2.11.2020

Une Brèche ouverte dans la pensée

 

Une Brèche ouverte dans la pensée

depuis Kant dans l’Onto-Théologie , et l’apparition en l’horizon d’une « haine de la raison », « la misologie »…

 

Nous supposons que dans la nature comme "naturée", il y a des dispositions, des organisations d'un ensemble en concordance avec les parties qui la constituent, et chaque partie concourt à une fin, comme l'instrument de celle-ci invisible à première vue, qui est pourtant aussi la sienne.

 

Cette vision rationnelle du monde, régie par ses propres lois, esquissée d'abord par le Stoa comme un "Tout Cosmologique" ayant des propriétés métaphysiques dont la causalité finale nous fait le défaut, sans qu'il ne cesse de s'enrouler immanquablement sur lui-même: Plan d'Immanence.

 

D'où Deus sive Natura spinoziste, et le fondement de base des rationalismes du XVIIIe siècle, chez Diderot surement, qui lui donnait une confiance, même comme un Tout encore insondable mais atteignable par la vision métaphysique, comme le ruban de Père Chastel, père de Bande de Moebius!

 

Et ce monde était encore relevable à l'Infini, d'où la conjonction de ses tracés, qui se rejoindraient pour rendre encore plus rationnelles les parties qui sont encore entachées du Mal, dans un horizon lointaine d'un plan d'harmonie préétablie (Leibniz); fondement mathématique, l'infiniment grand!

 

Comment mais comment une brèche aurait été ouverte comme une ultime blessure par Kant, dans ce Plan d'Immanence, où toute confondue, à la fois rationnelle et ontologique, dans une compréhension (verstehen) plus ou moins devenue théologico-philosophique, tolérant le mal, la bassesse, la folie, le maudit?

 

Ayant en toute connaissance de la chose, ou cause, et de ce "plus" qui serait jugement calculant, pesant sur l'homme, du "synthétique apriori" (ô nouvelle divinité! remplaçant le regard rassemblant sous ses ailes de "skeptoména" -Athène), Kant cite d'abord le grand postulat ancien:

 

"Dans les dispositions naturelles d'un être organisé, dont la constitution est finalisée en vue de la vie, nous posons le principe qu'il ne rencontre nul organe à destination d'une fin quelconque qui ne soit en outre le plus adapté et le plus approprié à cette fin" (Grundlegung zur Metaphysik der Sitten)

 

"Dès lors, si, dans un être qui a une raison et une volonté, sa conservation, son bien-être et, en un mot son bonheur correspondait au but véritable de la nature, celle-ci aurait à cet égard fort mal arrangé les choses en choisissant la raison de la créature pour réaliser son intention"

(Apparition en l’horizon d’une « haine de la raison, de la Misologie »! dans cette démonstration ad absurdum, à contrario)


*

On a rempli soigneusement la brèche ouverte avec du plâtre sans faille sous la lumière du jour, aussitôt que la tâche finie et un plan d'immanence obtenu, dans la férocité d'une autre nuit sans faille, une autre brèche est ouverte par un somnambule à reculons laissant ses grossières traces…


*

Kaan Ökten :

« Nietzsche gibi sorayım ben de:

Aynısını yaşamak ister miydik bu hayatın, yeniden ve yeniden?

İstemezdik sanırım... »

*

Me :

Soruyu açalım: Bir kere yaşayıp ölüyoruz ve sonrası hiçlik diye biliyoruz ya; Nietzsche efendi diyo, ya öyle olmasaydı, binlerce kere, defalarca, "aynı" yaşamın aynı badirelerini gene yaşasanız, gene aynı şeyleri mi seçer, aynı kararlar mı alırdınız; işte bu Kant'ın Kategorik Buyruğu!

Nietzsche'nin Ebedi Döngü öğretisini eğer böyle anlamazsak, onu Felsefe'nin zaten zayıf halkası olan Platon'un mitik Hatırlama Kuramından daha aşağı bir mite indirger; Kant'ın "Evrensel Ahlâk yasası"nı, Stoa'nın Kozmolojik Bütün düşüncesini biçimselleştirmesinden soyutlamış gibi oluruz.


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