29.10.2020

Dénégations…

 

Dénégations…

 

In reality no atheists exist; there are only idolaters. Atheism goes deep and suffers. It is not light-hearted or full of grim hatred. It is an affirmation of God.”

- N. Berdyaev

 

[I taught Pierre Klossowski when he wrote "Sade, Mon Prochain", was thinking also... And I think him today when I wrote this message:]

 

Délire de blasphème sert á réconforter l'esprit du sceptique, c'est sa manière de s'affirmer dans ce qu'il feint désespérément (et sans ironie en plus) de nier sans qu'il ne soit autrement en certitude; une servitude en somme autant á ses penchants tristes qu'á son ennemi présumé.


Plus la négation est affirmée, ou elle prend des chemins détournés, non pas pour esquiver quelques interdits dont on aurait pu facilement éviter le superficiel hypocrite, mais pour remédier le vide ou la kénose paulinienne comme acquit d’un longue retrait,

abouti maintenant à sa fin en direction de l'oblitération opérée d’abord avec les colifichets enfantins suivant le souverain mal, nid d’intérêt ou d’amitié politique, sinon par l’exaltation esthète blessée (ô blessed) d’abord et trouvée ensuite son idole dans les ruines terrestres de l’esprit, ou par le détours réfléchi d’un savant dans l’ère de résistance distancée même au milieux de guerres de classe, des fratricides,

qui a le mérite au moins d’éviter la promiscuité de marchandage avec le divin, le sans pareil, pour s’en prendre aux pareils injustes ; plus le séculaire en est d’exaucer les vœux du vieux monolithe s’offrant en retrait dans ses révélations dont on ne reçoit que ce qui nous inter-esse, et de ses res extensa et  de ses res cogitans

 

Ce que je voudrais dire en somme que nous sommes en sommeil (d'un sommeil sans nom, cosmique ou théologique, sinon dans le pire ou le meilleur des cas "psychologique") sans remède, où la dénégation confirme toujours et malgré soi ce qu’elle nie: tant d'édifices ainsi deviennent visibles comme symptôme de civitas.


*

Und warum Turken sunt si unum,verum et bonum?

Et pourquoi dans leur concept (chorismos), alors qu'ils parlent toujours en pluriel (phollakos legomena), sont subsumés en commun (koinètes) tous ces biens, sans que rien d'autre de mal et de manque d'être ne s'y fassent mélange dans leur pureté?

 

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