Un jour, des années plus tard, alors que vous passeriez
devant cet endroit pour l'énième fois après un promenade puérile,
vous réaliseriez que cette petite pente où vous poursuiviez
vos amours d'adolescence -
cet endroit-là a été construit juste
en fonction de la taille de vos amours.
On se rend compte vite quand on reconnaît une affiche au mur,
une boutique même nouvellement ouverte,
les gens établis en alibis qu'on croise à plusieurs reprises,
tout en créant votre dimension subjectile,
qui fait qu’eux-aussi ils se furent déjà ainsi constitués.
Et quand vous vous rendiez compte que
ce qui les avait fait exister pour vous
s'était déjà formé lors de ces après-midi
endimanchés de votre adolescence,
et que ces murs furent en réalité construits
des incessantes ruées de ces gens sédentaires
les uns pour les autres dans votre petit enfer.
Même ceux qui y passèrent par là fugitivement
eussent à créer ces murs des voies royales
– peut-être plus que des autres,
c’est parce qu'ils ne passaient pas par là "comme tels",
peut-être qu'ils auraient dus à se précipiter vers une tuerie
les uns les autres.
Et ces "autres" aussi furent entiers en eux-mêmes,
vous entraînant dans leurs mondes modiques
qu'ils auront construit à leurs manières,
avec cette intégrité si gaie et si ferme, toujours à se guetter.
Tandis que vous vous voudriez en apprendre à connaître l’un,
en entrant dans leurs petits mondes intérieurs,
en fait, vous n’y rechercheriez que votre maudit sort...
Pendant que vous chercheriez votre place dans cette ville,
d'autres anges se révéleront à vous dans toute leurs splendeurs
et leurs tristesses,
et ils vous diront ce que vous vous voudrions réellement faire,
même si ces anges furent déjà pétrifiés depuis longtemps,
et coincés entre ces murs médiévaux, lugubres et pestiférés...
« Aux Cieux d’Istanbul », 1981
(Traduit au 04.02.2025)
Şiirbilim, Dirimbilim, Özdekçilik, Kalenderîlik (Poetry, Biology, Materialism, Qalandariyya)
4.02.2025
Ces amours d’adolescence...
6.11.2024
Lettre à Byrkan
Lettre à Byrkan, le 6 Novembre 2024
Ce ne fut donc qu’entre nous deux ces chairs à chaîne en lingams sévissaient, ô ma chère malfaisance illettrée
Ce n’est donc entre nous deux ou trois choses inconnues que se varieront en éidéticité les commandes de la terre.
Et ce, depuis une épuisante différée incalculable, sans pourtant trop à se référer en gouffre de Sahara et de Macchabée en acajou.
Et c’est donc de ce dont la tristesse est malsaine en son malaise mal à l’aise que t’arriveront les mystères,
Ou d’un robuste macadam depuis Mathusalem, dévastée et dévastatrice,
Ou bien juste d’un buste de vestiaire à chic et à choque en pantoufle de Molière famillionnaire en hâte à huit-clos.
Que saurais-je ? D’où saurais-je ? De qui saurais-je ?
Et ne me demanderas-tu donc pas dès lors l’ordonnancé en vestibule de bestiaire en frac s’est amélioré ou pas depuis…
Tant si peu que s'y oscille encore un Vivant parmi et hormis nous en Araméen de couche sombre aux aîtres à qui devons-nous ce chagrin ?
À son sommeillé, à ses démêlés, à ses malgré ou à ses bons grées sous-jacentes sous ses bizarres lentilles en vers…
Là, à moins qu’une estampe de plus ne soit estompée et ne se réfère plus d’un supérieur, tant que ne soit crevé de fadaises un bidasse en bahut…
*
Chéhar yéq; débouclé en trop d’harmonie en décalcomanie domestiquée à géométrie variable ou stable au sein de cette race de sociabilité insociable,
Soit, mais non moins qu’indissociablement soit assimilable à nos catégories bien connues en asymptotique… Encore queue…
Database/Ran
26.05.2024
A Key-note / Mot-clé Klésis
(*) Bientôt, mon film "Clinamen - Déclin-aisons - La Clameur d'Être...
4.12.2020
Notre non-réponse à l’incommensurable
Notre non-réponse à l’incommensurable
"Nothing in
all creation is so like God as silence."
Meister Eckhart[1]
Tel est le rien
de part en part et sans limite qu'est tout l'Univers, dans sa non-réponse; dé-couvert
étendu dans son infinité silencieuse, qu'est aussi notre seule plénitude dans
sa splendeur en répétition de ses lois en variation eidétique, enfouie, en écho
au Dieu caché en son silence.[2]
Il y est bien
apparu une Scission primordiale et qui y est restée depuis, se reproduisant
chaque fois sans pareil, ni de parité ni tableau d'équivalence générale auquel
à ajuster, sans un correcteur et guide, immergé dans une symétrie hallucinante
et la bipolarité tridimensionnelle…[3]
Somewhere, sometimes, someone's willing something in
its grammatical turn, in very reproducibility by différance of sameness of I, in its diversity identified to the
eyeness of metaphysical act of saying that, this, out there, nowhere, ought, maybe,
perhaps, happening, must be again pronouns.
*
"Le temps
est l'image de l'éternité" (disait-il, Platon) :
Ce que tout ce
qu'ils puissent comprendre et saisir du temps, n'est qu'une image (eikôn) captée -plus ou moins fidèle- par
(ou tombée sous) leurs sensibilités, fort diverses et limitées, de ce qui est
de toujours (aiôn), c'est-à-dire de
l'éternité.
« Le temps
est le nombre du mouvement » (disait-il, Aristote) :
Ce que tout ce
qu'ils puissent percevoir du temps et le saisir tel qu'il leur est imparti,
c'est de suivre quelque chose qui bouge, en kinésis
dont l'a-rythmie de ses itérations et de ses allers-retours leur donne une
sensation du temps.
*
Varlığı ancak
oluştan bilebiliriz, hakikati de inançtan itibaren.
Yani ikisini de
kendinde ve kendi içinde bilemeyiz.
Biz varlık ve
hakikati konusunda oluşa tâbi bir inanç içinde kalmayı sürdürürüz :
Oluş/ Varlık
paydası
İnanç/ Hakikat
paydasının varlık,
sonuncusu ise
bilinebilirlik sebebidir.
*
Anlam ve Ardışıklık:
Aklın aşkın bir fantazisi mi? Olayların birbirini izlemesinden sentetik bir neden-sonuç
ilişkisi çıkaran gündelik tembelliğindeki aklın içkin yanılsamaları mı? Zamansal
ardışıklığın anlamın 164 karaktere bölünerek oluşmasına evet diyenler
bağlılaşık kopuşa da evet demeli!
*
"Gibi",
"misâli" kelimesini şiirde yasaklamak şiir için küçük, insanlık ve
düşünce için büyük ilerlemeydi. Düz yazıda da "vb." zaten
boşvermişlikti, kalktı; ama o "pedagojik" analojiler, kıyaslar,
karşılaştırmalar, mukayeseler de kalkınca, bakalım nasıl bir dil icat olunmak
zorunda?[4]
*
"Üçüncüsü"...
O zamanlar
'yazın'da diyalektik böyle çalışırdı; "iki" verilir,
"üçüncüsü" okuyucunun sentezleme gücüne bırakılırdı; ve biz buna
'diyalektik şiir' adını verirdik ...
(Roland Barthes,
"Eisenstein'ın Kurgu Anlayışı", Dziga Vertov; "Şiirsel
Gerçekçilik, Adalet,vb...)[5]
*
Quand nous nous
y posions dans la fraîcheur d'une pulsion élémentaire d'écriture précoce comme réponse
à ce que nous y voyions et entendions de venir par force sans et avant même de
l'y postuler d'abord par la curiosité théorique, qui aura pris là-dessus, le
siège observateur de notoriété,
+nous y étions
d'abord des victimes d'une époque, d'une fin et d'un commencement d'une chose; déchirures
qui se fragmentent comme dates de naissance et de petits morts; tourmentés, dont
nous y étions des avant-gardes, et des déchus et des faux-fuyants, échappatoires,
réserves, des non-réponses dues…
25.11.2020
Gaïa Scienza : Sumbebekos
Gaïa Scienza :
Sumbebekos
Je te
souhaiterais notoirement toutes gammes de couleurs, dessins, des esquisses, de
relevés, des vues d'hauts et des en-bas, de rechutes imperceptibles, des
glissements et des ondulations de surfaces, de largesse d'esprit et des pointus
punctums des acuités discrètes des
dames au savant.
Qui
clignotera-t-il d'un œil désemparé sous la voûte solaire? Qui vaudra-t-il à ce
sec regard désincorporé portant à des nouveaux colifichets sous le régime des
segments en parures de nuitées en brouillard des zouaves horripilés d'une aire
passablement agitée d'une gigantomachie?
Qui en te dira
moins aurait la denrée moins qu'un moine, et qui te confisquera le plein droit
de te logocentriciser aurait l'oreille courte à des ratiocinations coûte que
coûte, qui l'aurait sauvé aurait été sauf, et les soins et les dédains auraient
étés comptés dès lors, et si alors!
Non mais tant
que lasse ce gibier en lace d'écoute cryptée d'un malentendu mésinterprété, quoique
dévoilé sans raison et ce pourquoi le vent, envoie-il en segment télégraphique
une telle avalanche sous sa forme désinformée que lasse encore un bédouin en
tasse des hirondelles en vogue!
Et que tu
tympanise mes oreilles chaque retombée de la nuit, et que ce lac et ce lacet, lasses
de moi; incorporerais-je donc d'un
avalement en rafale autre qu'un âpre aître des maisonnettes sans porte ni
fenêtre à se défenestrer, qu'un oiseau sage en usage décrypté des icônes en parence?
Pitre en esprit
dépravé, corrompu d'un soir de hiver, ce cirque à cigüe, scène parfaitement
concevable d'un spectacle horripilant pour publicum,
funeste châtiment, douce chansonnette, camisole si nécessaire, et un ouï-dire
qui délibère de ses liens de terre les glaiseux terreaux !
31.10.2020
Fourbe en Besogne
Fourbe en Besogne
Non pas encore Crainte et Tremblement, mais déjà la crainte
respective, divers éléments à bricoler comme un travail d'inconscient (Asabiye d’Ibn Khaldoun) encore en exquise
d'une structure qui se répète mais à l'envers: négativité disparue chez
Lévi-Strauss; un bon commencement théorétique!
*
Délit, délinquance;
crime, criminels sont des choses relatives, réparables (de l'exil forcé jusqu'aux zones de
incarcérations); mais que faire avec le chef-d’œuvre de l'injustice, là où il
n'y a point des témoins courageux, seulement une machination vicieuse entre le
visible-énonçable-délit.
Le suprême mal
n'est pas l'église ou ses prêtres banquiers, ou fraternis templier, non plus l'islam ou ses terroristes assassins
supportés par les puissances, incluses dans des états ou d'extra-sous-états, mais
peut-être une machination de penser tiers, le judaïsme vindicatif mal dans sa
peau.
Si la judaïté, comme
l'Ancien Testament ajouté par une critique éditoriale ou sacerdotale aux Évangiles,
était devenue, diaspora y est inclus a
fortiori, plus qu'un instrument serviable de la théologie (capitaliste) chrétienno-mondiale
(bouddhisme compris), le fondement du nihilisme...
Et si la révélation
défectueuse (non par manque de son altesse, mais manque de chronos) en est
ainsi, c'est que la loi est encore de Hittite, de Hammourabi, Solon, et que le
père est ridiculisé par l'oncle maternel (le premier esprit critique dont
Lévi-Strauss appelle imprudemment "liberté" (structurale).
Chose honnie qui
y voit mal, estompée par la chasse ou le don du cheval comme don de "drachme"
(drahôma) chez les Tcherkesses ; quel nombre de femmes permissives des fils d'oncle; et quels devoirs et quels
crimes d'enfants gâtés, fainéants, subrepticement envoyés aux champs
d'initiation (que Jonas en mer périsse).
*
Caverne trop
ressemblant platonicien, images eikaïstiques,
même icônes de la vie; seul un inexplicable ennui permet de soupçonner de
l'existence d'une meilleur monde dans l'au-delà présumé, alors qu'on est
seulement observé de l'autre côté des choses: liberté comme idée exigée!...
La chose la plus
mécomprise de la philo, l'anamnésis,
y compris par Platon, c'est d'une soudaine apparition des choses, éternellement
vues, par des générations innombrables que des fois, comme si c'était de leurs
et la mienne, impossible nudité de la vision naturelle, identificatoire!
Pourtant la
nudité s'avère vite impossible dans le tain du miroir, toujours avide
d'aperception connotatoire à flexibilité mesurée dans l'incandescence si vous
n'êtes pas avertis, vite brulés, incendiés de dôme, et que quelques fois dites,
diaphora ou diadème, ou dyade
commémorative.
Retournons à la
terre hâtivement d'un œil insigne qui nous est familier, et que le halte se
fait séjour dans le lointain! Que faire des bouts des sables en sanglot des
crevettes ou des diadèmes de bornes mieux senties que les pénultièmes osseuses
qu'une décalque ferme en audience?
Comment
oserai-je à l'expliquer, en ôter la voile et la remettre en toute sa nudité,
elle est née et morte, sinon envie de survie; que saurais-je d'une statue ou
d'un œillet de verset, si la conjonction n'était prévue, la chose n'existera
pour toujours qu'au temps d'une fistule fustigée!
Ma chétive
vérité, me bornerais-je à te ressembler, bien non; m'obéirais-tu, bien non;
coucherais-tu avec moi, bien non; me survivras-tu à en encaisser la vérité,
bien non; que ferais-tu de moi, sauf obsèques à la tombe de perfection,
humidité sournoisement homéostatique à placide (placébo)!
Tu sais que je
ne te demanderai jamais plus pourquoi, en vue de quoi, quoi que ce soit, chose
dite, meurtrie, tais, et sois sage comme une image, sois partielle, je te complèterai
en esprit, tes manquements effacés, seul un nom, en exergue effacée dont on ne
te reconnaitra guère!
Reste une
question anonyme, ontologique si tu veux, et cela me dépasse, la question en
vue et pourvue de ton chat, le chat ontologique qui nous a réuni et séparé, dans
la non-jonction de dudit des non-dits, trop dits, et tes émasculations fourbes
en besogne, que cela ne se représente pas…
Que des telles fourberies
soient en lubies de soi, c'est séquestré en harasse de damné que des fois qu'à
moi, ô dame, seigneurie, vestibule sonore des zouaves portiques d'assassins en
quintessence, levant de bourdonnements célestes évacué de passages sombres de
midis septentrionaux…
2.10.2020
Moine que Rien
Moine que Rien
À quoi
ressembleraient nos vies respectives, prises non pas l'une par rapport à
l'autre, au niveau seul sociale, familiale, statutaire, etc., comparatif, mais
dans ses potentialités, si nous l'avions osée de passer chaque jour dans une
ouverture et sensibilité toujours en éveille à-venir?
J'ai des
réserves pour le mot ou concept "potentialité" (trop chargé en
présupposés aristotéliciennes).
Et ce n'est pas
tout à fait une révision et actualisation des célèbres questions, du genre:
"que
puis-je savoir aujourd'hui?
que dois-je
faire?
que puis-je
espérer aujourd'hui du demain?"
Non. Et ce n'est
pas non plus sans rapport avec ces immenses doctrines principielles, qui nous
prêtent encore aujourd'hui non pas seules ses lexiques, mais leur cheminement
(de l'origine principielle au telos),
leur "praxis". Mais
s'essayer dans la chance d'une Stimmung,
sans détermination.
Oui, avec une grande
affliction et inconsolable inquiétude, que je suis au courant des limites et des
déterminations qu'on peut facilement se délecter et se faire subordonner
secrètement au nom du capitalisme dans toutes ses formes éthérées, et qui ne
laissent pas un dehors et étendre ses impératifs,
et que la
philosophie n'a pas son propre commencement originaire et ses paroles, soit se
réfèrent-elles au logos (au premier
commencement), sinon ne s'articulent pas, se ressourcent d'une clivage ou d'une
déchirure immémoriale qui n'est que elle-même et son expression privilégiée, se
diffère.
Revenons á ce
sentiment vitale d'une Stimmung, de
se faire affecter par son propre expérience qui consisterait avoir peur par ex
cathedra, et en même temps la pensée de la peur, et ceci sans subir une
représentation ou un artifice technique,
mais par une technique de soi, un examen:
L'homme n'est
peut-être pas ce á quoi on songe á premier instant; il est aussi et avant tout,
le maître du peur, son commencement, sa surmontée et sa continuation verbiage;
mais toujours atténué, par un schème d'horreur; ce qu'il fallait pas du regret
du non repenti, et la torture!
J'engage
peut-être au non repenti de la parole, par un secret littéraire, comme droit
reconnu, et non pas le talion; mais une
nécessaire auto-fidélité, graciée; mais je n'engage absolument pas á
l'acte qui ne se retrouve une parole de repenti, ne serait-ce que faussement
poétique!
Entre tant des
inconvénients du temps, l'irréversibilité, seule preuve d'ailleurs de son
existence prouve du même tenant, mais á l'envers, qu'il n'est rien et il y a
une règne frissonnante de l'espace, qui est d'une impassibilité et d'une indifférence
toujours plus fortes et impérieuses.
Mais cette
inconvenance qu'est l'irréversibilité, l'autre nom du temps, a aussi une
avantage, quoique mitigée; car elle est
seule chose que nous pouvons posséder comme notre propre bien (ou mal, notre
part maudit), et personne ne peut nous la voler, alors que l'espace, c'est
l'envers.
Effectivement
personne ne peut voler notre passé, nos souvenirs, car ils sont inexistants, alors
que le premier venu peut annexer notre territoire, nous réduire le corps á une cellule dont les dimensions sont identiques á notre corps que le temps mordre
et corrompe, et nous envahir le présent.
C'est donc dans
ce malheureux présent que le temps peut toucher l'espace; il l'effleure
seulement, sans s'y pouvoir loger ni quitter en vrac, car il n'a d'autre
demeure que ce corps vivant, délivré à la merci de l'espace, à ses ouvertures
faussement accueillantes, hostiles et impérieuses.
Alors que le
meilleurs et sûre garderie pour les spectres est le temps, ils hantent
l'espace, c'est leur manière à eux de parler ou de venger; l'espace est sourd
et impassible, soumis aux lois de gravitation et à quelques efforts physiques,
le temps jouant une musique sourdine et à peine audible.
Trêve de
philosopher en vaine; ce jour-ci le moine du monde ici-bas, dans sa retraite
pénitentiaire, indifférent par principe d'étude au cours du monde, avait choisi
à volontiers ou par insigne habitude, la côté ville de l'île, scène
scintillante de visions obscènes pour intensifier sa jeûne.
Pénitence
ontologique suppléée par les circonstances non éludée d’un crime innommable lui
avait couté, qua tout espoir d'évêque, une paroisse & une horde d'acoulothons,
mais fourni un parloir á ses dimensions, interdit de parole, encensait des répétitions
et des images d'une ecclésia révolue.
Disparité des
images lui a paru vite superflue, une aimance empédocléenne les réunissaient,
et une configuration décelait l'autre; la décomposition se faisait d'elle-même
au cours de la méditation, un novice dédaignait l'apparatus et l'autre resplendissait dans la transparence de tempera…
Tout avisé du
péché frôlant dans la proximité lointaine, piqué d'une fissure rayant le ciel
Moine se fut dressé de son lit de lierre impeccable, accompagné du lion assagi s'allongea de nouveau le littoral, pour une nouvelle anabasis de sa permanence promptement rompue d'un vers de soir :
Si pointue que
soit ta force
Dans le toucher
du soleil
Je te vaincrai
d'une corde
Dans des zones
éparpillées
Saches que mon
corps mi
Tiraillé mi
conquis, mi
Envahi, mi
enchanté de
Ton ombre fade,
Je te vaincrai
d'un jour ajourné
De tes ficelles
aveugles
Rends-moi
maintenant la Paix
Ces paroles
survenues d'où elles sont submergées dans les souvenirs des jours juvéniles,
n'étaient que duplicata retors du célèbre dicton "je maintiendrai"; la Paix surement a reconquis l'espace, Moine
soupirant a vu un merlot sur un berlingot effrayant les mauvais augures du
soir.
Moine pernicieux
de ses propres souvenirs, participait à une orgie de mots dont la seule metexien possible était de les avoir
déjà captés, comme une maladie pernicieuse, qui est seule capable de le
rendres un survivant parmi les survivants d'une naufrage intime, mais dans le
lointaine passé ornementant l’espace…