15.11.2020

Excès

 

Excès:

Sur le nouveau concept du principe d’identité

 en amont et en naval 

 

Comment être avisé d'un excès de  choses ou des personnes sur elles-mêmes? L'induit-on de leurs aspects ou de leurs êtres, par la perception ou par la déduction? Comment les aligne-t-on dans la lignée ou dans le croisement des lignes qui vont pour se rejoindre à l'infini? Par hypothèse?

 

Sinon n'y va-t-il pas plutôt d’un flux, d’un passage entre deux arrêts, un remplissement du sens et l'autre, sa suspension, repos, vidange ou s'absenter, se faire attendre, sur une orbite qui s'avère être une bande Moebius où, à l'absence du signifié fixe et déterminable, le signifiant se flotte, se glisse.

 

Se tarder à soi-même, à son sens, à son adresse, qui se fait attendre, laisse à désirer, se languit dans des demi-phrases, absence, devenir imperceptible... Un rien qui demande à s'entretenir, se faire soigner, un rien qui clignote, dans le laps du temps d'un clin d'œil qui se recoupe.

 

Et quand se glisser s'avère une chute libre, transcendance descendante (en naval) qui se rejoint à son mouvement ascendant (en amont); et le passage lui-même un clin d'œil; voici que le mouvement s'incline vers son clinamen, conatus; et dans la déchirure de sa réitérabilité, enfermement, pâle reflet, perte!

 

Et cet objet en excès sur moi, plus connectable que tout mon étendu, ayant assumé le vicariat de mes sens, voire la connaissance qu'il a de moi, s'égalise ou se dépasse, en avance significative sur la mienne, son signataire et le destinateur en retrait, pour suppléer toujours déjà ma conscience.

 

Ne l’est-il pas circonstanciellement, dans notre époque, en toute circonspection du cœur et de la distraction différante du cerveau, cet ordinateur dont j’ai la connaissance approximative tient lieu de la conscience que j’ai de moi-même et par la médiation, celle des autres, dans une course à Achille où le principe d’identité dans son nouveau concept se réjouit d’une immuabilité elliptique et hypertextuelle, mais consécutivement reste sans suite, dans son mouvement fluidique interminable en amont et en naval.

 

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