26.06.2020

Best of the World...


BEST OF THE WORLD


“Leibniz didn’t say this was the best conceivable world, he said it’s the best of all POSSIBLE worlds.This year, I think, it becomes possible to narrow that down a bit further.”

[Leibniz n'a pas dit que c'était le meilleur monde imaginable, il a dit que c'était le meilleur de tous les mondes POSSIBLES.Cette année, je pense, il devient possible de restreindre cela un peu plus loin.]

« We’re living in the best world that it’s possible that this world could be. Or, more simply, this is the world we live in. »

Me:
Imaginons que notre monde est un monde qui prend sa réalité (presqu’irréel) déjà rare d'une éventaille des possibles très larges (qui ne sont -plus/ pas encore/ même pas -du tout- mondes), et nous les connaissons pas tous (ni en tant que réel ni en tant que possible selon notre concept du possible),

ils peuvent être impossibles possibles ou seulement possibles comme possible, et certains ne seront/ étaient jamais réel ; ou encore on peut imaginer une éventaille du possible qu’on ne peut même pas imaginer la complexité -la complication-, ne serait-ce que dans l’interaction entre les possibles qui se compliquent entre eux, ou leurs surdéterminations, et qui,

serait une fois accomplie en tant que nouveau concept « réalisé » du possible, agirait désormais, sur à la fois le possible comme possible et sur le réel (presqu’irréel), et qui peut –en droit- changer la direction de son « accomplissement » prévu, supposé prévisible, comme la loi, le savoir, etc.

Et cela, par la seule qualité d’être réel (pour nous, à moins que nous ne soyons sûre de sa réalité, distinguée de son irréalité) aurait-il encore/ aussi la qualité de « meilleur » ? Serait-il seulement « mieux que rien », ou « pire qu’impossible », etc. ?

Rien ne se décide d’avance, sauf au cas où les dès sont jetés d’avance, et nous prévoyons clairement notre fin, mais s’ils continuent à se proliférer comme créant des nouvelles configurations[1] par les interactivités des « possibles », lesquels encore in-imaginables, l’indécidabilité se ferait défi aussi à la morale et la métaphysique...


[1] Au sens où Heidegger distingue les complexités : “Le pierre n’a pas de monde; l’animal est pauvre en monde; l’homme est configurateur du monde”. Celui qui configure son monde de possibilité est digne de le recevoir à sa mesure…

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