15.04.2021

HYMNE À HÖLDERLIN

 

le 15 Avril 2021

 

HYMNE À HÖLDERLIN

 

Ce qui demeure, a demeuré et demeurera, c'est "moi" qui le fond, et ce depuis toujours, notre toujours, tout confondu, tous, la terre, le ciel, les eaux et cet air toxique; et l'espace et le temps, aprioriques; forcément historiques, depuis que nous fûmes en séjour un dialogue les uns pour les autres.

Depuis que je suis transcendantalement con-fondu, un universum fondé -bien avant d'être fondé philosophiquement en spéculum de la spéculation- poétiquement en toute facticité de l'histoire de la terre habitée, gagnée de terrain en fictivité de rêves au demeurant et en expansion in virtu.

C'est forcément dans le délire d'un songe, le pire encore, dans les songes d'autrui, comme la loi du genre, gangrenée que nous habitons la terre, rendue habitable par le moi subi et conquérant des horizons encore plus somnambulesque qu'évidence vide de mortalité toujours renaissante, fraiche.

Le divers  (Manifold)  m'a toujours diverti en divertissement diverse des danses nuptiales sur une nappe de souvenir en horizon aussi inatteignable que féroce de Sa sur-venue toujours révélée et éveillée en moi une curiosité encore plus vide de divertissement en culbute et prières.

J'habite chez moi, chez Zweichen (entre-deux) sur un fond abyssal dont je suis tenu obligé de tenir deux côtés sans pouvoir synthétiser en un bricolage de patchwork audible par la présence non-parlant et pas encore entendue par la voix, mais s'est écriée depuis que le vide a horrifié.

 

J'habite la Terre, j'habite la Terre, que mon Dieu c'est horripilant, aie moi de pitié, Toi insouciant, en ton divers distrait et somnambulant dans ton omniscience dont la partie visible et non pas encore audible m'est impartie d'un patchwork dont le tissu m'étire vers deux côtés.

Que Tu m'a laissé fonder le rien du Tout sur un fond de donation où n'est rien donné, seul le vide qui me guide, et Tu grondes de temps en temps en tes mauvais temps, en éclair bleuté du ciel en rouge de sang sur un tissu vivant pendant les matins de fêtes calfeutrées de tes fertilités.

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