24.05.2024

“On cherche un psychanalyste!” -Les éléments d'une analyse

 

“On cherche un psychanalyste!”

Les éléments d'une analyse: "Advient-il?"

 

Les signes sautillants aux yeux, par voie d'effraction publique (pudique, pudentum, pudenta)

 

Terreaux sociaux (secours et césures):

 

1-      Dans la vie, on fait des rencontres, ou on se familiarise, on fait des échanges d'idées, et des interprétations sur le sens et l'étendue des termes psychanalytiques, etc., et puis, un jour…

2-      Ce jours-là, tu as un Ereigniss, ou Erlebniss, et tu lui demandes des conseils, ou un simple rencontre pour en ébaucher une analyse, au sens plein du terme; et là, il te dit, “j'ai d'autres choses à faire, j'ai des engagements, et puis, je n'ai pas encore eu ma licence;

3-      il te faudrait quelqu'un d'autre”. Et un silence, comme la grève de Weltanchauung. Les grisailles -dans la fête de Gaya Scienza! Appauvrissement du monde est convoqué et réaffirmé, plus triste que les vrais pauvres. (Fin de citation de mon "Aux Yeux d'Autrui")

De la champagne et du pin-up aux cakes, parce que c'est ma fête.

 

4-      Ces lignes-là, écrites le 18 mai, dans mon mémorandum (média social), et non pas pour l'intéressé, mais pour @osimadede  à qui je l'avais fait cas.

Lendemain, mon article "Bir Psikanalist aranıyor", révue et corriğée, augmentée, aussitôt publiée.

Nazim Hikmet avait raison: "Ne sen farkındasın ne polis farkında"… Surtout pas “toi”.

 

5-      "Toi", "moi" et la "police"... Amour triangulaire à Martin Buber, avec la sauce de Nazim.

Voilà les topoi d'un drame alléchant. Et best-sellers dans L'Orient Express à Gare de Sirkéchi.

La non-cognoscibilité, se vend toujours du côté transcendantal.

Misère à Gülhane (notre Versailles).

6-      On dirait un Freud dans le train (en rentrant de visite d'Italie, donc l'esprit rempli des images à l'italienne,&en profonde réflexion sur les "mœurs turques", tout en fondant "sa théorie" dont l'interdit (F)onctionne comme dans romans policiers d’Agathe à Pera Palace: et nous le re-voilà!

7-      Si ça se vente ou pas,ça s'invente sur le chemin: le transcendantale,et la non-cognoscibilité bien-sûr (non-concupiscible;ni en concubinage ni en hémorragie pour autrui d’être-exposé chez Levinas); non seulement triangulaire,mais quadrangulaire avec l'instance du publique: quatrième mur

8-      Justement, depuis deux jours, je cherchais en vain partout, le lieu où j'ai usé ce gros mot: cela s’intéresse aux philosophes. Comment la "transcendantale" (F)onctionne, en son meilleurs grammaire et orthographe; en oindre pour ne pas en pondre le signifié absent:

La loi chatouille l'esprit!

9-      Le quatrième mur dans la théâtre à l’italienne, où Ph. Sollers proposait de poser un miroir. Pour que ça imbrique, implique dans la kéryğme chiasmatique, non dans l’entassement des “pyramides humaines” (Sade) mais dans l’entrelacement du symbolique, plus que humain, délice et félicité de l’interdit “divin”.

10-      Comme je n'ai rien à perdre que mes chaînes; mais elles sont nombreuses, pas d’Ewigkeit, mais d'un nombre 'fini-illimité' (grand concept deleuzien à propos de Foucault, dont aucun français n'est au courant, comme Quai de geôle-Tournelles, ni Toi ni Loi, ni la Tôle), je dois m'enchaîner au sens lyotardien, faute de quoi n'advient. Il, Es, ça… Il n'advient, Es n'advient, Ça n'advient...

11-      Ce propos n’enchaînant qu’au 4e, “à Toi et à Loi”, les deux instances impénétrables et des mystères, à l’"insu de toi" et surtout dans leurs incognoscibilités "réciproquement dissymétriques"* (rapport à la loi du moi chez Kant), dont Nazim fait l’état (notre point commun, le Toit, intime avec le Grand Poète.

12-      Il reste cette jubilation de “fin de roman” qui s’adresse faussement à un psychanalyste (non pas fictif, au réel, par écrit), ou feigne de s’adresser à Lui, après avoir fait tout le travail de “Durcharbeitunğ” tout de seul, au seuil, en Eisamkeit, au seuil de tous les signifiants mobilisés et accélérés, qui remontent au surface, au début du roman, pour s’y faire s’écrire, au lieu même d’anonymat (quatrième mur, étant le lecteur possible du roman, donc tout en chacun) d’un cri adressé à un quidam, nommé passablement “Baran” (au réel), le réceptacle sensible d’une écoute dont le niveau de qualité m’a poussé –pro-pulsé, plutôt par un Zwang que par un simple Trieb “naturel, commun”, ce pauvre et égaré “philo-zoophe” que je suis.

13-      “Deux manières de philozoopher”, comme j’écrivais, dans une article intitulée “Violence de Supplément d’Âme”. Il reste à savoir, comment et dans quelle manière classer ce “pin-up” du 3e propos, dans cette page. Comment les approprier, faire la sienne, d’abord, cette “transcendantale” qui laisse un champ libre, d’une part, et l'accessoire, le supplément (ici, “pin-up” -pendu, ou pendentif?-, interdit par la loi, d’une époque où l’autre “graphe”, du “pornè”, barrait le passage des frontières à l’intérieur même de l’Europe -dont j’ai fait l’état dans un film intitulé “Européra”, il y a quatre ans, et qui n’a jamais vu le jour) d’autre part, dans une zoophilosophie ou le “philozoopher”, tout court (“tout au plus, on ne peut –espérer- que philosopher”, écrivait-il, Kant, lui-aussi, dans sa première Critique, “le philosophe n’étant qu’une instance dans l’idéal” (cf. “Architectonique de la Raison Pure”), au lieu de se prétendre, comme les autres, d’“être philosophe”, c’est-à-dire, de s’installer à la place vide de la transcendantale. (14)

 

15- C’est de cela qui découle le problème à analyser, ici, et dont j’essaie de trouver une “manière juste” pour le résoudre, sans conséquence, et malgré tout, me sens inexpérimenté” comme Socrate (voir, le début du (F)ilm, “Encornés de Corne d’Or” du 19 mai).

 

16- Merci. 

Treizième (propos) trahit toujours, révèle la levée de la Révélation (interdit), comme un renégat ou pire, celui de Dénégation, qui rend imperceptible la différence entre l’avant et l’après du Khairos (voir Ağamben), du Skandalon, d’où “le sublime consiste à être le plus bas de ce qui est du plus haut” (Lacan, “Encore”, p. 18).


17- (*) Pour cette expression, je vous envoie expressément, à ce qu'on écrit dans les "descriptions" de mon film: "ceci est l'illustration la plus fidèle de ce que j'appelle depuis longtemps "réciproquement dissymétrique", qui aurait quelque chose à voir avec le concept-catégorie kantien de "synthèse disjonctive"". Il s’agit d'une séquence filmique dans l'ouverture du film.

https://www.dailymotion.com/video/x8yh16g

18- "L'illustration la plus fidèle" (adéquation exacte?) d'une idée? C'est extrêmement rare qu'un philosophe (qui revendique de Kant) écrit quelque chose de semblable. En plus deux fois dans la même journée, et dans différentes occurrences: voir (11e point dans cette pağe).

19- Quant à mon dernier roman "Aux Yeux d'Autrui", j'ai utilisé une autre version, plus "dramatique" de cette expression: "la dissymétrie respectueuse", ou bien "respectueusement dissymétrique". En turc, "saygı içindeki bakışımsızlık". 

Il faut compter aussi une "disjonction respective".

20- Mais en français,il y a un adverbe encore plus précieux qui permet de dire "respectivement dissymétrique"; ici l'adverbe ne s'ajoute pas "synthétiquement" comme un attribut moral (en l'occurrence le "respect"), une morale qui se modèlerait d'abord sur la géométrie (more geometrico). En turc: "bilmukâbele bakışımsızlık", qui n'impose pas là, le respect, mais l'éveille, d'où l’inégalité et la "dissymétrie". Le respect s'éveille par l'indice ou l'indexe, la deixis éveillée: respect déictique (comme quand -8e point- nous écrivions "La loi chatouille l'esprit":  onction déictique d'eutukhia -bonheur-, alors, plutôt qu'un sentiment.


21- Sans s'apercevoir, il y a un "chat noir" qui a traversé le texte, en escalade (klimaz, en Gr.); car, probablement le mot récent turc pour dire la "dissymétrie", "bakışımsız" fut inspiré et dérivé d'un poème d'Ece Ayhan (1955?): "Bakışsız bir kedi kara"... (Un Chat Noir sans Regard). En bon philozoospher, il fallait faire cette remarque. Notre rapport à l'animal est toujours dissymétrique; d'un regard indifférent ou quémandeur.

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