3.07.2021

« Phraser »

 

« Phraser »

 

"Phraser" étant une pratique ancrée à l'usage du langage se sépare indéfiniment de lui, ne découpe pas seulement des paysages picturaux, mais en dessine un autre, sinon en syncope témoigne de l'indicible, de l’évènement survenu dont le langage y échoue, sursaute par protension.

Se refaire -une communauté, quelque peu abstrait encore, rien à voir avec un constructionnisme, mais à l'ancrage de facere et d'agere, se relève d'une itérabilité des phraser; une garde-mémoire générative dont la perte se consomme en chanson, culture, trace mimético-mnémique d'une race.

Toute ontologie de multiplicité, soit une manière de dire, l'euphémisme ou le langage de conflit, différend, soit voué à l'auto-annihilation comme postulat tant exigé de l'unité transcendantale, qui n'est trouvée son lieu privilégié qu'en champ de purification (crime organisé par l'État).

Certes, il y a -et de plus en plus- des "régimes des phrases"; et les articuler n'a pas été toujours en bain de sang, mais d'abord en un fou rire: Toute régime est un tabou et un totem, un interdit et délimitation, frontière et une idole de dire -vrai étant secondaire, un facere comique.

Je cogite, donc j'annihile  -et je suis libre-, et si l'autre cogite -ne serait-ce que par le regard- je suis encore plus annihilé et je réagis (je suis autonome comme négatif de l'hétéronomie subie), si l'autre chante, je m'échappe, je m'en fuis; phraser, crier, hurler, gémir: Souffle!

 

1.07.2021

Rêveur concept d'archie-écriture

 

Rêveur concept d'archie-écriture

 

Culbute théorique et la culture de riposte; une ancestrale  cérémonie de "je vous juge, et vous êtes déjà un pendu ambulant" dans le culte de Deutéronome et son rapport aux Véda tribulations tributaires de seigneuries en ancien monde. Une contribution philanthropique des Samaritaines.

Je prendrai à la lettre, l'expression d'archie-écriture qui neutraliserait l'expression consacrée de "sainte-écritures"(dans le sens d'évaluation spinoziste de T.T.P.), par ce qui arrive à la littérature à Joyce, qui serait un "rassemblement" -contrairement à la Science- selon Foucault.

Faut-il ajouter que ce "rassemblement" en forme faussement "livre" (à la Mallarmé) est l'impossibilité même qui s'écrit en marge étroite et éloignée du scientisme (maladie d'une philosophie, entre autres), laborieux travail d'arche sonore crypté, sans sacré malgré sa vocation durable?

Et cette honteuse institution d'être obligé de signer de son propre nom un "livre", quel monstrueux péché qui fait naître la littérature audacieuse de son "fiat lux" avant de se ternir sur les étagères poussiéreuses de l'autobiographie d'une signature, pire encore d'une vie biologique!

Et cette somptueuse, mais humainement (quasiment!) plausible solution (trop sérieuse tache, malgré rocambolesque récit d'incarnation rêveuse du néo-platonisme) vient d'Augustin, contre les fabulations savantes mais sceptiques des historiettes arabes en mille facéties. Ô Seigneur!

À dire vrai de l'archie-vraie (telle qu'elle est archivée), le soi-disant et rêveur concept d'archie-écriture a eu toujours ses propres histoires, ses pratiquants, ses lieux institutionnalisés d'élaboration autrement grammairiens et surtout familiaux, touchant au sexe et aux générations.

Sa loi est donc l'oubli, la segmentarité, par fragment, mort, nouveau-né, mort-né, remembrance (remember; ressouvenir), fadeur, folie, fureur (fever) de vérité, l'interdit, l'impossible, le regard aveugle, vide mais responsable d'aujourd'hui, une latence, spectralité de la trace.

 

9.05.2021

Deus Faber, notre maître usurier

 

Le 9 mai 2021

 

Deus Faber, notre maître usurier

 

Nos outils, instruments, machination segmentaire de sphère anthropocène, dit-on, sont des prolongements de nos organes sensorimoteurs qui avaient déjà virtuellement leurs lignes de développement; dispersés, n'ont point possibilité d'auto-réflexion autre que leur positionnement aveugle.

Nos sens touchés à leurs limites intérieures sont extériorisés, dit-on, par la force réactivée de trace réitérable, donnent par la voie difficile de réflexion une impression d'histoire, de sens, même d’infini, alors que ce qui se disperse en cendre, un spéculum du Deus Faber, notre maître usurier.

Cette bête, Léviathan, ou ce Golem, involontairement créé et laissé comme un déchet, fonctionnant en aveuglette et sans autre esprit qu'un souvenir vague et fade d'une occurrence qui attend en vain sa plérôma de sens, à travers ses récurrences, est un mort immémoriale en sa survie.

Autrefois un monstre marin, ou un réseau aérospatial, jamais maître du temps, mais l'accaparant; une nouvelle étendue, homogène et uniforme, outrepassant toutes les frontières, certes contingentes, prolonge ses mains visibles sur concretum et absurdum des nations enclavées d'autrefois.

Une métaphore microbiologique, certes pas encore dépassée, vu la pandémie si attendue,"contagion"  -ou "contamination" à l'âge de radioactivité-  sont des cas particuliers à l'échelle de l'universum; peuples enclavés et en chômage, voués au désœuvrement, intimement consolidés par le contrôle.

 

Certes, ce ne fut pas la première fois, cette consolidation uniformisante dans l'histoire; malgré la segmentarité, il y aurait un agencement secret, dit-on; et j'étais déjà horrifié par la constatation qu'il y ait qu’une seule race sur la  terre, et donc qu’il y eût une extermination massive contre la nature.

 

Çoraklık ve Tutunuş

 

9 mayıs 2021

 

Çoraklık ve Tutunuş

 

« Van Gogh, kardeşi Teo’ya yazdığı bir mektubunda der ki ; Bu dünyaya bakarak Tanrı hakkında karar vermeyebiliriz belki de.., Tanrı’nın ilerde yapacağı daha güzel bir dünya için bu ilk desen denemesiydi.. »

Alıntılayan @freudunkirpisi

*

İnsan sonluluğun bağrındaki çeşitlilik içinde harmoni içinde yaşamasını bilemedi ve tatlı tatlı esen rüzgârda salınan ve ona gölgelik yapan dallar ondan alınarak kendisine sonsuzluğun ve Tanrı'nın bahşinin geri çekildiği çetin ve zorlu bir çoraklığı bırakıldı: Tanrı burada ve şimdi ceza verdi.

Bu dünya, önceki ve sonraki haliyle, oluşmakta yani yok olmaktaki haliyle, kesin ama bizim tarafımızdan tam bilinmeyen sonsuzluğun yasaları tarafından yargılandı; bu dünya, Tanrı'nın aslında daha iyisini yapabileceğine dair bir hükme sebep olarak Tanrı'yı yargılamamıza vesile oldu.

Sonlu insan kendinde sonsuzluğun yasalarına dair bir ilkeyi barındırdığı vehmine kapılarak bağrında -bir an (kaç bin an ?)- bilinçsiz ve masum bir umarısız mutluluk içinde yaşadığı sonluluğu sonsuzluğun ve Tanrı'nın çoraklığına -zamandaki bir ilkeye tutunarak- yeğ tuttu: Veriliyle yetinmedi

İnsan, kendini insan (ins) olarak bildiği andan itibaren cins'lerden ayrı tuttu; sonluluğu yeğlediğinde sonsuzluğun çoraklığına, sonsuzluğu yeğlediğinde sonluluğun şimdi ve gelecekteki yıkımına maruz kaldı; Tanrı insana bir ikâmet vermedi; kaygan bir zeminin uçurumuna düşmesi için bıraktı

Topluca düşmekte olan insan tutunmayı sever; sonsuzluğun çoraklığına çekildiğini bilir ve bu çoraklığı kendisinin yarattığını görüp ürker; sonluluğun açtığı arayüzlerine, önce şeylere, yıkımlarında da en çok insana tutunur -okşama ile topluca düşme duygusu tutunma refleksiyle ifşa olur.

*

« Sıradana gizemli bir görünüş, sonluya sonsuz

bir anlam vererek onu romantikleştiririm.

insanın kendisini bir hayale kaptırdığı an ile seyrettiği nesnelerin içine gömüldüğü ahenkli çokluk karşısında aynı anda sonsuz, akla sığmaz duygular yaşadığı zamanlar için...”

 

Novalis, Fragmanlar

Alıntılayan  @ufuk_kah

7.05.2021

Fictionnalité d'un bios

 

Le 7 May 2021

Fictionnalité d'un bios

 

De deux choses l'une, qui ne s'excluent pas; 1) il n'y aurait donc aucun autre moyen possible que des ruines (de l'esprit, du mémoire, des mots, et de quelques autres dispositifs encore à ré-inventer) pour (se) restituer son propre mémoire qui serait digne du nom d'auto-bio-graphie;

tache près-qu’impossible ou peine perdue pour (se) donner une image ressemblante du soi, du "moi" pourtant si familier, mais aliéné au cours du bios théoréticos, dans prattein de praxis forcément social, cruellement politique; 2) il n'y aurait que des récits des autres en son absence.

Horrifié ou glorifié de ce qui y sort, tel ou tel récit, forcément fictif, impure,    abîmé par rides ou par ornements qui s'offrent à la vue pour s'y mieux ressortir ou rendre assorti avec, dans l'enchaînement des maillons manquants qui sautent aux yeux dans le clair-obscure du portrait

Malgré un certaine gout appris de mélancolie ou de joie encore mieux appris devant l'horrible vide de destruction, d'auto-annihilation; la vie perdue se montre dans la laideur de sourire des dents manquants, un comique de situation successif et désordonné, qui se veut effacer sa/ns trace

Dans ce comique tragique, corps atteint, esprit atteint, et même les deux gravement atteint d'une fièvre, dont le lieu est l'entrelace; stricture de l'étranglement des consonnes virtuelles en série et de voyelles de joie et des cris échappés en fou rires devant l’étrangeté de l'inattendu

Le respect dû non pas seulement à la personne (comme exemple) humaine, à l'entrelace, c'est encore peu dit; c'est dans cet en-core que le cri étouffé réside; car les lignes virtuelles des consonnes (livres pas encore lus, spectres) et les voyelles, peu que lues et non digérées font Geist!

Et oui les affinités sélectives, les élues d'un soir d'une vie, relus, font retour de leurs fonctions fonctionnantes en fictivité d'un automne printanière, dont la fraîcheur fait du mal au bout du nez de la jeunesse hâtive ou encore feignante, toujours en lasse dans ses lacets, piégée.

En attendant certes non pas figure-messie, mais d'autres stratégies d'écriture et de greffe, de graphein, portrait, zoégraphie, nous en consommons une en nous nous y consumant, celle strictement interdit d'avaler comme un âpres médicament pyrho-pharmaceutique: fictionnalité d'un bios.

5.05.2021

Genèse de l’œil sans esprit

 

Genèse de l’œil sans esprit

 

Au départ du départ reparti à tout le monde selon équité et iniquité, Je n'avait qu'une bonne distance imperceptible entre le corps de son être de corporéité et sa simple vue dépourvue d'esprit;pris ou surpris par cette distance par l'événement-monde qui apparaissait dans son apparaître.

Je n'ai plus de Gegenstand ni d'entourage, je ne suis rien de moins "hanté par le monde", Je ne permet pas qu'ils/ elles, le premier venu insigne me transperce la vue et me capte ma captivité en cavité, je lui bloque l’entier-té de monde et je le dissèque par pure curiosité adamantine.

Je est impassible au vu d'esprit, obscurci en plein lumière, fermé au clair-obscure des profondeurs, pourfendu à la vue binoculaire, sémantiqué par les pré-catégoriaux actes de besogne en aspergé d'un faisceau de lumen calculable par l'angle sur le cercle d’ubiquité arrondi esplace.

Je n'ai rien demandé à Dieu plus qu'il soit démontré au plus vite devant ou auprès de ses troupeaux, selon ses besognes en argile, et qui soit modelé sur mes exigences les plus simples d’icône en plastique, aie courage de soi et quel qu'il soit, qu'il se montre en fissure carnivore.

J'ai usé sans m'apercevoir des talismans et carni-dévoré quelques lugubres dieux en état de naissance, et par la symbiose de sa naissance dont la mise-en-scène hyper-endure la persévérance de mes nerfs, il suffoquait d'une peine perdue à l'aisance de la constellation stellaire en chute.

S'il n'a plus de firmament, c'est la faute à qui que Kant non lu; s'il a eu encore une étoile et ses animaux à bipède, binoculaires de face et capables de ne plus voir les profondeurs de pourfendre, et aucun monument d'invagination de suffocation abyssale, quelle heure sonnerait-elle?

Par la vertu de ne pouvoir voir l'autre côté des choses, ni la successivité temporelle, réfractaire à l'espacement en permanence, n'ayant d'autre vue qu'en survole pour se feindre dans la cavité de caverne, suspendu aux houleuses vagues alléchantes, j'ai mes courbes en fourbes cuites.

Que chacun se trouve-là, disséqué par la surface qu'on nomme chair, et bien cuite, se distille une autre apparence, certes, prolongement de vue tactile en dispositif, action passive à distance, paix? Je m'en doute et régresse dans la genèse; Dieux s'incarne en nous par virale pré-séance.

Par quelle immonde pitié la science servile dans son plus profonde impensé, toujours insouciante et jurée (sans injuriée) à ne comprendre rien de rien; un moindre d'être explore le temps et l'espace, indûment caricaturié de soi, heureuses technicités de passe-temps dépourvues d'elle.

Pauvre populas, riche en envergure et en étendue; et de réaction timide -forcément en distance-, riche de blé envoyé aux lugubres compost-elles, en pérégrination outre-nationales, suspendu à son mimétisme de ressemblance, déduite par la filialité niée, en horde émancipé d'auto-horripilé.

 

2.05.2021

De Profundis de l'amitié

 

Le 2 mai 2021

 

De Profundis de l'amitié

 

J'aurai voulu reprendre et déconstruire ou ré-conjoncturer juste-ment ces termes "ami", ami.e.s de mes amis; la rencontre, la préférence, l’affinité sélective ou non, l’attraction, la répulsion; autre que moi, absolument autre, étranger, ennemi, monstre; mais aussi une amitié combinatoire en contrepoint: Un art de Fugue!

 

Termes pourtant bien connus et soi-disant supprimés et rendus en une unité supérieur  (subsumés) dans la vague (quoique rigoureuse) description phénoménologique, "neutralisé" sous le terme d'"intersubjectivité", pour un élan de sortir du solipsisme de l'ego; mais "dés-affectés" dans une idéalité du sens.

 

D'abord, au profit formel de "catégoriser" (datifs, accusatifs, etc), afin de grammaticaliser les topois des ami.e.s, ils sont encore désincarnés, rendus et réduits à leur multiplicité "maîtrisable", comme dans une langue (nationale, naturelle), séparés des actes de parole et d'idiomaticité.

 

On ne sait pas encore si "ma blessure me précéderait" ou c'est toujours (un) Toi qui me blesse; ou la plaie  -sous l'emblème de "stigmata"-  comme spectre qui en sait plus long que moi, me conjoncture en affecte dés-affecté du signe dont je profère des paroles et gesticule en postures. En pourpre, je dirais…

 

On dit que l'amitié se fait par le choix, la préférence, un acte libre de praxis social, non mélangé avec l'obscure pulsion d’Éros, libre des hostilités; un acte délibéré et mené, ménagé ensemble, et un mesure et une stratégie la guide: et cela commence d’abord par non se communier, mais par se communiquer.

 

Libérée des obligations ("munuus" de la communauté), elle se mesure donc seulement dans l'acte libre -mais souvent tordu, idiomatisé de parole d'un certain "communiquer" pour en créer dans sa propre "communion", ses propres engagements, ses points d'ancrages, ses "nœuds" noématiques.

 

Souvent promulguée et conseillée, l'amitié n'est pourtant  existe qu'à la proximité de menace d'hostilité de hôte, d'autres, de lieux d'accueil de prédilection, des préférences mesurées, pesées, parfois pesantes; elle est assouvie d'une recherche mimétique curieuse de l'autre, imité.

 

Elle se consomme mieux dans la dé-munition (démuniement, dénuement), parmi les plus démunis, que dans des lieux de faste; quoique fête ou festin, célébration du destin bien mené de se libérer d'une tache d'obligation; elle se nourrit de solidarité en ces mêmes taches; "être en l’obligeance de" tout labourer.

 

Amitié en présence et dans la non-présence, en vie et après la mort d'autrui (vrai pierre philosophale de l'amitié). Voilà une obligation comme un acte d'amour: "soyez en l'obligeance envers ami, ayez l'obligeance d'entretenir ses orphelin.e.s après son défunt": De Profundis de l'amitié!

 

 

29.04.2021

Différance: Bir Güç Oyunu…

 

29 Nisan 2021

 

Différance[1]: Bir Güç Oyunu…

(Yapıçözümün bir Yapıçözüm Denemesi)

 

"Biçim, ancak gücü kendi içerisinden anlayacak gücümüz, yani yaratma gücümüz kalmadığında büyüler."

 

| Jacques Derrida

 

Biçim denilen, ve bize öyle gelen şey, aslında içine tam olarak nufûz edemediğimiz, örtük de olmayan, "zamansal", i.e. nerede başlayıp nerede bittiği (sınırları) de tam kestirilemeyen bir “güç oyunu”dur; ve bu oyundan bize ancak "uzamsal" olarak anlık bir görüngüsünü sunduğu için -bir "ikon" gibi- büyüler.

Dahası, saf güç -kendinde ve kendi için- anlaşılamaz, içine nufûz edilemez; bizim "güç oyunu" tâbir ettiğimiz şey de aslında bir "biçim", "güç-biçimi"dir; ve ancak biçim anlaşılabilir (anlayış gücünün altına düşer); bu kapma ve kapılma anı (anlamanın derecelerine göre), yine zamansaldır.

Daha açık tâbirle, biçim her zaman onu yöneten ilkeleri saklı veya örtük tutan zamansal bir gücün göstergesi, tezâhür biçimi olarak "bizim-için"dir; aşkınsal gücümüzün bir göstergesi, etkinliğidir: Doğada (kendinde) biçim "yoktur"; sadece "güç/ zaman" "vardır"; ve onu tam göremeyiz.

Modernler (Leibniz, Kant) "güç"ten (bilinebilir, hissedilebilir olması bakımından) "differansiyel" olarak (komparatif hesap) söz etmesini "bildiler": Aristocu "dunamis" varsayımı "düzeltildi" (farka tâbii kılındı): Biçim, gücün bilinebilirlik nedeni (ratio cognoscendi'si) haline geldi.

Bence, ilk kez Kant'ın "Dinamik Yüce" anlatısında "güç" iki nesnel entite'nin karşılaşmasından belirtik olan "fark" tanımından çıkarak; ben ve güç; ben ve Doğa; Ben (artık doğa ile aynı kumaştan biçilmemiş) ve Fark, haline geldi: Kendinin kendinle farkı olarak, saf Fark olarak güç: Biçim

Şüphesiz bu anlatıyı; Gücün ve Biçimin bir tarihi olduğunu, onun zamansallığının yasaları (diyalektik) olduğunu biz Hegel'den itibaren "bilebilir" hale geldik ("Güç ve Anlayış gücü" anlatısı): Biçimi üreten güç, ve gücü bilinebilir kılan biçim'de yadsıma ('nın yadsıması) serüveni...

Kant gücün bir Kraft (yeti) olduğunu "fark"etti; Hegel bu Kraft'ı (ki artık Geist) devinimi (Tarihsel kinesis) içinde doğru okudu. Ancak Heidegger'le "güç" (dunamis), Doğa (bilimi) ve "Kraft" (epistemoloji) indirgeme-biçim-lerinden çıkılıp Varlık -Güc'ün en eski Yeni adı- ve ondaki fark (varolan) oldu.

Zannımca, Deleuze'ün "Fark ve Yineleme"sinden sonra Derrida bu serüvenin mirasını tek bir kelimede, "différance" (ayıram)'da işaretlemek istedi; aslında Güç ve Biçim Metafiziğinin (çoktan başlamış) yapıçözümünün son evresini sundu: Göstergesi (biçimleri) silinen Fark (Güç) oyunu...



[1] Ayıram.

20.04.2021

De Chôra à la Différance

 

Le 19 Avril 2021

 

De Chôra à la Différance

Grand Crible

« C'était son heure alors, celle du sablier, du grand crible... »

 

*Is the word indifferance here intended as a Derridean play on words? (@the_nust)

Il y a des nuits (comme celle-ci) où toutes les vaches sont (semblent être) grises, mais on sait (aperçoit) qu'elles ne le sont pas en faite. La différance précéderait (toujours) ontologiquement l'indifférance, alors que celle-ci la précède, dit-on, épistémologiquement, comme après-coup.

*Ontological indifference/indifferance - is that a thing?

Certainement pas. Il me semble que la différance est le nom de ce qui précéderait avant tout cette distinction entre l'ontologie et l'épistémologie. Mais en quoi elle n'est pas (ou en deçà de) l'ontologie, est un mystère, que j'essaie d'entamer par Méontologie (lui, par H'antologie).

 

La différance ne peut en tout cas d'avoir un contraire (elle est déjà et d'avance contrarié en elle-même), comme "indifférance". Mais elle est lieu même de toute négation possible, zone d'indifféran.c/t.iation, une mêmeté qui se contredit dans son espacement-temporal; divisionnaire.

*Lovely. Differance as a zone of indifference - now that's something.

Un aveuglement nécessaire, par trop de lumière, ou "masse" indifférenciée (crue), comme le lieu de différentiation (modelée encore -par quelques améliorations rhétoriques-  sur la "Chôra", dont Hegel a su exploitée le principe de sélection, du "grand crible", par la "négation").

 

15.04.2021

HYMNE À HÖLDERLIN

 

le 15 Avril 2021

 

HYMNE À HÖLDERLIN

 

Ce qui demeure, a demeuré et demeurera, c'est "moi" qui le fond, et ce depuis toujours, notre toujours, tout confondu, tous, la terre, le ciel, les eaux et cet air toxique; et l'espace et le temps, aprioriques; forcément historiques, depuis que nous fûmes en séjour un dialogue les uns pour les autres.

Depuis que je suis transcendantalement con-fondu, un universum fondé -bien avant d'être fondé philosophiquement en spéculum de la spéculation- poétiquement en toute facticité de l'histoire de la terre habitée, gagnée de terrain en fictivité de rêves au demeurant et en expansion in virtu.

C'est forcément dans le délire d'un songe, le pire encore, dans les songes d'autrui, comme la loi du genre, gangrenée que nous habitons la terre, rendue habitable par le moi subi et conquérant des horizons encore plus somnambulesque qu'évidence vide de mortalité toujours renaissante, fraiche.

Le divers  (Manifold)  m'a toujours diverti en divertissement diverse des danses nuptiales sur une nappe de souvenir en horizon aussi inatteignable que féroce de Sa sur-venue toujours révélée et éveillée en moi une curiosité encore plus vide de divertissement en culbute et prières.

J'habite chez moi, chez Zweichen (entre-deux) sur un fond abyssal dont je suis tenu obligé de tenir deux côtés sans pouvoir synthétiser en un bricolage de patchwork audible par la présence non-parlant et pas encore entendue par la voix, mais s'est écriée depuis que le vide a horrifié.

 

J'habite la Terre, j'habite la Terre, que mon Dieu c'est horripilant, aie moi de pitié, Toi insouciant, en ton divers distrait et somnambulant dans ton omniscience dont la partie visible et non pas encore audible m'est impartie d'un patchwork dont le tissu m'étire vers deux côtés.

Que Tu m'a laissé fonder le rien du Tout sur un fond de donation où n'est rien donné, seul le vide qui me guide, et Tu grondes de temps en temps en tes mauvais temps, en éclair bleuté du ciel en rouge de sang sur un tissu vivant pendant les matins de fêtes calfeutrées de tes fertilités.

13.04.2021

Prière de Lundi

 

Le 28 Mars 2021

Ma petite prière de Lundi…

 

Allez-vous entraidez entre vous dans le travail élaboré, comme vous allez partager vos joies, et que les jours indifférenciés ne s'écroulent plus les uns sur les autres; ne vous laissez écraser non plus les faibles pour le cumul des riches, l'olive est pour tout le monde, mais amère...

 

Retournons ou ré-initions-nous à la Religion (mot fort, mais ne serait-ce qu'en culture, reste encore à élaborer) des Fleurs (identifiée comme celle de "l'Innocence" par Hegel -Phéno. de l'Esprit)... Certes, je suis sensible aussi à une "religion de Culpabilité", mais sans objet: Schau.

 

Je sais que (mais de quel savoir) il y en a des variantes, comme "Innocence coupable" et "Culpabilité innocente" dont je suis également très sensible. Mais une Innocence sans Acte vaudrait-elle une Culpabilité sans Objet, donnée comme un schème d'affect qui me rugissait le visage, en tendre enfance ?

 

Notre culture (non pas la vraie, mais celle qui sert de couverture, hypocrite suppléance qui rétroagit sur l'origine) est celle de Culpabilité (Mea Culpa dans son superlatif est encore inatteignable, sauf  la littérature, l'art), et une aire d'Innocence y est tolérée, comme interdit, intouchable.

 

On nous est écrit "ne soyez pas l'obstacle les uns aux autres", et "restez dans l'équité et justice", "ne séparez pas vos enfants ni en affecte ni en nourriture, les terres m'appartiennent"; "croissez-les entre vous et multipliez en mes terres, je pourvoirai si vous m'appellerez". Amen.

 

Je vous ai fait sortir du Canal de Suez, vers Terres non bâties, afin que vous vous promenez dans mes jardins suspendus d'Aden, et ils ont dit et non pas cru: « S'Il nous avertissait, c'est qu'Il nous enverra des bêtes sauvages, nous sommes bien en servitude volontaire, et nous avons la brebis ».

12.04.2021

Histoire de Monsieur H

 

La 1ère Avril 2021

 

Histoire de Monsieur H

-un cas a-typique de la Schizo-analyse, appliquée aux Belles-Lettres[1] ...

 

Mon patient pendant sa puberté, claustré dans sa petite chambre, seul, me disait proférer souvent ces mots de sa langue adoptée "haricot vert", sans raison apparente, « inspiré », ayant des difficultés de distinguer un "h aspiré", d'un "muet", hésitant; alors que sa langue natale (Edirne) ne le prononce…

 

Et il m'avait dit en âge mur il a adopté une chatte et l'a baptisé bizarrement "hamsi, car les chats ne répondaient qu'aux consonnes 'psy psy='hmsi". Je l'ai trouvé bizarre. Le vrai Père du pet fût ex-amant, défunt, dont il disait porter deuil, en langue de chat. Et Edirné avait un "h muet"!

 

Mon patient ne connaissait pas suffisamment ni l'histoire de sa ville natale, ses assises, ni l'ancien Grec, mais il sentait une affinité inexplicable avec la "race maudite", dit-il, des "gitanes/ Roms". Et son deuil lui faisait écrire un Roman-fleuve, comme "hantise", et où il se nomma H'anti.

 

Et il connaissait un poème de Mallarmé (dont il disait avoir toujours "hantise"): "La Pénultième est morte": "personne condamnée à porter probablement le deuil de l'inexplicable Pénultième" (« Le Demon de l'Analogie »). De deux choses l'une : soit l'inconscient structuré comme demon de la langue,

 

dont la fond-ation l'obsédait déjà et depuis toujours d'un passé reculé, dont personne n'est témoin; et ce fameux "aricot-vert", dé-couvert une latence en pro-pulsion (pro-tensionnelle), et réagit sur son passé comme roman retentionnel, dont le personnage se nomme Hadrianus, en nanti.

 

Chose faite; défunt mais cadavre n'a pas été retrouvé: deuil non-accompli, obsédé d'un chat. Rapport à la mort de Pénultième rétro-active celle de son nom propre, qui se termine avec "h aspiré", que personne ne peut prononcer en-exil: Nostalgie de sa ville natale l'obsédant, prépare Mort.

 

On apprend de ses propres aveux, un autre "h aspiré" de sa famille suicida, l'inspire, dont il porte en soi "le deuil anagrammatique de son nom propre, finissant avec h maudit", dit-il. Cure a été accompli par son roman fameux, et s'est anéanti -non suicida- en lettres-mortes; en santé.

 

Et il s'est retourné à son natale, à Andropoli, parmi les siens, où il a trouva un certain H, avec lequel il a vécu et a eu deux garçons et une fillette; qu'il les nomma Moi, Toi, H'oi; cure par son courage triplement accompli: mal prononça en Cura (Lt.) Sorge (All.): "zor-gaï".

 

 Conclusion théorique : Psychanalyste  doit être très avisé des choses et des mots, [car avant l'orage, avant le déluge ou la grande crise du transfère, cette fameuse scène], l'oreille doit être aiguisée, par pratique assidue dans ses assises; les mots et les choses, univoque ou équivoque en psyché, auront d'autres corrélations.

 



[1] A l’occasion d’un envoi de Tarık Cemre: “Freud, “…ilginçtir. Hiç kimse dil sürçmesi yapmaktan hoşlanmaz ve başkalarının sürçmelerini kaçırmazken, çoğu kez kendi sürçmelerimizi duymayız.” diyor. Bundan daha ilginci ise analiz esnasında yaptığınız sürçmeyi yarıda kesip “Haydaaaaa” demeniz.”

Le philosophe en dormant...

 

Le 31 Mars 2010

 

Avez-vous déjà vu un philosophe en dormant ?

 

Et si la poésie qui est à la fois génératrice des schèmes, configuratrice, elle-même, était-elle l’hypotypos d'une autre chose, ombre d'érotisme, quoiqu'effacée ou suffocante, libératrice et en chaines visibles ou invisibles, provoquant l'oreille d'une semence cachée et indolore?

 

[Bence en güvenli ticaret ve işret, Şiir modelidir; hypotypos'u belirsiz olsa, az sermaye ile başlansa da, getirisi gütürüsü birbirini eşitlediği zamanlarda bile her zaman en sağlam meta ve her ulusun para birimine geçirimsiz, çevirisiz, kısır, tam bir döl israfı olarak erotizmi  geçer.]

 

Mais comment fonder une république en trois ou en quatre selon la cadence et schèmes constituantes et constituées de la poésie en amour, aux lisières de l'amitié? Certes, envie retournant les choses en iniquité, hostile ou hospitalière de demeure en voyage qui cherche ses ancrages.

 

Si le malheur est, ce serait de savoir d'avance (comme une connaissance a priori) les schèmes de l'amour et de l'amitié; ce serait un malheur totale et chagrin insurmontable pour un philosophe de s'y trouver mêlé en pèle-mél de l'un ou d'autre, pire tous ensemble: Fuis-là! Dit la Déesse.

 

"Aveugles-moi d'avance si je te trahirais!", murmurait-il l'un tandis que l'autre s'écriait déjà, un autre pleurait, l'autre priaient, et le philosophe dormait tranquillement dans ses sages profondeurs, sans s'aspirer au plus haut dans la connaissance amère des choses qui fondent le monde.

 

Le philosophe avait la conscience tranquille de connaissance des causes des choses, mais pas toujours des instances instables et surtout insatiable; il disait d'avoir donné à chacun/e une demeure dans ses pensées, comme à ses rejetons: que vous en réjouissez-vous en paix et en chagrin!

 

Et avez-vous déjà vu un philosophe en dormant; et si vous l'aviez vu en cet état[1], n'aviez pas eu de peur de ce petit soupçon de penser qu'il avait un corps ici, bel et bien dans vos proches, même à côté, et l'autre partie plus subtile, son âme, où se promenait-elle dans le lointaine?

 



[1] Nietzsche: Zaradoustra; “De l’ami”.

Traité sur Mimesis

 

le 3 avril 2021

 

Traité sur Mimesis

(L'avenir triste d'une illusion qui aura trop duré).

 

 

Je suis une machine à écrire tremblante, parce que j'ai des nerfs...

"Les matins, je suis un sage profonde; au midi, je suis ouvert, sociable et serviable; le soir, je suis triste; pendant la nuit, je suis juste un scélérat non-converti; au petit matin, j'ai des corvées, et ainsi de suite..."  

         [Cercles: Les Confessions d'un Külhân Beyi]

 

Mimesis originaire dans sa supplémentarité est un jeu de miroir, par essence, intersubjectif, même quand l'entité-sujet divisible tout de seul, s'expérimente en et dans autrui, ses limites, soit schème soit plastique et évoluable, se tend à se dissoudre dans ses ab-négations constitutives.

 

Dissolution du moi semble un effet secondaire qui tombe là-dessus, et semble se contredire avec la finalité apparente du mimesis qui serait la persévérance dans son être, alors que cet être en imitant dans ses algorithmes autrui, lui vole en éclat les principes, ce pourquoi le mimesis fut.

 

Ce qui se gagne dans ce jeu de perdant-perdant, c'est ce gaine supplémentaire qui est dans l'impuissance de se savoir, comme un éclat grandiose qui s'ex-pose dans son ex-plosion, qui en diminuant dans leurs êtres, dissipe les deux côtés de la même chose, une ab-négation qui les préserve.

 

Une extraordinaire bévue en fait qui s'appellerait "amour" en langue humaine, s'avère être autre chose en langue divine ou en celle de nature: Une mésentente, une mésinterprétation, un mal-vu, mal-entendu, une illusion est dans l'origine constitutive du mimesis, qu'on peut dire "Idée".

 

Et dans langue emblématique, c'est la mort du Narcisse "en nous"; ce qui provoque et subit cette extraordinaire ex-position du Soi en/comme ou par Autrui qui tombe là-dessus, alors qu'il n'est seulement qu'un reflet, tristesse, deuil et ex-plosion du soi en éclat, dans l'apparaître.

 

La sœur de Narcisse, Alethéia, la Vérité, celle voilée ne se dévoile jamais d'un seul coup, elle se voile encore, dans ses éclats, soutenant ce fameux jeu, son terrain fertile, privilégiée, préférée. Elle est évoquante et provocante une série de Vieder-Holungen, à couper le souffle.

 

Hélas d'hier et Heureux d'aujourd'hui, ces deux "h", sont interchangeables dans leur Viederholungen successive; un certain "hold-up" les préside et guide en secret, dans leurs joies et tristesses. Car le champs de bataille, peuplé des minuscules parasitaires qui fournissent des bémols.

 

Dans ce jeu appelé Flamenco, si quelqu’un en langue divine ose à dé-schématiser la scène dans ses minuscules détails et en impartialité du Tiers, c'est faisable, je le fais; mais il est strictement interdit de se mêler aux affaires humaines, d'un divin, et de s'y participer au jeu de reflets.

 

Mais il est également strictement interdit à l'homme de rester seulement l'homme. Il est une catégorie intermédiaire et passager entre le Mimesis animal et Mimesis divin, en son éclat éphémère; il lui est donné d'être à la fois l'homme et imiter le divin; et c'est la suspension, Syncope de 2 H.

 

Et c'est pourquoi, en langage cabalistique, il faut dire:

"Hélas, je suis heureux aujourd'hui, demain j'aurais surement un malheur; mon heure est mon malheur, ôtez-moi ce surplus d'heure qui me reste, pour me préserver mieux ma vie en malheur et en joie, Amen." [Rabbi Schabbathi]

 

Fin de "Traité sur Mimesis", intitulé "Je suis amoureux de toi, et je ne t'aime plus" en Flamenco et selon Cabala... (L'avenir triste d'une illusion qui aura trop duré). Par Database/Ran.