9.11.2020

Lyotard ou la formule…

 

Lyotard ou la formule…

 

-“Kant was Foucault, Fichte was Derrida, Schelling was Lacan, Hegel Deleuze, Goethe was Guattari, Schopenhauer was Lyotard and Schlegel was Badiou. Even more, Novalis is Bataille, and Schopenhauer was Jacobi.” (@wired_gang)

-“wow they first arrive as tragedy, then as farce”… (@kitsumute)

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Me:

"Si l'on n'a pas été d'abord postmoderne, on n'aura pu jamais devenir moderne", selon la formule célèbre de Jean-François Lyotard.

Peut-être, Pascal ou Diderot était déjà Lyotard dans leurs temps...

 

« Les Mots et les choses » de Foucault est en quelque sorte "La Critique de la Raison Pure" de Kant, et "Le Capitalisme et la Schizophrénie (2 tomes) de Deleuze & Guattari est un renouveau de "La Phénoménologie de l'Esprit" de Hegel. Toute écriture est une ré-écriture de la différance.

 

-«Si la dialectique contient la moindre part de vérité, alors l'apparition de Lyotard leur a donné ce sens concret à tous » (@wired_gang)

 

Je ne suis pas sûr s'ils se dialectisent entre eux, ou restent séparés dans leurs discontinuités et références implicites; il y a surement des synthèses plutôt "passives" qu'active; mais chaque fois, ils font et suivent leurs époques. Ils temporent. Ils font faire venir, recueillent.

 

D'une époque où tout était relevable à l'infini (moment cartésien),ou á replier, á déplier en vue et pourvue de l'infini, où Kant vient à battre en brèche pour faire reconnaître les limites du fini; nous séjournons dans une époque de réitération de nos différends sur un plan du fini-illimité.

 

-« L'idée la plus intéressante serait la synthèse où les pensées différentes sont conservées dans leur différence, ou le mouvement de la référentialité déplié le chemin selon lequel suivre l'époque est lui-même de faire. La grande découverte du XXe siècle est que dans les limites de la finitude, il peut se reproduire et se dépasser, rendant la même finitude aussi insondable que l'était l'infini hypostasié pour les anciens.» (@vired_gang)

 

S'il n'y a personne (Da-sein, schize) à recueillir, il n'y a point ni à faire venir, ni le lieu d'espacement où les agencements élémentaires se structurent, venant de l'inhabitable à séjourner dans une expérience encore périlleuse, où un respect et la crainte s'avoisinent en proximité et distance.

 

En outre et par-dessus de tout, je devrais avouer ma gratitude et envers la pensée et la langue française dont vous ayez été à même de répondre, laquelle (ma koinè adoptée), après que la langue allemande eu retirée de se penser, pour se quereller chez les coqs de Héron de la quotidienneté!

 

Que la grâce disparue soit insuffisamment pensée, oui; mais rien á voir avec le postulat naturaliste de "conservation (persevere dans son être -Spinoza), bien-être, en un mot bonheur" (Kant), rien á voir que la grâce soit un moyen terme réconciliant la philo et la théologie, non!

 

Certainement, Spinoza, l'excommunié, lui-aussi bénéficiait dans son époque et son milieu, des accroches semblables, en identifiant Dieu (connu par Christ, sous le concept paulinien de "plérôme" -Présence, plénitude), renvoyant à la "Natura sive Deus", qui ne supporte pas le vide!

 

Que les hypothèses irréelles donnent lieu à une spéculation (même dans la logique de la théologie ir/rationnelle -reductio ad absurdum), d'où découle la réfutation prudente des mondes incompossibles chez Leibniz, comme triton genos du Sophiste, sont les préliminaires de la Méontologie.

 

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