La
1ère Avril 2021
Histoire de Monsieur H
-un cas a-typique de la Schizo-analyse, appliquée
aux Belles-Lettres[1]
...
Mon patient
pendant sa puberté, claustré dans sa petite chambre, seul, me disait proférer
souvent ces mots de sa langue adoptée "haricot vert", sans raison
apparente, « inspiré », ayant des difficultés de distinguer un "h
aspiré", d'un "muet", hésitant; alors que sa langue natale
(Edirne) ne le prononce…
Et il m'avait
dit en âge mur il a adopté une chatte et l'a baptisé bizarrement "hamsi, car
les chats ne répondaient qu'aux consonnes 'psy psy='hmsi". Je l'ai trouvé bizarre. Le vrai Père du pet fût
ex-amant, défunt, dont il disait porter deuil, en langue de chat. Et Edirné avait un "h muet"!
Mon patient ne
connaissait pas suffisamment ni l'histoire de sa ville natale, ses assises, ni
l'ancien Grec, mais il sentait une affinité inexplicable avec la "race
maudite", dit-il, des "gitanes/ Roms". Et son deuil lui faisait
écrire un Roman-fleuve, comme "hantise", et où il se nomma H'anti.
Et il connaissait
un poème de Mallarmé (dont il disait avoir toujours "hantise"): "La
Pénultième est morte": "personne condamnée à porter probablement le
deuil de l'inexplicable Pénultième" (« Le Demon de l'Analogie »). De deux choses l'une : soit l'inconscient
structuré comme demon de la langue,
dont la
fond-ation l'obsédait déjà et depuis toujours d'un passé reculé, dont personne
n'est témoin; et ce fameux "aricot-vert",
dé-couvert une latence en pro-pulsion (pro-tensionnelle), et réagit sur son
passé comme roman retentionnel, dont le personnage se nomme Hadrianus, en
nanti.
Chose faite; défunt
mais cadavre n'a pas été retrouvé: deuil non-accompli, obsédé d'un chat. Rapport
à la mort de Pénultième rétro-active celle de son nom propre, qui se termine
avec "h aspiré", que personne ne peut prononcer en-exil: Nostalgie de
sa ville natale l'obsédant, prépare Mort.
On apprend de
ses propres aveux, un autre "h aspiré" de sa famille suicida, l'inspire, dont il porte en soi "le
deuil anagrammatique de son nom propre, finissant avec h maudit", dit-il.
Cure a été accompli par son roman fameux, et s'est anéanti -non suicida- en
lettres-mortes; en santé.
Et il s'est
retourné à son natale, à Andropoli, parmi les siens, où il a trouva un certain
H, avec lequel il a vécu et a eu deux garçons et une fillette; qu'il les nomma
Moi, Toi, H'oi; cure par son courage triplement accompli: mal prononça en Cura (Lt.) Sorge (All.): "zor-gaï".
[1] A l’occasion d’un envoi de Tarık Cemre: “Freud,
“…ilginçtir. Hiç kimse dil sürçmesi yapmaktan hoşlanmaz ve başkalarının
sürçmelerini kaçırmazken, çoğu kez kendi sürçmelerimizi duymayız.” diyor.
Bundan daha ilginci ise analiz esnasında yaptığınız sürçmeyi yarıda kesip
“Haydaaaaa” demeniz.”
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