6.09.2016

We have words before concept!


We have words before concept!

Nous avons des mots avant le concept!

(Notes  on “Noun”, “Name”, “Word”,  ”Wort”, “Nom”, “Ism” and so on…)

(in English)

-Time to work! Robert Bernasconi* in Istanbul (1998?, Boun University, with non-inspected intrusion of R. Rorty in hall). Theme: "What is the philosophy and what is not? Separeted from religion, etc...

-Every nation has her philosophy against (“gegen” or    “vis-à-vis”, “beyond”, “au-delà” or “en-deça”,” in the front of” or “au bas-fond de...” ) to the unity (supposed) of European Logos.

-Words like Geist, Dasein, Logos, Nirvana, Mana, whatever God, Muhibbî  are indeterminable (a priori or a posteriori) in their meanings...

-There is a resistance of those words, like a pronoun: Zeichen, Wink, Indice, Deixis, Remil, Remiz... (like a “signifiant vide”). Their Bedeutung depends of an intention, an act of fulfilling (Husserl: “remplissement”, “Einfühlung”)...

- Like mentionned in the first chapter of Hegel's Phenomenology of Spirit: "Ceci et ma visée de ceci"...

-And philosophic words are "deixis" (cf. Giorgio Agamben, Language and Dead). We have words before concept!

- That's the meaning, perhaps, of Levinas's "Aimer Torah plus que Dieu"...

“Tevradı Tanrı’dan fazla sevmek”

(en Français dans le texte)

-And "chaque prof de lettre" is "prof de l'être", and this is only my very proof!

(En Français)

- Leibniz a eu ce choc de la philosophie chinoise (des pratiques philosophiques de Chinois): Et ce choc a continué jusqu'à Ph. Sollers, J. Kristeva, les maoïstes parisiens…

- Kant savait déjà très bien dans son opuscule sur le Cosmopolitisme, que la grande part de l'humanité n'existe pas encore. Et je vous dis maintenant (le 31 août 2016) que "l'Islam n'existe pas".

- « Le voici » que « ceci n’existe pas » !... Un déictique n’existe pas.

-Chaque fois que quelqu’un dit que « je vous dis que », dans cet apostrophe apostolique paulinien, il y va de « communauté », de « communion », d’« amitié » (« ô mes ami(e)s, frères, sœurs) : Auto-proclamation d’une communauté déictique…

- Et c’est de la même façon, quand J. Lacan déclara majestueusement dans cette formule qui a fait un tour du Monde scandaleux que "la 'Femme' n'existe pas". Et pas Mot.

-Et l’on ne devine même pas encore, si l'on réconcilie (un jour… Et ce jour est désormais plus qu’imminent) avec l'Eclectisme (des voix hétérogènes, dans les textes et les séances internautiques par exemple « à multiple voix »), ce que ressemblerait un 'Cabinet philosophique' (à l’instars d’un « cabinet psychanalytique »), un Ordre de Gaya Scienzia…

- A vrai dire, et ceci est presque vrai, on n'a pas beaucoup avancé depuis XVIIIème siècle de Hegel qui voyait (ou prévoyait) pourtant une non-distinction (radicale et dialectique, quoique téléologique) entre la Philosophie et l'Histoire, voire entre Geist et Zeitgeist, entre la raison et l’événement, entre le concept et le fait  (soit Tun soit Tat : Tatlichkeit). Et ceci, il ne s'agit nullement de la (ou une) Philosophie de l’Histoire. Mais, l’effectivité du concept dans laquelle on se conçoit mutuellement, même dans le moribond de l’histoire et de l’événement survenu.

- Il y reste à savoir si ce « moribond » (l’élément négatif de la dialectique, l’élément déclinant ou en voie de son déclin) est de l’ordre constitutif ou seulement « dérivé » ou « produit secondaire ». Une illusion transcendantale, une dialectique transcendantale, nécessaire mais que l’on peut éviter comme chez Kant ? Un « philistinisme » qui est issue du mauvais usage des catégories de l’entendement ?

-Voici un exemple d’urgence de « nous avons des Mots avant le Concept » : Un signifiant vide qui nous allume pour une « Intuition », « Einsicht »…

-Jean-Luc Marion dans une interview : « Nous avons l’accès à la parole, il n’y a qu’à parler »

"Le communisme c'est le mot qui, à travers l'Histoire, porte cette demande: Comment sommes-nous en commun? Le communisme porte ce que la religion ne peut plus porter. Ce n'est presque pas un concept, c'est plus un appel, une demande, un désir" http://next.liberation.fr/livres/2009/06/02/jean-luc-nancy-nous-avons-acces-a-la-parole-il-n-y-a-qu-a-parler_653208

-Et j’ajouterais que "Et parfois on crie en Allemand en concept, et l'on conjure le sort en Turc!" comme dans mon nouveau vidéo : "Génération Infortunée"

-Kaan Ökten a eu la gentillesse de participer à ce séance d’internaute en notant ceci : «  "Bir şey yok," deyince yok olmuyor hiçbir şey. Kelimenin gücü de bir yere kadar…”

-Et je me suis contenté de citer un poème:

"Böyle üzünçle öğrendim, el etek çekmeyi:

Sözün yetişmediği yerde, şey de olmasın"

Stefan George,"Sözcük" (Das Wort, in Die Neue Reich, 1919)

Cf ."Ve Niçin (Yine) Felsefe...Yapıçözümler", M. Başaran,Y.K.Y.,1993,s.109; op. Cit. "Déploiement de la Parole", in  Acheminement vers la Parole, M. Heidegger.

 

*Publication of his book “Tarihte Irk Kavramı”.

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