« Phraser »
"Phraser"
étant une pratique ancrée à l'usage du langage se sépare indéfiniment de lui,
ne découpe pas seulement des paysages picturaux, mais en dessine un autre,
sinon en syncope témoigne de l'indicible, de l’évènement survenu dont le
langage y échoue, sursaute par protension.
Se refaire -une
communauté, quelque peu abstrait encore, rien à voir avec un constructionnisme,
mais à l'ancrage de facere et d'agere, se relève d'une itérabilité des
phraser; une garde-mémoire générative dont la perte se consomme en chanson, culture,
trace mimético-mnémique d'une race.
Toute ontologie
de multiplicité, soit une manière de dire, l'euphémisme ou le langage de
conflit, différend, soit voué à l'auto-annihilation comme postulat tant exigé
de l'unité transcendantale, qui n'est trouvée son lieu privilégié qu'en champ
de purification (crime organisé par l'État).
Certes, il y a
-et de plus en plus- des "régimes des phrases"; et les articuler n'a
pas été toujours en bain de sang, mais d'abord en un fou rire: Toute régime est
un tabou et un totem, un interdit et délimitation, frontière et une idole de
dire -vrai étant secondaire, un facere
comique.
Je cogite, donc
j'annihile -et je suis libre-, et si
l'autre cogite -ne serait-ce que par le regard- je suis encore plus annihilé et
je réagis (je suis autonome comme négatif de l'hétéronomie subie), si l'autre
chante, je m'échappe, je m'en fuis; phraser, crier, hurler, gémir: Souffle!
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