6.10.2020

Histoire des maladies mentales

 

Une Longue Histoire des maladies mentales,

Contée courtoisement pour les gens séniles


 "tout délire est religieux"

 (Deleuze&Guattari)


Aucune autre époque n'était mieux préparée, et pourvue des concepts et d'une héritage historique, gardée et étudiée, donc maintenue en actualité et actualisations des nouvelles pensées, mais aussitôt, du même tenant, s'être sentie non concernée ou immune devant et par un désastre: une surdétermination aveugle ou un aveuglement surdéterminé!

 

Chaque époque a ses aveuglements, les siens propres, et ses schèmes d'explications, de rationalisations, de mystifications, ses purges, ses exorcismes, ses pratiques hystériques, ses alibis, ses coupables, ses juges, ses guérisseurs; rien de nouveau sur le front ouest-est de la différance: immobile de tout part!

 

Cette antinomie d'historicité qui annihile son concept (Histoire) ne fait pas partie des antinomies kantiennes; elle n'est pas non plus (de) "l'histoire (triste) de la raison pure". Sommes-nous alors des schèmes squelettiques, ombres d'une dance macabre, qui tient lieu et nie le deuil, dans son travail?

 

Oui je sais que l'homme veut seulement vivre, gouter du printemps, et ne veut aucun obstacle ni épistémologique ni moral, encore moins ontologique; c'est à nous de lui préparer cet Éden à une coute moindre pour lui, sinon gracieusement, gratis, à l'échange de, sinon une belle éloquence, une dance.

 

J'aurais été d'accord avec les thèses du monde où un Héraclite, encore qu'il eût envouté par je ne sais quelle déesse de la guerre, soit démocratisé par un poète, et que nous touchons le fond pour remonter à la surface des choses lisses, sans scandalon pour personne, qui ne renaît girard  de rien!

 

On est communément consentant d'ailleurs que soit lui ou un autre lointain qui eût été envouté et pas nous, oh pas nous, qui eussent été des démocrates par politesse hypocrite, et que la remontée nous eût été loin, la surface fût dangereuse, et personne n'eût été à l'abri de rien que je jacasse.

 

Le prolétariat comme abstraction d'un fait massif qui atteint outre toute classe sociale, tout entendement des choses, la choséité même, comme l'autoproduit de l'humanité, non par erreur, mais par un élan vital de s'auto-immuniser contre et  avec l'élément à mettre facilement sur travail!

 

Que la paranoïa soit une indigestion maladive de l'indigène (des petites villes et des villageois indigènes) qui s'étend, encouragée par le fascisme (science; Husserl, etc.), mille facéties de la schizophrénie se répandent chez les plus démunis ou la haute bourgeoisie déchue (poésie, décadence, etc.)

 

[Paranoya  (sapkın derecede takıntılı kişilik) sıradan bir kasaba hastalığıdır; köylünün yerleşiğinde, kentlinin de varoşunda yerleşir; faşizm zemininde genişler  ve orta sınıfı yutar (kamu, ilim, Husserl); şizofreni ise daha ziyâde roman veya yüksek ve  düşmüş burjuvazide görülür (tasavvuf, şiir, seks, vs.)]

 

Umut Özen :

« Personalite (Kişilik) ile Paranoya aynı şey mi acaba? Korkunç bir tez. Şöyle anlatılabilir; ‘Elbette kendimizi korumak için Paranoya olacak, yoksa hayatta kalmayı nasıl başaracaktık’, mesele Kuşkunun gerçekliği değil, Gerçeği. »

 

Atakan Yrlmz:

« Lacan'ın doktora tezi:

"Kişilikle İlişkileri Açısından Paranoyak Psikoz" twitter.com/lacancircle/st… »

 

*

Et la mélancolie ?

 

-Avant d'être démocratisée comme « dépression », elle était celle qui a le droit (leur lot) tout au plus, ou devrait être en apparence un religieux ou un poète élitiste, romantique; peut-être un épiphénomène, ou seulement le résultat secondaire d'un trauma qui empêche d'y voir claire et penser; devenue aujourd’hui simplement « ennui »!

 

-La mélancolie même généralisée dans l'époque hellénistique, était toujours élitiste, côtoyant l'ataraxie stoïque, même apathie, liée á la beauté innocente, au repentir, au délaissement cynique; étranger à la véhémence du pharisaïsme réconfortant ou vindicatif des marchands du temple.

 

-La paranoïa de l'homme en suspicion, passionné de supériorité persuasive, argumentant pour se réconforter et avoir une supériorité devant un peuplade soumise et convaincue, ce fut avant le cartésianisme, le rationalisme théologique de la philosophie islamique, dépassant pauvres frères dévots, soumis et les juifs.

 

-Le doute cartésien, qui est l'autre nom de vouloir une garantie supplémentaire (une raison pour croire; contraire du schizo: Credo ad absurdum) a ses précurseurs en philosophie  islamique, qui a la vocation de  dépasser la parano orientale par la suppléance logique, méthodique d'Aristote: syllogisme fidei (de la foi)…

 

-Ce qui n'empêche pas que toute théologie rationnelle soit une acte supérieure de la parano, à la fois dépassement d'un doute ou d'une incrédulité et l'accomplissement ultime de l'idéal parano qui hait le pauvre-déchiré-mystique-schizo en communication intime avec Dieu; la fin de la foi en foi!

 

-Malgré immense temps écoulé depuis eux jusqu'à nous, ces analyses ne manquent pas de prouver que nous nous en soyons soit des fades soit des aigues copies, et que la foi soit un épiphénomène ou résultat d'une prise de position, souvent sans choix; tel confort d'une impensée!



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