouveau à chaque jour

Car avec tant de malheurs en vestige, suspendus en image et voix, maintenant devenus musique et la cinématographie paisible et accalmie

Ce furent d’abord de vents violents, puis de pluies torrentielles –suspendus maintenant en rythme et en cadence- qui les réveillait et abimait dans leur tourbillons

Ey Uz-gözü, az-görü, az gittik uz gittik, dere tepe diken iken, develer tellak iken, bir varmış bir yokmuş bir Gılgameş varmış leş gibi kokarmış hergün bir dağdan diğerine güz taşarmış gül tararmış kendi hal’ında…

And so, ainsi commenca le logos en fleurs…

Et ainsi encadré en paisible scène apollonienne dans une cadre dorée

Tandis le maitre puisait ses sources de Qual/ quallen…

Dans les tourments les plus terribles

Dit-on, péri en mer dans un sefer, so far aux Indes

Et surtout pas dans un safari organisé par les colonies pénitenciers en vacance

Dont la femme toute endeuillée dance dans le salon vide

Avec les bibelots frappés d’inanité conjugale[1]

Nous étions et nous fument ensemble

Maintenant quelle est la différence de l’interférence masculine ou féminine, une présence animée,  animante, embellie des fleurs printanières

Dans l’âge ombragé des salons d’automne

Avant l’avenant de longues nuitées d’hivers en cirques de villes

Ou dans les paysages champêtres en Espagne des vacances…



[1] Mallarmée.
 

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