22.01.2020

Grand Art : Philosopher à féconder


Grand Art : Philosopher à féconder

(Banquet domestique)

Ou

L’éducation des enfants-mots-concepts-forceps

 

Zahide‏ @zhdysl · 10 déc. 2019 

“...Şu halde en yüce şükür düşünmek mi olacaktır?

Ve en derin şükürsüzlük düşüncesizlik?”

Almanca'ya bakarsan Lutherciliğin önünde başdöndürücü bir dilsel imkân olarak fazlası çıkmış: denken (düşünmek) , Danke (teşekkür ; Şükran), Gedanke, Gedächnis, Andenken (Hafıza=Hıfz). Fikr ve Zikr, Zikr ve Hıfz ilişkisini bile kavramak değil, karartmak sünni dogmaların önümüzde engel olarak duran, sunulan ve sunanların en büyük günahı!

Kelimesi -yabancı bile olur- olmayan, adlandırılmamış, kavramına sahip olmadığımız zihinsel-tinsel süreç de olmasın" mı diye çevirmeliyiz Stefan Georg'u[1]? Buhara Semerkand vb ilim merkezleri olmuş yerlerde, Anadolu’ya gelmeden önceki Türklerinin tek meziyeti, bir Sözlük (Divân-ı Lügât-ül Türk, Kutadgu Bilig) yazıp -en azından sınırlarını ve alanlarını[2] bilip- Türkçe'nin Gök Tengri'si ile bu işin (metafiziğin) olmayacağını kabul etmiş olmalarıdır

*

Alors la pensée (ne serait-ce que sa possibilité), serait-elle la bénédiction suprême, et l'impenser le plus profond manque de gratitude?  Et si l'impensé, l'impossibilité de dépasser l'apparence de pensée dans ce qui est déjà pensé (mots, concepts, marques de penser) est ce qui reste à penser profondément?

Les mots les plus anodins, courants, simples comme "thank", "pardon", voire "yes" qui n'est pas une reponse, et ce "et" ("pourtant", "tandis que", déjà, toujours déjà) spacio-temporalisant, sont-ils les plus trompeurs et voués à l'échec de (ou imperméables à) la déconstruction qui relance son auto-mouvement?

Et si ce que nous appelons les concepts philosophiques et croyons user à bon endroit, et à plus forte raison, ceux qui ne sont pas philosophiques car pas encore pensés profondément, sont des obstacles (seules et véritables) devant la pensée: Sans surmonter un obstacle, pas de penser!

Pensée a ceci de curieuse que comme sport, cuisiner, uriner, etc, elle a l'air d'être commune aux mortels, et non une spécialisation. Alors, le reste non-philosophe des mortels, les enfants, les oiseaux, les chats comment pensent-ils alors pour surmonter ses obstacles à penser: car sans penser pas de vie!

Comment alors que si la pensée et ce qui est déjà pensé (comme organe épigénétique), intimement lié à la vie en générale (commune aux vitalités des organes), pourquoi nous ne pensons pas alors que nous vivons: car nos organes inférieurs de penser font l'affaire sans peine de penser!

Nous vivons sans penser alors que nous n'en mourons pas veut dire que nous le commun des mortels, nous sommes dans une vie morte, sans vie et de vitalité, sans souffle véritable, entouré pourtant de l'intérieur (organes de circulation sanguine) et de l'extérieur (circulation des biens, de l’argent) des pensé/e/s

Venu à un tournant des plus périlleux (Gefahr et Erfahrung), celui de faire penser les choses, les machines au lieu de soin porté d'antan à nos rejetons pendant l'instruction corporelle, rationnelle, et si c'est possible un peu spirituelle, en leur soufflant des mots et des tendres baisers: je haïs et

Oui je haïs & ils me haïssent mes rejetons mal instruits, par moi surement, car je les ai confiés soit à la machine instructionelle d'État, ou aux privés, à des étrangers qui les haïssent également, mais pas plus que mes rejetons nous, tous ensemble, haïssent plus que nous ne sommes capable de le faire!

Plus prise des rides illisibles plus notre civilisation sans vie et machinalement pensante et spirituellement, hypocrite et "bien-pensante", engorgée des affaires à traiter sans intérêt, sans vie intellectuelle, nous avons chargé les machines, mais en laissant pendant ce non pas en état libre nos rejetons, mais relégués…

Relégués, perdus, libres, complotant sur le dos, insupportables "baby poker faces, émogies sans émois, fiancé/es sans promesse, ni salut ni adieu, semi-animale sauvage à proximité inquiétant, un tueur en masse dans son lycée d'Aristote, ses papers vomissant de technicités masturbatoires, vas-t-en!

Mal instruit, bien construit, opulent jusqu'à l'obèse, rempli par des idées diverses et vaques (non-kantiennes, non-merleau-pontiennes) de "free World gegen islamichen oil MBA", "Comment devenir un soldat De Wagner en Libye", "trois évaginations en une seule", magasin littéraire, une grosse tête!

Chose chosale, mathématique arabe! Méritant et manquant plutôt le fouet que médicine préventive, né sur un jet-lag confus que personne ne s'en rappelle sauf les fichiers d'État Civil, pourtant lié à l'Église hormonale, mormonale, Sheikh sunnite adoptif barbu à la jupe, une image de sage obtus!

Malgré tant de défauts dont aucun ne sont visibles aux autres que moi, grâce à Dieu, plutôt un pubértain que libertin, trop vite poussé de taille, impossible bientôt de baiser de partout et partout par moment, que faire? Une chance, il souffre, voilà un signe distinctif d'existence de Dieu, domestiquement prouvée par une saisie intuitive!

Je crois que mon Église est fondée sur la bonne pierre, quoiqu'on est encore dans le soubassement suave à savourer, sans mon fils il n'y aurait pas de Dieu à la maison, un lieu de culte, & sans Dieu -Dieu sait- il m'aura été impossible de le supporter chez moi, un morceau de Moi-Image!

Voici que je le déclare mon ange, si ce n'est pas encore "gardien", probablement "annonciateur" des choses qu'ils n'expriment pas encore, mais je sais qu'il sait que je sais, ainsi de suite, ce qu'on appelle intimité de soi à soi, auto-fécondation inespérée et promise au future: Grand Art



[1] “Là où le mot n’existe / Chose ne soit plus” (tel que nous nous en souvenons), S.George
[2] Bu sınır ve alanların yeterince bir değerlendirilmesinin yapılıp yapılmadığı henüz meçhuldür.

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