3.07.2021

« Phraser »

 

« Phraser »

 

"Phraser" étant une pratique ancrée à l'usage du langage se sépare indéfiniment de lui, ne découpe pas seulement des paysages picturaux, mais en dessine un autre, sinon en syncope témoigne de l'indicible, de l’évènement survenu dont le langage y échoue, sursaute par protension.

Se refaire -une communauté, quelque peu abstrait encore, rien à voir avec un constructionnisme, mais à l'ancrage de facere et d'agere, se relève d'une itérabilité des phraser; une garde-mémoire générative dont la perte se consomme en chanson, culture, trace mimético-mnémique d'une race.

Toute ontologie de multiplicité, soit une manière de dire, l'euphémisme ou le langage de conflit, différend, soit voué à l'auto-annihilation comme postulat tant exigé de l'unité transcendantale, qui n'est trouvée son lieu privilégié qu'en champ de purification (crime organisé par l'État).

Certes, il y a -et de plus en plus- des "régimes des phrases"; et les articuler n'a pas été toujours en bain de sang, mais d'abord en un fou rire: Toute régime est un tabou et un totem, un interdit et délimitation, frontière et une idole de dire -vrai étant secondaire, un facere comique.

Je cogite, donc j'annihile  -et je suis libre-, et si l'autre cogite -ne serait-ce que par le regard- je suis encore plus annihilé et je réagis (je suis autonome comme négatif de l'hétéronomie subie), si l'autre chante, je m'échappe, je m'en fuis; phraser, crier, hurler, gémir: Souffle!

 

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