Dénégations…
“In reality no
atheists exist; there are only idolaters. Atheism goes deep and suffers. It is
not light-hearted or full of grim hatred. It is an affirmation of God.”
- N. Berdyaev
[I taught Pierre Klossowski when he wrote "Sade,
Mon Prochain", was thinking also... And I think him today when I wrote
this message:]
Délire de
blasphème sert á réconforter l'esprit du sceptique, c'est sa manière de
s'affirmer dans ce qu'il feint désespérément (et sans ironie en plus) de nier
sans qu'il ne soit autrement en certitude; une servitude en somme autant á ses
penchants tristes qu'á son ennemi présumé.
Plus la négation est
affirmée, ou elle prend des chemins détournés, non pas pour esquiver quelques
interdits dont on aurait pu facilement éviter le superficiel hypocrite, mais
pour remédier le vide ou la kénose
paulinienne comme acquit d’un longue retrait,
abouti maintenant
à sa fin en direction de l'oblitération opérée d’abord avec les colifichets
enfantins suivant le souverain mal, nid d’intérêt ou d’amitié politique, sinon par
l’exaltation esthète blessée (ô blessed)
d’abord et trouvée ensuite son idole dans les ruines terrestres de l’esprit, ou
par le détours réfléchi d’un savant dans l’ère de résistance distancée même au
milieux de guerres de classe, des fratricides,
qui a le mérite au
moins d’éviter la promiscuité de marchandage avec le divin, le sans pareil, pour
s’en prendre aux pareils injustes ; plus
le séculaire en est d’exaucer les vœux du vieux monolithe s’offrant en retrait dans
ses révélations dont on ne reçoit que ce qui nous inter-esse, et de ses res extensa
et de ses res cogitans…
Ce que je
voudrais dire en somme que nous sommes en sommeil (d'un sommeil sans nom, cosmique
ou théologique, sinon dans le pire ou le meilleur des cas
"psychologique") sans remède, où la dénégation confirme toujours et
malgré soi ce qu’elle nie: tant d'édifices ainsi deviennent visibles comme
symptôme de civitas.
*
Und warum Turken sunt si unum,verum et bonum?
Et pourquoi dans
leur concept (chorismos), alors
qu'ils parlent toujours en pluriel (phollakos
legomena), sont subsumés en commun (koinètes) tous
ces biens, sans que rien d'autre de mal et de manque d'être ne s'y fassent
mélange dans leur pureté?
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