26.05.2024

DÉ-CLOSION DÉ-VERROUILLER L’HISTOIRE

 

DÉ- CLOSION  

DÉ-VERROUILLER L’HISTOIRE


 Le 26 mai 2024 –après le film de “Encornés de Corne d’Or”, dont le titre était initialement “Ducat d’Istanbul Céleste*”[Ruhanî/ ökümenik İstanbul Dükalığı] –“ducat” renvoyant à la “monnaie”, à l’effigie du Duc,  dont il est question dans mon texte de 22 mai: “monnaie vivante” (autre nom de prostitué de Babel).

Donc deux textes successifs: le 22 (avant l’analyse du mot “klésis”** dans une dictionnaire du Grec au Turc,1961) et le texte d’une page (Tisch, table de loi, ou Stèle illisible) du 23 mai, qui ne dit plus rien, mais parle en langues (essentiellement le grec crypté, mais sous les apparences de l'anglais, du français, de l’allemand, et le mot “kulübe”en turc, qui vient de la même racine "klé", kilise / église, etc.):

Voici les premiers mots:

“Un Neandertal de naissance n’a de clés que ses genoux, ou ses joues…”

 (La première phrase d’A Key-note –un mot-clé- pour la conciergerie messianique de la rue Serdar-i Ekrem, de l’Eglise de Crimée d’Istanbul Céleste, le 23 mai 2024, précédé de “Comment trouve-t-on ‘casus belli’”? du 22 mai.

Donc les deux, serait l’objet d’un essai sur le concept de  klésis” messianique (voir Ğ. Agamben, “Le Temps qui reste”, p. 54-57; le passage chez Marx, de Stand hégélien au concept de “classe” –klésis- dont Max Weber est appelé au témoin)

Déjà, dans mon article “Üniversite veya Erdemin mutsuzlukları / L’Université, ou les Malheurs de la vertu” (première parution dans la revue Felsefeloğos, 2002?), sous ce titre très sadien, où  l’Université identifiée à cette pauvre “Justine”, en parlant du structure et de la destinée du “signe”, depuis son commencement inaugurale (qui renvoi à l’autre article dans le livre “Ğıyabında, Yerineler…” (Paradiğma, 2004), à ce premier pas “érectile” (homoerectus***) -"Kararlı bir Adımın Tarihi / L’Histoire d’un pas décisif"), je citais Lacan, qui parlait de “depuis Neandertal” (p.195), de son “idiotie” de pouvoir renfermer sur soi  -se faire s’envoyer- (une sorte de première citationalité (déjà, quote, ou "qua" des phénoménologues) dans l’expli-citation ou de la simple indication par un indicateur: un signe de signe, doppel signe). Les discussions dans ces pages se font sur non pas signe, mais de “savoir absolu” (pour nous, maintenant, das Ğleiche, l’équivoque  ou l’équivalent), s’il est dans la fin de l’histoire, ou depuis toujours-déjà là, et de possibilité du salut, ou du messianique:

(“o halde [Hegel’den beri], son iki yüz yıldır “mesihin gelmesi ğibi ‘mutlak bilgi’ beklentisi nasıl oluştu?”, p. 195)

Donc une ambiance "messianique" ou une perspective du "salut" y était déjà présent.

Mais le mot “Neandertal” me quettait, comme le mot”transcendantale” (dans la mesure où je les utilise, leurs contextes me quettent). Dans le texte “onto-politico-moral” du 22, il fait son apparition:

“petit monsieur” (…) s’essayerait dans “la causalité par la liberté”, etc. Et, “il y restera sans exemple, comme le premier homme [on parle du dernier homme, de moi, dans cette “(F)ich-tion”, de "moïette" au lieu d'Icheit],

Un Neandertal: un singe**** supérieur en chômage, qui cherche un point de raccrochage à son désir” [et trois lignes en bas], “comme le pire “symptôme” de son déclin, de sa perdition totale”. 

(Fin de l'auto-citation).

Alors, il faut lire ces trois pages attentivement, et tous ceux qui se sont précédés (comme film, Istanbul Céleste” comme le titre est barré, devenu “Encornés de Corne d’Or” –le titre du studio YouTube garde encore le paléonyme, sans barre ni croix) et s’en suivraient: “Bonne Nouvelle”  de la kérygme chiasmatique, et le “Rondo” du 24 mai, qui commence par “tourner en rond, en l’apprenti sorcier” (je m’occupe de Faust, et de Méphisto, la sorcellerie) sans prétexte que le texte, my mind, initialement écrit ("A Key-note"), avant la dico. (avant l'acquisition de la dictionnaire très spéciale qui tombe quasiment du ciel, c’était dans l'étale d'un sans-domicile-fixe, et il était momentanément absent, et je laissé à l’aveuglette, de l'argent, auto-évaluation du prix de la marchandise); là, on parle encore d’un Ur-texte (comme on parle d’un Ur-Faust de Goethe qui précéderait celui connu, depuis soixante ans), et de ce "Moussa, le tireur d’arc.

Et en cherchant autre chose, je tombe ce matin sur l’article en français d’Özğür Uçkan, ami ancien de Paris, qui aura déjà écrit sur “Abdal Moussa et Ğeyikli Baba” (Toplumbilim, 1992; dans la même revue, et dans le même numéro-1, moi-aussi, je présentais un article,p. 38, sur Hölderlin, recueilli ensuite dans mon premier livre "Ve Niçin (yine) Felsefe" de YKY, 1993, une année plus tard.

C’est trop p(o)ur ce beau matin, je ne peux plus; mais je vais continuer, et procéder par ORDRE! Sinon  la “perdition totale”. Özğür Uçkan, ami de toute notre génération, il est mort déjà depuis longtemps.

Je suis à terre, je suis atterré, et d’autant plus, fort “attelé”, fouetté, flagellé… Aux armes! Les désarmé.e.s…

 Soit béni, le “On” ou la singularité quelconque...


(*) Je sais bien que pour aucune ville sur terre, on ne peut user de cet adjectif, d'une promesse messianique, y comprise Jérusalem. Et j'ai changé le titre de-mon(iaque) (F)ilm avant de le publier. L’allégorie de Miraç (Ascension du Prophète), et ce qui s'en suit comme conséquence, le changement de direction (de cible, kıblè, de Jérusalem vers Mecque) ne nous apprend que cela même que la clé  cela.

(**) Bien-sûr que j'étais au courant des analyses de ce mot par Agamben, Le Temps qui reste, 2004, Payot&Rivage. Mais j'ai découvert un autre réseau sémantique dans la dico en question. Et la ré-lecture de ce matin, des lignes d'Agamben, si l'on puis dire, m'a fait ré-découvert moi-même, au point où je me perdais dans ce réseau sémantique. La "révélation", c'est plutôt là.

(***) Dans la pağe du 23 mai, on lit aussi le mot allemand Errichtunğ. Il ne faut absolument pas mésestimé tout trame érotique et erratique de ce texte, qui vient en quelque sorte, comme une réponse archaïsante au texte "politique" du 22 mai.

(****) Le voilà qu'un zoé traverse le texte, comme un signe promontoire, signe de "Bonne Nouvelle", en toute bonne Philozoophie. Rapport du singe au signe m'a toujours intéressé. Voir l'article sur la "Religion: deux ou trois choses que je sais d'elle", in Ğıyabında, yerineler (en commentant les vers de Mallarmé)

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