Une Brèche ouverte dans la pensée
depuis
Kant dans l’Onto-Théologie , et l’apparition en l’horizon d’une « haine
de la raison », « la misologie »…
Nous supposons
que dans la nature comme "naturée", il y a des dispositions, des
organisations d'un ensemble en concordance avec les parties qui la constituent,
et chaque partie concourt à une fin, comme l'instrument de celle-ci
invisible à première vue, qui est pourtant aussi la sienne.
Cette vision
rationnelle du monde, régie par ses propres lois, esquissée d'abord par le Stoa
comme un "Tout Cosmologique" ayant des propriétés métaphysiques dont
la causalité finale nous fait le défaut, sans qu'il ne cesse de s'enrouler
immanquablement sur lui-même: Plan d'Immanence.
D'où Deus sive Natura spinoziste, et le
fondement de base des rationalismes du XVIIIe siècle, chez Diderot surement, qui
lui donnait une confiance, même comme un Tout encore insondable mais
atteignable par la vision métaphysique, comme le ruban de Père Chastel, père de
Bande de Moebius!
Et ce monde
était encore relevable à l'Infini, d'où la conjonction de ses tracés, qui se
rejoindraient pour rendre encore plus rationnelles les parties qui sont encore
entachées du Mal, dans un horizon lointaine d'un plan d'harmonie préétablie
(Leibniz); fondement mathématique, l'infiniment grand!
Comment mais
comment une brèche aurait été ouverte comme une ultime blessure par Kant, dans
ce Plan d'Immanence, où toute confondue, à la fois rationnelle et ontologique,
dans une compréhension (verstehen)
plus ou moins devenue théologico-philosophique, tolérant le mal, la bassesse,
la folie, le maudit?
Ayant en toute
connaissance de la chose, ou cause, et de ce "plus" qui serait
jugement calculant, pesant sur l'homme, du "synthétique apriori" (ô nouvelle divinité!
remplaçant le regard rassemblant sous ses ailes de "skeptoména" -Athène), Kant cite d'abord le grand postulat
ancien:
"Dans les
dispositions naturelles d'un être organisé, dont la constitution est finalisée
en vue de la vie, nous posons le principe qu'il ne rencontre nul organe à
destination d'une fin quelconque qui ne soit en outre le plus adapté et le plus
approprié à cette fin" (Grundlegung zur Metaphysik der Sitten)
"Dès lors, si,
dans un être qui a une raison et une volonté, sa conservation, son bien-être
et, en un mot son bonheur
correspondait au but véritable de la nature, celle-ci aurait à cet égard fort mal arrangé les choses en
choisissant la raison de la créature pour réaliser son intention"
(Apparition en l’horizon
d’une « haine de la raison, de la Misologie »!
dans cette démonstration ad absurdum, à
contrario)
*
On a rempli soigneusement
la brèche ouverte avec du plâtre sans faille sous la lumière du jour, aussitôt
que la tâche finie et un plan d'immanence obtenu, dans la férocité d'une autre
nuit sans faille, une autre brèche est ouverte par un somnambule à reculons
laissant ses grossières traces…
*
Kaan Ökten :
« Nietzsche
gibi sorayım ben de:
Aynısını yaşamak
ister miydik bu hayatın, yeniden ve yeniden?
İstemezdik
sanırım... »
*
Me :
Soruyu açalım: Bir kere yaşayıp ölüyoruz ve sonrası hiçlik diye biliyoruz ya; Nietzsche efendi diyo, ya öyle olmasaydı, binlerce kere, defalarca, "aynı" yaşamın aynı badirelerini gene yaşasanız, gene aynı şeyleri mi seçer, aynı kararlar mı alırdınız; işte bu Kant'ın Kategorik Buyruğu!
Nietzsche'nin
Ebedi Döngü öğretisini eğer böyle anlamazsak, onu Felsefe'nin zaten zayıf
halkası olan Platon'un mitik Hatırlama Kuramından daha aşağı bir mite indirger;
Kant'ın "Evrensel Ahlâk yasası"nı, Stoa'nın Kozmolojik Bütün düşüncesini biçimselleştirmesinden soyutlamış gibi
oluruz.
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