3.01.2020

Reduction Phénoménologique: "Crête de Coq Crétois"



Du Fond de la Sensibilité Insensible

De la Crétologie suppléant à même

Après avoir passer en revue d’un part le précepte de Husserl pour “retourner aux choses mêmes” (Zurück zu den Sachen), et son corrélat dans les ontologies classiques qui ont toujours sanctionné la  via obliqua au profit d’un prétendu via droit (recht), ortho, -problème d’ortho-doxa chez Platon souligné-, qui ne devrait rien à voir avec les “ideas innatas” cartésiennes qui ne sont que des réponses à peu près philosophiques à des questions au fond non-philosophiques (mais théologiques) supposées (ou susceptible d’être) posées aux philosophes de l’époque, il fallait attendre ou aller chercher du côté des philosophes dits “naturalistes” pour revenir à la question d’âme dans la continuité de l’anima’ animal, selon au moins une homonymie ou une synonymie, (champs vastes ouvertes par Aristôte, encore peu explorés: “être se dit de plusieurs façons”) donc les champs sémantiques se découpant ou s’entre-coupant, selon l’approche et les moyens langagiers dont on se dispose, les différents régions d’êtres ou des activités, -justement- des animations de “l’âme”: excessivement trop animée ou en repos peu animée, neutre, indifférente, etc.

Six grands enregistrements inégales qui s’en suivent dans notre vidéo:

1-      Ouverture de la question d’ontologie fondementale et la nécessité de l’approche phénoménologique pour distinguer l’âme dans ses différentes animations (et rendre compte des différentiations dans le corps même qui sont causées en y augmentant ou en diminuant l’activités de l‘âme: Ce que nous et les autres naturalistes doivent analyser sous le titre générale de “crétologie” (en guise de hommage à ce “crétois antique” qui serait excellé dans l’art de mimesis et de “mensonge”), comme une région natüraliste de la “supplémentarité” et de la “pharmacon” théorisée par Derrida; donc voire celle de la technicité à l’intérieur même de la natüre (mimétologie ou mimontologie). (25’:24’’)

2-      Poser la question d’abord chez l’animal et ensuite chez l’homme, à qui –à savoir- ô combien correspond dans les activités de l’âme “notre être sexué”, en son activité autant inhibée  que désinhibée. La question principale devenant

a) si “l’être en chaleur” est une “voie” la plus privilégiée  pour atteindre l’être au-delà de l’étant (erreur de l’érotisme de G. Bataille)  b) si, au contraire, la neutralité apparente (qu’il ne faut pas prendre çömme une absence d’activité, mais çömme une “dynamique” complexe) serait l’état privilégiant/ privilégié justement de distinguer ou s’y confondre non pas “l’être en tant que tel”, mais y notre seule accès-là, c’est-à-dire la différence ontologique elle-même, en tant que différance. (8’:13)

3-      L‘enfant ou non-adulte, supposé non-sexué, serait-il privilégié dans le rapport à l’être, alors qu’ils ne sont presque jamais dans la tranquilité, mais dans un affairement mimétique, imaginatif ou –ce n’est pas du tout contradictoire justement- athlétique, efforique, omni-sexué. Ce que le monde d’adulte révoque constamment avec les symptôme qui en émettent (11’:24’’)

4-      Si l’on atteigne une région ou la supplémentarité çömme écaille et le corne, l’épiderme toisonneuse, le fourure, y compris les organes génitaux, pliés et dépliés, çömme des “solutions techniques diverses” pour protéger l’animation du corps par une armure insensible qui permetterait le maximum de pénétration dans les limites et le mystère de la sensibilité (parfois homonyme parfois synonyme, distinguable ou substituable l’une région à l’autre) tout en l’insensibilisant (par pharmacon), sauvant son intégrité dans un transport vers le hors-de-soi ou d’ingorance, comme une occasion de (se) le détourner de la chair, à des opérations de l’esprit qui consiste d’abord de se détacher ou de s’évéler au-delà –justement- de son individualité, au moment où par voie intense (excessive) de son individualité, au point où elle est “coupé” de son “ego transcendantal”, de son “cogito” çömme la représentation qui accompagne” (Kant –“tribunal” jugéant), etc.

L’approche natürel qui prend en compte toutes ces nuances des “via”, et des “supplémentarités techniques” et différenciées commes les “plis” de l’âme, suppositon confirmée par l’histologie moderne au niveau même de celulles, et plus raffinées que les fenêtres simples (fenêtres “baroques” ne sont jamais des simples ouvertures représentantatives de l’extérieure mais d’une “monde de vie”, déjà pensée), des monades, devient risqué (au-delà d’une armure protectrice, permettant une ouverture et une exposition de soi “subtile” -effet de visière-, fine ou brûtale dans son défi devant la mort ignorée, mais survenue) et une chance inespérée par les voies qui s’entre-ouvrent pour la “vie d’esprit” (auto-sacrifices au nom de…, et des “substituions de soi pour autrui” éthiques, etc[1]

(voir 1 –notre hypothèse; et juste à la fin 1’:14’’, notre indécision sur la “neutralité” et la “chaleur”, ou plus justement sur leur altérnance la plus difficile à maîtrser où se joue peut-être le jeu de diffrérance)

5-      La question du langage est ré-ouverte  la voie de l’individualité (Derrida lui-même pris e donné çömme exemple) de l’accent d’une langue à l’intérieur d’une autre langue qui porte avec elle toute une “vie d’esprit” ou son  “monde de vie” (Lebenswelt) à elle, rarement désinhibée chez l’homme de studium, devient l’exemple çömme notre fils conducteur. (3’:25’’)

6-      De plus, si cette autre langue est une langue étrangère à l’interieur d’une autre langage étrangère (çömme la langue grecque à l’intérieur de l’allemand, bien connue chez les lecteurs –oreilles- de Heidegger), alors les choses se compliquent au-delà des individualités ayant un vecu (psychologique), et au-delà des langues (nationales) en tant que telle, mais dans leur hypostase (concourue à un point) commune en vue de qqch dont on ne sait ni ne maîtrise non plus toutes les “voies” negativa, mais seulement opérée comme visée (exemple donnée et prise: “moi” –turco-persan-)… (3’:49)

Conclusion: Cet approche est tout a fait promettant pour penser le devenir (au-delà de “génération et de corruption”) et même le kinésis sans entéléchie (finalité ultime) et en privilégiant les plissements et les deplissements de l’animation, semble aller dans le sens de multiplicité non numérique (délaissant les “monades” trop statiques, par exemple chez Sartre le “champs d’existence d’autrui” suffit de compliquer –d’une manière dynamique- les choses, l’un pour l’autre de la conscience), mais qualitativement “techniques de la nature” dont on peut decouvrir tous les jours les ruses qui prendraient/captiveraient  tout un chacun (eux-mêmes et les autres singularités) à partir des portions (kesit ou izdüşüm) qu’ils en projettent (sans ubuquité pourtant, mais un horizon) ou en découpent, comme des relais (les nouveaux commencements noedals, rhizômatiques, dont la “fin” est toujours un nouveau commencement) pour des nouvelles relèves (aufhebungen) et des relévés (projets dont on fait) selon les modes et les cadences, les rhytmes variables, vivables ou extrêmes, possibles ou impossibles, dans l’espace s’espacant et dans le temps se temporant grâce à leurs activités: celles de l’âme, anima dont elle n’a d’autre substance que son animation espaçante et temporante… Voici le nihil de “rien n’aura eu lieu que le lieu” révélé encore… Khôra

 *
Crête: N.Fr.
 


  • Excroissance charnue ou non, qui orne la tête ou le dos de certains vertébrés (coq, triton).
  • Ornement en forme de crête sur un casque, une coiffure.
  • Partie étroite, saillante, qui constitue le faîte d'un toit, d'un mur, la cime d'une montagne, d'une vague, etc. : Crête et creux d'une lame.
  • Anatomie: Saillie osseuse étroite et allongée, telle que la crête du tibia ou la crête iliaque.
  • Architecture: Ornement en métal découpé ou en céramique décorant, au Moyen Âge et à la Renaissance, le faîte d'un toit.
  • Passementerie: Galon constitué de divers apprêts qui forment des entrelacs.
  • Physique: Valeur maximale que peut prendre une grandeur périodique, un signal électrique ou acoustique.


  • Crétois:
     
    Se dit d'écritures utilisées en Crète dans l'Antiquité. (Vers 1700 avant J.-C., apparition du « linéaire A », non déchiffré, puis vers 1300 avant J.-C. du « linéaire B ».)
    



    [1] Voir notre propos dans « Une Loi kafkaesque si funeste… », et « Incognoscibilité (impénétrabilité) de la Loi Morale ». Il est évident que l’inhibition est liée à la loi dont la genèse chez Kant consiste à se différencier (pour devenir eidétique et non-empirique) de « crainte » pour en faire une expérience du « respect » (horizonnant, idéel et intériorisé). Crainte primordiale chez Diderot fût trop claire pour en mémoriser la trace douloureuse... L’homme du forêt pendant l’acte sexuelle avec une femelle sent un certain gêne qui le pousse à pourvoir (prévenir) son derrière (son horizon le plus reculé, n’ayant qu’un champs de regard limité, « monadique », plié sur son stupeur stupéfié) qui est ouvert d’emblée par la « voie » (appel) stupeur (désinhibiteur) d’odeur à autrui-concurrent (autre male) qui se vengerait à son tour sans trop attendre son tour, sur le champs et sur le coup dédoublé. Et voici par cette crainte de désinhibé en stupeur que la crainte  est « dépassé », intériorisée, « passée aux mœurs », comme « honte » inhibante, amie du « respect », Schau, retenu (hayâ), et surtout le mot « Rücksicht », « avoir le regard par derrière » (insight passé, à l’instinct ; scruter sa droite et sa gauche, devant et derrière= « sağı solu gözetmek », « skeptomène », skepsis)… cf. J. Derrida, Foi et Savoir et Passion ; Nietzsche, Généalogie de la Morale.

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