En partance d’elle
vers elle…
(raccourcis)
Que devons-nous,
nous à la vérité à quoi nous, nous devons tout?
Nous-même ou la
vérité de nous-même?
Mais elle ne
nous ni appartient ni regard, elle n'a eu ni égard de nous-même ni désir d'être
regardée par nous;
elle n'est que
manifeste comme nous et elle-même, ni l'un ni l'autre.
La vérité se
dédouble en nous, sa vérité vraie et son hypo-critique semblante qui dit ou
annonce qu'elle est là où nous sommes en partance d'elle et vers elle, et nous
ordonne: "pars, quitte à me retrouver là où je ne te suis plus et tu iras plus
vite que moi, je t'attendrai à-venir!"
Ô dit la vérité,
donne-moi ta vérité dont je suis foisonnante et, à laquelle je me ressemble
tous les jours un peu plus, mais toujours en retard de venir au bout de tes
à-venir', ta destinée est encore loin de nous, où je jette à volontiers des
raccourcis annonçant ta fin assoiffée.
C'est par l'être
que je jurais et c'est par l'étant qu'on me répondait, c'est par le mot devenu
toxique dans toutes les langues que les subjectivités arrogantes ou falsifiantes,
s'autorisant des mots d'ordre
subcatégoriaux, dont se jubilait l'être parlant, postulant, mendiant,
conjurant!
Où que j’aille,
où que j’ai soif, où que je te doive un sou, en te devançant à te soulager
d’indignes capitaux gravés sur les murs de ta ville, ta demeure où que ça soit
dans les aitres, accordant le partage et la jointure pour distribuer et réparer
le on, tu appelles à sans appel d’un
ton gravitationnel tes déonta et mes méonta…
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