Gaïa Scienza :
Anankè
La chose, mais
laquelle? comme si par un énoncé dans sa simplicité grammaticale obéissant aux
lois de la terre et à ses césures, à ses rechutes, à la pesanteur, décrétant de
ses propres aveux qu'entre la chose et toi, le rapport, le passage, l'impasse, l'aporie,
c'est ainsi et pas autrement.
Et que ton
désir, ta volonté, tes vicissitudes, ta loi, tes droits de légiférer n'aient
aucun ressort, soient déjà déterminés par cet objet destinal devant lequel tu
n'as qu'à te décliner, à te sceller la parole ou à délier la langue pour un effort
liminale qui n'a aucun impact qu'en effet!
Et si par une
entente tacite inavouable que la concordance, je dirais le pire, une
Conciliation de fond, une pacte mal arrangée, une divorce mal consommée, une
ânerie sonnante, lamentable tableau de dresseur redressé ou la nudité dénudée
dont personne n'entend le glas, ni le sifflement!
Et de cette
faible édifice non pas toujours édifiant d'une denrée que la soif et la brisure
de la vie, juvéniles retardements, une lenteur obtuse et largesse expansive
immodulable s'affaisse devant ce moins que rien, mieux qu'être monumental
pierreux, est-ce oui ou me redresserai-tu?
Mais notre
libération viendra d'une toute autre brisure, non pas plus intime, ou moins
phénoménale, c'est dans le sein de la phénoménalité même, de la disjonction
entre le voir et le dire; et de cet interdit indépassable malgré tous nos
artéfacts, dont Toi, te consentiras-tu,
vierge?
Soient
impotables tes eaux, soient irrespirables tes aires, soient inhabitables tes
terres, dans tes zones interdites, décompte et escompte la vie, de plusieurs
millénaires, une persévérance dans l'être péremptoire, quoique tu ne sois pas
toujours amie aux nouveau-nés imputés de crime.
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