20.10.2020

Agonie et Ivory

 

Agonie et Ivory…

 

Il fallait et il faut avoir, ils auront dû d'abord avoir un peur affreux, et ensuite -ensuite l'arme- le décès subite par leurs armes, oui armes au feu, non leurs armes (bras) à eux et ils se furent sentis soulagés, jusqu'à crever par un obscure nuage des moustiques qui portèrent leur malheur.

 

Ce fût une longue marche et une courte histoire. Tant mots et souffles du vent, des tornades et des tourments, rien de cela ne subsista; que des morts et des vivants, ils se furent séparés par une jungle et ensuite un désert et un port vers la mer, ils quittèrent le continent avec leur butin.

 

Et comme tout fut dit, sans avoir besoin d'être dit,

futile, comme si l'on fût dans la guerre, virile, muette

et le mutisme de s'entredévorer, ô non rien de cela, facile

ils se furent tus, sureté en mer, hallucinations

et les brebis engorgés, languissamment et cruauté

ne pas être sûr et la cruauté réitérée…

 

Agonie et côte d'ivory (ivoire) port d'honte, porte de fontaine des innocents, des assassins, des sésames, des lilas sauvages, des Cézanne, des Manet, des menottes, des fauvismes picturaux, des intoxications exhibitionnistes, de morne-nés, des avortons, des exvotos, des serpents à dieu.

 

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