Quel Talion Incommensurable et Quelle Calvère !...

Quel Talion Incommensurable et Quelle Calvère !...

Fran Tirado : « This revolution is growing a new, robust generation of organizers and it is so damn beautiful to watch.”

«All in the name of people who have been forgotten and erased by this movement over and over again. This is largest trans-based protest in history. Grateful, grateful, grateful. »

Ce sont des phénomènes qui se donnent & se refuse à la pensée: une émancipation qui affirme un effacement possible & du des différences substantielles (race, sexe), en gardant (telles elles sont ainsi) et la race et l'opposition des sexes en les sur-dépassant dans une ironie de salut paulinienne.

Cette ironie de foi émancipatrice salutaire s'appellait autrefois la foi et le salut (la rédemption) était AVANT TOUT une chose de la pensée qui refuse une pensée impensée (pharisienne et utilitariste); et une solution pratique éthique à inventer (vie/ mort) était donc exigée au delà des lois.

Et autant que je sache, la nouvelle modification post moderne du sexe, précédée d'une modification de la pensée, en rapport critique avec l'imago du mâle et de femelle, fut autrefois une imposition de défertilisation en vue d'une servitude au désir tyrannique des despotes,  « volupteux orientaux »...

La chose courrante & tolérée par le luxe & l'iniquiété hors foi, par coutume seigneuriale de d'Ars érotica, (pratique de castration jouissive en Orient ; prohibitive & pénale, vindicative & même exorciste, et parfois par la mortification conjuratoire écclésiastique en Occident est maintenant devenu une « pratique » séculaire-médicale aux vues vénales (négose capitaliste des désirs).

Soit cérémonial & nuptial soit un procédé d'esclavage doméstique, l'Orient fut fortément culpabilisé par les libertés individuelles tant vantées de l'Occident, qui a maintenant la même plaie ouverte dans le rejéton qui se suspend au désir du maître capitaliste, subjugé & formé, tatoué à l’imago-castra...

Dérive dépassant l'ironie se consolide peut-être dans le fond paulinien de « réligion d'esclave » par excellence, dont la fausse note de talion vindicatif de l'esclave libéré ne se cache plus dans son pure mise en scène imitative, où l'esclave se conjure aussi, apparemment dans une émancipation violente, « politique ».

Le maître hypocrite, détenteur de la réligion blanche, subjugé dans le déjà-donné du capitalisme dont il hérite l'imago-bourreau de Passion, ouvre le chemin au Mont d'Olive où tout schizophrène, enchainé, afin qu’il puisse s'offrir en holocauste, par son propre aveux de (auto)vengeance: quel talion incommensurable et quelle Calvère!