5.09.2016

Principes de Non-Gouvernabilité


Un Essai dialectique d’établissement de fondations des

Principes de Non-Gouvernabilité

 

(De “İl faut défendre la Société!” unilatérale de Foucault

à l’auto-défense de la société civile ou l’auto-immunité)

 

Soubassements ontologiques:

 

1-    Tout principe de non-gouvernabilité devrait pouvoir suspendre à son gré et à son profit de defense ou de resistance, comme règle du (de son) jeu, toute verité empirique de toute évidence (disons “la monnaie courrant”) ayant valeur comme “produit secondaire”, et pouvoir la mettre en paranthèse.

2-    Cet Epokhè révolutionnaire a un autre versant (l’autre côté: pile ou face de la monnaie) qui cottoie le droit d’exception du pouvoir souverain, qui lui-aussi, par sa définition schmiddienne, a le pouvoir de suspendre et mettre en paranthèse tout droit et tout fait accompli.

3-    Guerre mimétique –quoique bilatérale, donc incessante- vaut mieux et plus efficace pour déstabiliser ou déjouer tout ordre et toute règle établi pour la gouvernabilité.

Questions:

Qu’est-ce que “toute valeur empirique” comme “produit secondaire”? Et qu’en est-il alors de la “matière  première” en tant que la “chose” première de la dialectique que vous entendiez, me semble-il, comme une “guerre mimétique”? Et est-ce que toute gouvernabilité n’use (ou n’usurpe) pas non plus des instruments de “guerre mimétique”, par définition, à plus haute degrès selon ses moyens? Si non, la “gouvernabilité”, est-ce autre chose que la souverainété au sens classique?

Reponses:

 Oui, il faut voir les choses de l’autre côté des choses: à la fois de deux côtés, s’il y a en, en propre, de tels deux côtés. L’un des côtés (qui nous incube ici la défense) semble être construit, produit de l’autre: on entend la “société civile”. Et si, par hypothèse, la société civile, comme produit de l’autre côté, aurait un jour le pouvoir de se dissoudre en tant que telle, cette auto-dissolution comme defense et resistance extrême annihilerait tout principe de gouvernabilité.

Se suspendre, feint ou non, mimétique ou non, ne serait-ce que “le pouvoir faire”, comme affrontement au danger, face au péril extrême, était déjà bien  connu par Hegel (la scène de la dialectique de maitre et d’esclave).

Mais au lieu de rester dans les principes philosophiques, eux-mêmes à prouver, regardons de plus près les experiences historiques de la société civile moderne, celles des plus récentes et de grand ampleur:

Preuves Modernes:

J’en citerais le deux:

1-    L’homme, sois le “produit” pénultième de l’”evolution naturelle préconisé indéniablement dans les temps modernes, soit encore le produit de la création de Dieu avec une fin, ou sans fin comme experience de la revelation, comme l’épreuve mondaine, pendant les temps modernes, et surtout à travers ceux qui sont nous révélés, disons les choses par leur nom, avec et à travers l’expérience capitaliste comme phénomène occidentale devenu une vérité globale et universale, bref, cet homme s’est avéré qu’il n’est pas “fin en soi”, comme Kant préconisait –il est le premier qui a donné les signaux de la disparition de l’homme comme “fin” privilégiée, en préconisant l’idée de l’homme comme fin en soi comme un enorme symptôme de sa disparition imminente.

    Mais, qu’en il est devenu cet Homme, s’il n’est plus la fin de la création? Ici, dans la terraine des idees  cosmologiques, psychologiques et théologiques, le philosophe Kant arrète sa révolution Copérnicienne, entamée mais non achevée et préfère rester dans le confort de la vision du monde Ptoloméenne.

    Pour avoir une reponse à la question de “ce que devenu” l’homme, il faut attendre les investigations sur l’économie-politique de Marx. Plus que Marx le théoricien, c’est l’expérience  capitaliste, bien qu’après coup, qui nous a fait comprendre que l’homme n’est qu’un Pli, ce mince repli, un dépli, ein Zweifalt, une doublure, un shadow, un Twilight (alacakaranlık)… On peut trouver milles qualités ou adjectives ontologiques à l’homme, mais pour rester dans notre sujet, je préférais celle de P. Klossowski: “La Monnaie Vivante”!... Et je l’adopte comme un arme de defense et de résistance.

L’homme est devenu une Monnaie Vivante, et cela done libre cours à penser, dont on n’a pas encore tiré toutes les conséquences…

2-     Deuxième exemple  pour la preuve de la disparition de l’homme moderne, de son devenir mimétique, semble d’abord plus régionale et circonstancielle, mais ceci n’est qu’une apparence et il n’est pas vrai. Ceci aussi est un phénomène ontologique et universel qui touche –c’est le lieu de dire, sans aucune metaphore ou analogie- au fond des choses.

        Je signalerais l’expérience de socialisme buraucratique du régime soviétique, et surtout sa fin voulue, plus encore la fin de l’Armée Rouge qui entraîne avec la dissolution de tout le système buraucratique, la dissolution totale de la classe moyenne en si peu de temps. Je ne rentrerais pas ici milles et uns détails de la crise asiatique qui entraîne tant de pays satélitaires, et une déstabilisation dans la détente nucléaire, et le commencement de tout traffic d’armes et des savoir-faire entre les mains malveillantes, vers des entités de l’Afganistan occupée, entités djihadistes, dites “terroristes”, etc.

    Mais  je parlerais conjointement à tout cela et peut-être y intimmement lié, d’un phénomène extrêmement revelateur –pour rester dans notre sujet et notre constat de “monnaie vivante”- qui consiste à “traffic d’hommes” en corps et en âme. Ceci était dure et brûtale, entraînnant deux sexes à la fois –unanimement- à la prostitution. Mais celle des hommes, des mâles insupçonnés des viriles de l’Armée Rouge (parfois tolérée et passée sous le silence en fermant les yeux, sinon par profit ou pour un surplus supplémentaire par leur supérieurs) fût plus qu’éclatante et un phénomène révélateur des “fins des temps modernes”: Sa deuxième fin, si je puis ainsi dire, après la fin de la “Libération sexuelle” de la “Génération de Beat”.

   Ce qui nous a apprit, et encore, est en train d’apprendre ce phénomène, c’est d’abord une nouveau stade de l’use et de l’usage du corps et de l’âme. Selon les dires et les reportages, et bien-sûre les touristes avisés, cet “use” lubrique et lucratif ne concernerait que le corps, l’âme solitaire et virile en resterait intacte, vièrge, selon l’automatisme du corps à expliquer (ce qui incombe au philosophe des fins des temps). Car il s’agit, et il y va encore, du “mimétisme”: l’usage sinistre et mimétique du corps aussi bien que l’âme, laquelle ne subit pas passivement l’acte ou l’événement historique d’un ampleur sans précédent dans un stoicisme appris avec tant d’expérience “communiste”, mais elle réagit dans son nouvel apprentissage d’être “monnaie vivante” avec une auto-dissolution ou une auto-defense du système psychique à même corps…

Addenta 3-  Je suis obligé d’ajouter à ces preuves éclatantes une troisième qu’il ne nous faut nullement négliger ou sous-estimer, car elle révèle et accomplit la deuxième dans sa “force d’âme”!

      Il est de Grand importance d’admettre que certaines hommes qui ont des qualités et d’expérience moindre de “mimésis” –c’est dure à dire, moindre d’expérience historique, moindre de dialectique, ça va de soi- résigne (quel mot de stoicisme encore riche de connotations) à cette fonction dure et existentiale de la Monnaie Vivante.  Que veut dire “fonction”? Surtout dans un pays buraucratique… Et  que veut dire “résignation”, ou même résiliation? Et que veut dire ad derechef iterum “existential”? Que veut dire “une fonction publique” dans un Etat dit buraucratique ou non (tout Etat est buraucratique)? Que veut dire le droit d’use communiste et capitaliste? Et quel est l’usure, l’usurpation, etc. Difficiles et riche de sens, les questions…

    Quand je dis “fonction”, il m’est impossible –et je me tiens difficilement- de ne pas citer une phrase de Withold Gombrowicz: “Et les garçons fonctionnaient en fonctionnant en fonction de leur fonction d’être garçon”. Cela semble (et sonne à l’oreille joliement) être très naturel et spontanné qui est tout le contraire d’une fonction publique ou buraucratique. Et oui, il nous faut chercher la résistance et la defense auto-immunitaire de l’âme de ce côté là, c’est-à-dire celle de toute la société civile.

      Ici, il nous faut une longue digression de ces “états” et de leurs “âmes”: de Rôme impériale avec ces “oficii” et la rude République Française dont on connaît les rudiments dans l’ouevre officielle de Marquis de Sade. “Se jouir de l’autre” en tant que “droit” et “devoir publique” reste à profondement  analyser. Aucun lieu public en est exempt. Ces “topoi” sont construits en arène, en bain, en agora, en théâtre, en temple, en lieu de procession par les Empreurs avisés, qui connaissaient la force de “magie” et de “mimesis” qui cottoient toujours la dissolution de la “fonction officielle de citoyen”, sinon du moi psychique. Les religions publiques de Rome ne servait qu’à cela même de “communion”, de “catharsis”, réunification sociale après une dissolution du moi devenu trop restreint, contraignant, etc. Munus au sens de com-munisme…

     Mais on n’a pas encore dit un mot sur la résignation et de la résiliation de telle fonction publique, c’est-à-dire de l’autre résistance, de l’autre auto-immunité qu’est celle de croyant, du Muselman ou d’autre, mais à plus forte raison aujourd’hui de la résistance du Dieu unique, et celle de son peuple imaginaire. Cette scène, encore de plus grand ampleur deferle aussi de l’Afganistan (depuis deux occupations, communiste et capitaliste),  l’Etérnelle terre de schize, de division (dialectique) et du travail de négativité, aussi bien que de plus grande communion dans la simplicité de vie à jamais hostile à toutes les  formes de capitalisme et de la buraucratie d’Etat.

    Ceci est entendu, reste comme rappel, deux figures de psyché, celles de résistance et d’auto-immunité, qui sont liées encore au “mimésis” et à ses étapes d’indentification et de resiliation, etc.

     Centre d’aliénés ont vu deux extrême cas de figure: Le Schizo à variante multiple et incontôllable en ce            qui concerne la gouvernabilité; et l’autre versant, le Parano-obsessif-compulsif, qui peuvent ici exemplifier Notre propos.

     Mais on me dirait, pour nous ouvrir à la profondeur historique et au Moyen Age, que rien de cela n’est étranger aux Monastres et à la vie des saints. La figure de “Saint” cottoie à celle de Schizo en résignation auto-identitaire dans une abondance identitaire ou dans une identification en abondance (“parler en langues” de Saint Paul), tandis que celle des sub-serviteurs (frères et soeurs) monastiques cottoie à celle de Parono-obsessif-compulsif dans la résiliation de fonction publique, indemne, immun, intacte, vièrge, dont l’exemple éclatante est Saint Augustin des Confessions (dans sa hain de jeux de cirque) et sa mère Monique, l’impénétrable.

     Si ce rapprochement n’est pas trop brûtal, je dirais encore un mot de la Vièrge Mère, la mère indolente (figure de Mère Dolorèse, l’insensée, Schmerzloss), intangible, impénétrable, autrement “Etérnelle Ironie de la Communauté” (S. Kierkegaard disait pour toute femme): La résiliée, pourtant souave de l’enfant, et elle en a eu un (Jésus). Et de l’autre côté, la figure étérnelle de “guerrier”, le soldat, également “indolent” (perdu sa sensibilité dans l’âpre métier qui est le sien). Ces deux figures, emsemble, ont fait une culture si profondement ancrée que d’un part l’Ecclésiaste et d’autre part l’Etat en recueillent encore les fruits.

   Malheur à celui par qui le scandale arrive!” :

   J’écris sous cette malédiction lancée par Bible, et au nom de bénédiction et béatitude.

  Scandalon biblique voudrait dire “rupture” (René Girard, Les Choses cachées depuis les Fondations du Monde), j’entends celle de phila, caritas ou de communauté. L’accusation de devenir “monnaie vivante” est devenue ajourd’hui également “monnais courante”.

   Je donnerais encore deux plus une exemple. L’une des Etats-Unis, l’autre de la Russie actuelle, et celle de plus, de chez nous (Coup d’état de Juillet 2016, Turquie).

     D’abord, on a vu les journalistes occidentaux, notamment ceux et celles des Etats-Unis, commis d’Etat, devenus colporteur, crieurs aux scandales: Après avoir descendre l’Afganistan l’étérnel avec dure occupation à quelques degrès plus bas dans la civilisation (dans leur civilisation même: “en fonction de leur fonctionnement en fonction d’être Afgan”), ils crient au scandale concernant les moeurs ancestrales de ceux-ci. Pédérastie, marriage des enfants, etc. Exibé, affiché aves le plus absence de pudeur dans les journaux télévises. Une manière de se justifier dans la “Guerre Juste”, pour ne dire dans la sainte “Croissade”, ne serait-ce qu’après le coup raté…


    Deuxièmement, les Russes, actuellement en conflit avec Ukranie, en annexant Crimée ô combien chère au commencement des Grandes Guerres Mondiales, crient aux scandales dans l’armée dUkranie: Prostitution, décalque exacte de ce qui s’est passé dans l’Armée Rouge. Un exorcisme aveugle.


    Dernièrement, pendant la tentative ratée de coup d’Etat turc, les islamistes engorgaient dans la rue les soldats récemment affectés et souvent ingorants de ce qui se passe exactement sur le terrain de putsch (une manoevre ou une exercise d’école, se demandaient-ils, selon leurs aveux). On demandait (comme insulte et parfois pendant le passage à l’acte) au sergents ou aux caporaux (astsubay) “s’il voulait se faire violer sexuellement comme leurs femmes”. Il faut préciser que l’expression de “femme de caporal” (astsubay karısı) connote une femme moderne, kemaliste, ne portant pas le foulard islamique.  J’accords que ce n’est pas une exemple meilleurs pour devenir “monnaie vivante”, car il s’agit d’une pratique très habituées des émeutes populaires les plus bas, et pas une stratégie très sophistiquée et “programmée” comme on voit dans les grands “pogromes” (exemple de viole des femmes musulmane par les Serbes en Bosnie, etc.)

    Malgrès tout “casus belli” des trop promettants belligérants bélliquex futures, quelques ébauches de principe pour s’auto-immuniser dans la résistance à venir et actuel…

   Conclusion:

     Dernièrement, je dirais en concluant que la pensée est peut-être la chose la plus a-sexuée, radicalement a-sexuée dans un corps sexué. Mais le langage n’en est pas pour autant. Le langage est le atterrissage de la pensée à son lieu, à son topos, son devenir sexué, son devenir-étant, mais un “étant mais qui n’est pas un étant parmis les étants” (Heidegger le disait pour Dasein).

    Donc, au-delà de toute considération empirique et de clair-évidence, je me sens au fond de mon coeur, suspendu qu’il est, tout poèt, c’est-à-dire le résistant.

Le 3 septembre 2016

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