La RévOctroyée du Monde
Ego hic nunc,
in a taxi station, at night, sorrow, épuisement et épanouissement, rien qu'une
bête qui ausculte vos arrêts et brandissements cardiaques, de loin, par voie
olfactive et subcérébral, par connivence occulte...
Le monde, tel
que nous nous entendions quand quelqu'un ou nous, nous nous disions le cosmos, forte hypothèse qui s'enlise et
entrave la question jamais demandée si l'obscurci n'était qu'un écran, à
l'instar d'hymen, une mince pellicule étourdissante de moi & de vers toi,
en soi.
Que Monsieur
Novalis chérît le premier baiser come philosophique (je suppose à la lune
mielleuse et croissante); c'est la thaumatzein
tant attendue de nos profs de philo vieillissants, en quête d'Aha Erleblis et d'evreuka's dont on n'a jamais entendus parler qu'au passé conditionnel
imparfait!
S'offrir l'un
des plus beaux commencements sans se relancer sur l'idée de l'idée qui
présupposerait rétrospectivement toujours une idée plus parfaite, ou un premier
moteur qui chercherait son point d'Archimède, ni une idée d'infini qui serait
plus parfaite que moi cogito et sans
don!
Si j'aurais eu la
possibilité de me donner comme tâche de passer à l'autre côté des choses, et avant
tout, de moi-même, de me passer outre, et toujours à reculons, et ainsi pouvoir
me croire à vérifier mon doxa comme la plus belle ortho-doxa de toutes prises de positions doxiques et thétiques.
Sans me
déchirer, me diviser, me scinder comme Janus,
à la fois comme moi-même et comme autre que moi-même, moi-même comme autrui, et
espérer de pouvoir jeter un regard de sképtomena,
de scépsis, et ceci sans une faveur
divine ni un don de nature ou de l'histoire qui me privilégierait de ce lieu.
Aurais-je
quelque chance de résoudre cette immense para-doxa, hors atteinte de toute
doctrine, alors que toutes ont tenté de la surmonter dans des batailles draconiennes:
que sais-je et que recherche-je dont je ne saurais rien et ne le reconnaîtra
quand je l'aurai trouvé, hélas impossible!
On n'a que trop
oublié ce qu'il nous revient à nous offrir non pas un monde mais un moi qui va
l'amener à son achèvement non pas convenablement à son télos ou à son entéléchie
qui nous aurait à attendre en sa fin qui nous est inconnue et à rechercher; mais
mettre fin à sa "thèse".
Et on n'a que
trop oublié aussi qu'en mettant entre parenthèse la thèse du monde (invariablement
et dans sa différence de la réponse à la question si c'est le monde qui se pose
ou c'est nous qui le postule), nous aurions dû avant tout nous mettre en suspens, nous
épargner de son jugement.
Opération bien
connue, quand on suppose le monde comme un animal-machine, une sorte de
Léviathan qui dans son automatisme irréfléchi, cherche à nous infléchir, et nous,
pas suffisamment forts de maîtriser quoi que ce soit que nos pensées: Àdieu la
RévOctroyée du monde à l'avantage de la nôtre!
À vrai dire, je
n'arrive pas à me décider ou à m'en concéder comme une grâce, un rayon vert, une
illumination ou une prosternation affligeante d'un moine qui suit les traces
d'un saint philosophant par coupure, sous couperet, le temps d'un rêve octroyé
ou d'une révolution permanente!
Mais c'est de la
phénoménologie "quantique des quantiques" pure! Après le 14ème jour ou phénomène observable
l'observateur s'y inclut pour s'auto-réfléchir en tant qu'à la fois sujet et
objet de l'observation d'une quasi-substance se transcendant son propre
phénomène, par une intrusion toujours plus en extension, sur le lit de lierre
de Khôra…
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