Du
Fond de la Sensibilité Insensible
De
la Crétologie suppléant à même
Après avoir passer en revue d’un part le précepte
de Husserl pour “retourner aux choses mêmes” (Zurück zu den Sachen), et son corrélat dans les ontologies classiques
qui ont toujours sanctionné la via obliqua au profit d’un prétendu via droit (recht), ortho, -problème d’ortho-doxa chez Platon souligné-, qui ne
devrait rien à voir avec les “ideas
innatas” cartésiennes qui ne sont que des réponses à peu près
philosophiques à des questions au fond non-philosophiques (mais théologiques)
supposées (ou susceptible d’être) posées aux philosophes de l’époque, il fallait
attendre ou aller chercher du côté des philosophes dits “naturalistes” pour
revenir à la question d’âme dans la continuité de l’anima’ animal, selon au
moins une homonymie ou une synonymie, (champs vastes ouvertes par
Aristôte, encore peu explorés: “être se
dit de plusieurs façons”) donc les champs sémantiques se découpant ou
s’entre-coupant, selon l’approche et les moyens langagiers dont on se dispose,
les différents régions d’êtres ou des activités, -justement- des animations
de “l’âme”: excessivement trop animée ou en repos peu animée, neutre,
indifférente, etc.
Six grands enregistrements inégales qui s’en
suivent dans notre vidéo:
1-
Ouverture de
la question d’ontologie fondementale et la nécessité de l’approche
phénoménologique pour distinguer l’âme dans ses différentes animations (et rendre
compte des différentiations dans le corps même qui sont causées en y augmentant
ou en diminuant l’activités de l‘âme: Ce que nous et les autres naturalistes
doivent analyser sous le titre générale de “crétologie” (en guise de hommage à
ce “crétois
antique” qui serait excellé dans l’art de mimesis et de “mensonge”), comme
une région natüraliste de la “supplémentarité” et de la “pharmacon” théorisée
par Derrida; donc voire celle de la technicité à l’intérieur même de la natüre
(mimétologie ou mimontologie). (25’:24’’)
2-
Poser la
question d’abord chez l’animal et ensuite chez l’homme, à qui –à savoir- ô combien
correspond dans les activités de l’âme “notre
être sexué”, en son activité autant inhibée
que désinhibée. La question principale
devenant
a) si “l’être
en chaleur” est une “voie” la plus privilégiée
pour atteindre l’être au-delà de l’étant (erreur de l’érotisme de G.
Bataille) b) si, au contraire, la neutralité
apparente (qu’il ne faut pas prendre çömme une absence d’activité, mais çömme une
“dynamique” complexe) serait l’état privilégiant/ privilégié justement de
distinguer ou s’y confondre non pas “l’être en tant que tel”, mais y notre
seule accès-là, c’est-à-dire la différence ontologique elle-même, en tant que différance.
(8’:13)
3-
L‘enfant ou non-adulte,
supposé non-sexué, serait-il privilégié dans le rapport à l’être, alors qu’ils
ne sont presque jamais dans la tranquilité, mais dans un affairement mimétique,
imaginatif ou –ce n’est pas du tout contradictoire justement- athlétique,
efforique, omni-sexué. Ce que le monde d’adulte révoque constamment avec les
symptôme qui en émettent (11’:24’’)
4-
Si l’on
atteigne une région ou la supplémentarité çömme écaille et le corne, l’épiderme
toisonneuse, le fourure, y compris les organes génitaux, pliés et
dépliés, çömme des “solutions techniques diverses” pour protéger
l’animation du corps par une armure insensible qui permetterait le maximum de
pénétration dans les limites et le mystère de la sensibilité (parfois homonyme
parfois synonyme, distinguable ou substituable l’une région à l’autre) tout en
l’insensibilisant (par pharmacon), sauvant son intégrité
dans un transport vers le hors-de-soi ou d’ingorance, comme une occasion de (se)
le détourner de la chair, à des opérations de l’esprit qui consiste d’abord de
se détacher ou de s’évéler au-delà –justement- de son individualité, au moment
où par voie intense (excessive) de son individualité, au point où elle est “coupé”
de son “ego transcendantal”, de son “cogito” çömme la représentation qui
accompagne” (Kant –“tribunal” jugéant), etc.
L’approche natürel qui prend en compte toutes ces
nuances des “via”, et des “supplémentarités techniques” et différenciées commes
les “plis” de l’âme, suppositon confirmée par l’histologie moderne au niveau même
de celulles, et plus raffinées que les fenêtres simples (fenêtres “baroques” ne
sont jamais des simples ouvertures représentantatives de l’extérieure mais d’une
“monde de vie”, déjà pensée), des monades, devient risqué (au-delà d’une armure protectrice, permettant une ouverture
et une exposition de soi “subtile” -effet
de visière-, fine ou brûtale dans son
défi devant la mort ignorée, mais survenue) et une chance inespérée par les voies qui s’entre-ouvrent pour la “vie
d’esprit” (auto-sacrifices au nom de…, et des “substituions de soi pour autrui”
éthiques, etc[1]…
(voir 1
–notre hypothèse; et juste à la fin 1’:14’’, notre indécision sur la “neutralité”
et la “chaleur”, ou plus justement sur leur altérnance la plus difficile à maîtrser
où se joue peut-être le jeu de diffrérance)
5-
La question
du langage est ré-ouverte la voie de
l’individualité (Derrida lui-même pris e donné çömme exemple) de l’accent
d’une langue à l’intérieur d’une autre
langue qui porte avec elle toute une “vie d’esprit” ou son “monde de vie” (Lebenswelt) à elle,
rarement désinhibée chez l’homme de studium,
devient l’exemple çömme notre fils conducteur. (3’:25’’)
6-
De plus, si
cette autre langue est une langue
étrangère à l’interieur d’une autre langage étrangère (çömme la langue grecque
à l’intérieur de l’allemand, bien connue chez les lecteurs –oreilles- de
Heidegger), alors les choses se compliquent au-delà des individualités
ayant un vecu (psychologique), et
au-delà des langues (nationales) en
tant que telle, mais dans leur hypostase
(concourue à un point) commune en vue de qqch dont on ne sait ni ne maîtrise
non plus toutes les “voies” negativa, mais seulement opérée
comme visée (exemple donnée et prise: “moi” –turco-persan-)… (3’:49)
Conclusion: Cet approche est tout a fait promettant pour
penser le devenir (au-delà de “génération
et de corruption”) et même le kinésis
sans entéléchie (finalité ultime) et
en privilégiant les plissements et
les deplissements de l’animation,
semble aller dans le sens de multiplicité non numérique (délaissant les “monades”
trop statiques, par exemple chez Sartre le “champs d’existence d’autrui” suffit
de compliquer –d’une manière dynamique- les choses, l’un pour l’autre de la
conscience), mais qualitativement “techniques de la nature” dont on peut
decouvrir tous les jours les ruses qui prendraient/captiveraient tout un
chacun (eux-mêmes et les autres singularités) à partir des portions (kesit ou izdüşüm) qu’ils en projettent
(sans ubuquité pourtant, mais un horizon) ou en découpent, comme des relais (les nouveaux commencements
noedals, rhizômatiques, dont la “fin” est toujours un nouveau commencement)
pour des nouvelles relèves (aufhebungen) et des relévés (projets dont on fait) selon les modes et les cadences, les
rhytmes variables, vivables ou extrêmes,
possibles ou impossibles, dans l’espace s’espacant et dans le temps se
temporant grâce à leurs activités: celles de l’âme, anima dont elle n’a d’autre substance que son animation espaçante
et temporante… Voici le nihil de “rien
n’aura eu lieu que le lieu” révélé encore… Khôra…
Anatomie: Saillie osseuse étroite et allongée, telle que la crête du tibia ou la crête iliaque.
Architecture: Ornement en métal découpé ou en céramique décorant, au Moyen Âge et à la Renaissance, le faîte d'un toit.
Passementerie: Galon constitué de divers apprêts qui forment des entrelacs.
Physique: Valeur maximale que peut prendre une grandeur périodique, un signal électrique ou acoustique.
Crétois:
Se dit d'écritures utilisées en Crète dans l'Antiquité. (Vers 1700 avant J.-C., apparition du « linéaire A », non déchiffré, puis vers 1300 avant J.-C. du « linéaire B ».)
[1] Voir notre propos dans « Une Loi kafkaesque si funeste… »,
et « Incognoscibilité (impénétrabilité)
de la Loi Morale ». Il est évident que l’inhibition est liée à la loi dont
la genèse chez Kant consiste à se
différencier (pour devenir eidétique
et non-empirique) de « crainte » pour en faire une expérience du « respect »
(horizonnant, idéel et intériorisé). Crainte primordiale chez Diderot fût trop
claire pour en mémoriser la trace douloureuse... L’homme du forêt pendant l’acte
sexuelle avec une femelle sent un certain gêne qui le pousse à pourvoir
(prévenir) son derrière (son horizon le plus reculé, n’ayant qu’un champs de
regard limité, « monadique », plié sur son stupeur stupéfié) qui est ouvert
d’emblée par la « voie » (appel) stupeur (désinhibiteur) d’odeur à autrui-concurrent
(autre male) qui se vengerait à son tour sans trop attendre son tour, sur le champs
et sur le coup dédoublé. Et voici par cette crainte de désinhibé en stupeur que
la crainte est « dépassé »,
intériorisée, « passée aux mœurs », comme « honte » inhibante,
amie du « respect », Schau,
retenu (hayâ), et surtout le mot « Rücksicht »,
« avoir le regard par derrière » (insight
passé, à l’instinct ; scruter sa
droite et sa gauche, devant et derrière= « sağı solu gözetmek », « skeptomène »,
skepsis)… cf. J. Derrida, Foi et Savoir
et Passion ; Nietzsche, Généalogie de la Morale.
Hiç yorum yok:
Yorum Gönder