Lyotard ou la formule…
-“Kant was
Foucault, Fichte was Derrida, Schelling was Lacan, Hegel Deleuze, Goethe was
Guattari, Schopenhauer was Lyotard and Schlegel was Badiou. Even more, Novalis
is Bataille, and Schopenhauer was Jacobi.” (@wired_gang)
-“wow they first
arrive as tragedy, then as farce”… (@kitsumute)
*
Me:
"Si l'on
n'a pas été d'abord postmoderne, on n'aura pu jamais devenir moderne",
selon la formule célèbre de Jean-François Lyotard.
Peut-être,
Pascal ou Diderot était déjà Lyotard dans leurs temps...
« Les Mots et les choses » de
Foucault est en quelque sorte "La
Critique de la Raison Pure" de Kant, et "Le Capitalisme et la Schizophrénie (2 tomes) de Deleuze & Guattari
est un renouveau de "La Phénoménologie
de l'Esprit" de Hegel. Toute écriture est une ré-écriture de la différance.
-«Si la
dialectique contient la moindre part de vérité, alors l'apparition de Lyotard
leur a donné ce sens concret à tous » (@wired_gang)
Je ne suis pas
sûr s'ils se dialectisent entre eux, ou restent séparés dans leurs
discontinuités et références implicites; il y a surement des synthèses plutôt
"passives" qu'active; mais chaque fois, ils font et suivent leurs époques.
Ils temporent. Ils font faire venir, recueillent.
D'une époque où
tout était relevable à l'infini (moment cartésien),ou á replier, á déplier en
vue et pourvue de l'infini, où Kant vient à battre en brèche pour faire
reconnaître les limites du fini; nous séjournons dans une époque de réitération de
nos différends sur un plan du fini-illimité.
-« L'idée la plus intéressante serait la
synthèse où les pensées différentes sont conservées dans leur différence, ou le
mouvement de la référentialité déplié le chemin selon lequel suivre l'époque
est lui-même de faire. La grande découverte du XXe siècle est que dans les
limites de la finitude, il peut se reproduire et se dépasser, rendant la
même finitude aussi insondable que l'était l'infini hypostasié pour les anciens.»
(@vired_gang)
S'il n'y a
personne (Da-sein, schize) à recueillir,
il n'y a point ni à faire venir, ni le lieu d'espacement où les agencements
élémentaires se structurent, venant de l'inhabitable à séjourner dans une expérience
encore périlleuse, où un respect et la crainte s'avoisinent en proximité et distance.
En outre et par-dessus
de tout, je devrais avouer ma gratitude et envers la pensée et la langue
française dont vous ayez été à même de répondre, laquelle (ma koinè adoptée), après que la langue
allemande eu retirée de se penser, pour se quereller chez les coqs de Héron de
la quotidienneté!
Que la grâce
disparue soit insuffisamment pensée, oui; mais rien á voir avec le postulat
naturaliste de "conservation (persevere
dans son être -Spinoza), bien-être, en un mot bonheur" (Kant), rien á voir
que la grâce soit un moyen terme réconciliant la philo et la théologie, non!
Certainement,
Spinoza, l'excommunié, lui-aussi bénéficiait dans son époque et son milieu, des
accroches semblables, en identifiant Dieu (connu par Christ, sous le concept
paulinien de "plérôme"
-Présence, plénitude), renvoyant à la "Natura
sive Deus", qui ne supporte pas le vide!
Que les hypothèses
irréelles donnent lieu à une spéculation (même dans la logique de la théologie
ir/rationnelle -reductio ad absurdum),
d'où découle la réfutation prudente des mondes incompossibles chez Leibniz,
comme triton genos du Sophiste, sont les préliminaires de la
Méontologie.
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