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4.02.2025

Ces amours d’adolescence...


Un jour, des années plus tard, alors que vous passeriez

devant cet endroit pour l'énième fois après un promenade puérile,

vous réaliseriez que cette petite pente où vous poursuiviez

vos amours d'adolescence -

cet endroit-là a été construit juste

en fonction de la taille de vos amours.


On se rend compte vite quand on reconnaît une affiche au mur,

une boutique même nouvellement ouverte,

les gens établis en alibis qu'on croise à plusieurs reprises,

tout en créant votre dimension subjectile,

qui fait qu’eux-aussi ils se furent déjà ainsi constitués.


Et quand vous vous rendiez compte que

ce qui les avait fait exister pour vous

s'était déjà formé lors de ces après-midi

endimanchés de votre adolescence,

et que ces murs furent en réalité construits

des incessantes ruées de ces gens sédentaires

les uns pour les autres dans votre petit enfer.

 Même ceux qui y passèrent par là fugitivement

eussent à créer ces murs des voies royales

– peut-être plus que des autres,

c’est parce qu'ils ne passaient pas par là "comme tels",

peut-être qu'ils auraient dus à se précipiter vers une tuerie

les uns les autres.


 Et ces "autres" aussi furent entiers en eux-mêmes,

vous entraînant dans leurs mondes modiques

qu'ils auront construit à leurs manières,

avec cette intégrité si gaie et si ferme, toujours à se guetter. 

Tandis que vous vous voudriez en apprendre à connaître l’un,

en entrant dans leurs petits mondes intérieurs,

en fait, vous n’y rechercheriez que votre maudit sort...

 Pendant que vous chercheriez votre place dans cette ville,

d'autres anges se révéleront à vous dans toute leurs splendeurs

et leurs tristesses,

et ils vous diront ce que vous vous voudrions réellement faire,

même si ces anges furent déjà pétrifiés depuis longtemps,

et coincés entre ces murs médiévaux, lugubres et pestiférés...


                                                    « Aux Cieux d’Istanbul », 1981
                                                      (Traduit au 04.02.2025)

6.11.2024

Lettre à Byrkan

 



Lettre à Byrkan, le 6 Novembre 2024



Ce ne fut donc qu’entre nous deux ces chairs à chaîne en lingams sévissaient, ô ma chère malfaisance illettrée

Ce n’est donc entre nous deux ou trois choses inconnues que se varieront en éidéticité les commandes de la terre.

Et ce, depuis une épuisante différée incalculable, sans pourtant trop à se référer en gouffre de Sahara et de Macchabée en acajou.

Et c’est donc de ce dont la tristesse est malsaine en son malaise mal à l’aise que t’arriveront les mystères,

Ou d’un robuste macadam depuis Mathusalem, dévastée et dévastatrice,

Ou bien juste d’un buste de vestiaire à chic et à choque en pantoufle de Molière famillionnaire en hâte à huit-clos.



Que saurais-je ? D’où saurais-je ? De qui saurais-je ?



Et ne me demanderas-tu donc pas dès lors l’ordonnancé en vestibule de bestiaire en frac s’est amélioré ou pas depuis…

Tant si peu que s'y oscille encore un Vivant parmi et hormis nous en Araméen de couche sombre aux aîtres à qui devons-nous ce chagrin ?

À son sommeillé, à ses démêlés, à ses malgré ou à ses bons grées sous-jacentes sous ses bizarres lentilles en vers…

Là, à moins qu’une estampe de plus ne soit estompée et ne se réfère plus d’un supérieur, tant que ne soit crevé de fadaises un bidasse en bahut…

*

Chéhar yéq; débouclé en trop d’harmonie en décalcomanie domestiquée à géométrie variable ou stable au sein de cette race de sociabilité insociable,

Soit, mais non moins qu’indissociablement soit assimilable à nos catégories bien connues en asymptotique… Encore queue…




Database/Ran

26.05.2024

A Key-note / Mot-clé Klésis

klésis, acclamer,proclamer,clameur de l'être

Klésis grecque: acclamer, proclamer, la clameur de l'Etre*

La conciergerie


(*) Bientôt, mon film "Clinamen - Déclin-aisons - La Clameur d'Être... 

https://youtu.be/-7VTiMJfJG4?si=o59bS1U75Vhe3h1X

4.12.2020

Notre non-réponse à l’incommensurable

 

Notre non-réponse à l’incommensurable

 

"Nothing in all creation is so like God as silence."

Meister Eckhart[1]

 

Tel est le rien de part en part et sans limite qu'est tout l'Univers, dans sa non-réponse; dé-couvert étendu dans son infinité silencieuse, qu'est aussi notre seule plénitude dans sa splendeur en répétition de ses lois en variation eidétique, enfouie, en écho au Dieu caché en son silence.[2]

 

Il y est bien apparu une Scission primordiale et qui y est restée depuis, se reproduisant chaque fois sans pareil, ni de parité ni tableau d'équivalence générale auquel à ajuster, sans un correcteur et guide, immergé dans une symétrie hallucinante et la bipolarité tridimensionnelle…[3]

 

Somewhere, sometimes, someone's willing something in its grammatical turn, in very reproducibility by différance of sameness of I, in its diversity identified to the eyeness of metaphysical act of saying that, this, out there, nowhere, ought, maybe, perhaps, happening, must be again pronouns.

*

"Le temps est l'image de l'éternité" (disait-il, Platon) :

Ce que tout ce qu'ils puissent comprendre et saisir du temps, n'est qu'une image (eikôn) captée -plus ou moins fidèle- par (ou tombée sous) leurs sensibilités, fort diverses et limitées, de ce qui est de toujours (aiôn), c'est-à-dire de l'éternité.

 

« Le temps est le nombre du mouvement » (disait-il, Aristote) :

Ce que tout ce qu'ils puissent percevoir du temps et le saisir tel qu'il leur est imparti, c'est de suivre quelque chose qui bouge, en kinésis dont l'a-rythmie de ses itérations et de ses allers-retours leur donne une sensation du temps.

 

*

Varlığı ancak oluştan bilebiliriz, hakikati de inançtan itibaren.

Yani ikisini de kendinde ve kendi içinde bilemeyiz.

Biz varlık ve hakikati konusunda oluşa tâbi bir inanç içinde kalmayı sürdürürüz :

Oluş/ Varlık paydası

İnanç/ Hakikat paydasının varlık,

sonuncusu ise bilinebilirlik sebebidir.

*

Anlam ve Ardışıklık: Aklın aşkın bir fantazisi mi? Olayların birbirini izlemesinden sentetik bir neden-sonuç ilişkisi çıkaran gündelik tembelliğindeki aklın içkin yanılsamaları mı? Zamansal ardışıklığın anlamın 164 karaktere bölünerek oluşmasına evet diyenler bağlılaşık kopuşa da evet demeli!

*

"Gibi", "misâli" kelimesini şiirde yasaklamak şiir için küçük, insanlık ve düşünce için büyük ilerlemeydi. Düz yazıda da "vb." zaten boşvermişlikti, kalktı; ama o "pedagojik" analojiler, kıyaslar, karşılaştırmalar, mukayeseler de kalkınca, bakalım nasıl bir dil icat olunmak zorunda?[4]

*

"Üçüncüsü"...

O zamanlar 'yazın'da diyalektik böyle çalışırdı; "iki" verilir, "üçüncüsü" okuyucunun sentezleme gücüne bırakılırdı; ve biz buna 'diyalektik şiir' adını verirdik ...

(Roland Barthes, "Eisenstein'ın Kurgu Anlayışı", Dziga Vertov; "Şiirsel Gerçekçilik, Adalet,vb...)[5]


*

 

Quand nous nous y posions dans la fraîcheur d'une pulsion élémentaire d'écriture précoce comme réponse à ce que nous y voyions et entendions de venir par force sans et avant même de l'y postuler d'abord par la curiosité théorique, qui aura pris là-dessus, le siège observateur de notoriété,

+nous y étions d'abord des victimes d'une époque, d'une fin et d'un commencement d'une chose; déchirures qui se fragmentent comme dates de naissance et de petits morts; tourmentés, dont nous y étions des avant-gardes, et des déchus et des faux-fuyants, échappatoires, réserves, des non-réponses dues…

 



[1] Cité par @anteruina

[2] Notre réponse à @anteruina (le 30 Nov.2020)

[3] Réponse à @Fabiensapiens (le 4 Déc. 2020)

[4] Relatif  à ”Garip Şiiri” de Melih Cevdet Anday.

[5] Une réponse à Kaan Kahveci.

25.11.2020

Gaïa Scienza : Sumbebekos

 

Gaïa Scienza : Sumbebekos

 

Je te souhaiterais notoirement toutes gammes de couleurs, dessins, des esquisses, de relevés, des vues d'hauts et des en-bas, de rechutes imperceptibles, des glissements et des ondulations de surfaces, de largesse d'esprit et des pointus punctums des acuités discrètes des dames au savant.

 

Qui clignotera-t-il d'un œil désemparé sous la voûte solaire? Qui vaudra-t-il à ce sec regard désincorporé portant à des nouveaux colifichets sous le régime des segments en parures de nuitées en brouillard des zouaves horripilés d'une aire passablement agitée d'une gigantomachie?

 

Qui en te dira moins aurait la denrée moins qu'un moine, et qui te confisquera le plein droit de te logocentriciser aurait l'oreille courte à des ratiocinations coûte que coûte, qui l'aurait sauvé aurait été sauf, et les soins et les dédains auraient étés comptés dès lors, et si alors!

 

Non mais tant que lasse ce gibier en lace d'écoute cryptée d'un malentendu mésinterprété, quoique dévoilé sans raison et ce pourquoi le vent, envoie-il en segment télégraphique une telle avalanche sous sa forme désinformée que lasse encore un bédouin en tasse des hirondelles en vogue!

 

Et que tu tympanise mes oreilles chaque retombée de la nuit, et que ce lac et ce lacet, lasses de moi;  incorporerais-je donc d'un avalement en rafale autre qu'un âpre aître des maisonnettes sans porte ni fenêtre à se défenestrer, qu'un oiseau sage en usage décrypté des icônes en parence?

 

Pitre en esprit dépravé, corrompu d'un soir de hiver, ce cirque à cigüe, scène parfaitement concevable d'un spectacle horripilant pour publicum, funeste châtiment, douce chansonnette, camisole si nécessaire, et un ouï-dire qui délibère de ses liens de terre les glaiseux terreaux !


31.10.2020

Fourbe en Besogne

 

Fourbe en Besogne

 

Non pas encore Crainte et Tremblement, mais déjà la crainte respective, divers éléments à bricoler comme un travail d'inconscient (Asabiye d’Ibn Khaldoun) encore en exquise d'une structure qui se répète mais à l'envers: négativité disparue chez Lévi-Strauss; un bon commencement théorétique!

*

Délit, délinquance; crime, criminels sont des choses relatives, réparables  (de l'exil forcé jusqu'aux zones de incarcérations); mais que faire avec le chef-d’œuvre de l'injustice, là où il n'y a point des témoins courageux, seulement une machination vicieuse entre le visible-énonçable-délit.

 

Le suprême mal n'est pas l'église ou ses prêtres banquiers, ou fraternis templier, non plus l'islam ou ses terroristes assassins supportés par les puissances, incluses dans des états ou d'extra-sous-états, mais peut-être une machination de penser tiers, le judaïsme vindicatif mal dans sa peau.


Si la judaïté, comme l'Ancien Testament ajouté par une critique éditoriale ou sacerdotale aux Évangiles, était devenue, diaspora y est inclus a fortiori, plus qu'un instrument serviable de la théologie (capitaliste) chrétienno-mondiale (bouddhisme compris), le fondement du nihilisme...

 

Et si la révélation défectueuse (non par manque de son altesse, mais manque de chronos) en est ainsi, c'est que la loi est encore de Hittite, de Hammourabi, Solon, et que le père est ridiculisé par l'oncle maternel (le premier esprit critique dont Lévi-Strauss appelle imprudemment "liberté" (structurale).

 

Chose honnie qui y voit mal, estompée par la chasse ou le don du cheval comme don de "drachme" (drahôma) chez les Tcherkesses ; quel nombre de femmes permissives  des fils d'oncle; et quels devoirs et quels crimes d'enfants gâtés, fainéants, subrepticement envoyés aux champs d'initiation  (que Jonas en mer périsse).

 

*

Caverne trop ressemblant platonicien, images eikaïstiques, même icônes de la vie; seul un inexplicable ennui permet de soupçonner de l'existence d'une meilleur monde dans l'au-delà présumé, alors qu'on est seulement observé de l'autre côté des choses: liberté comme idée exigée!...

 

La chose la plus mécomprise de la philo, l'anamnésis, y compris par Platon, c'est d'une soudaine apparition des choses, éternellement vues, par des générations innombrables que des fois, comme si c'était de leurs et la mienne, impossible nudité de la vision naturelle, identificatoire!

 

Pourtant la nudité s'avère vite impossible dans le tain du miroir, toujours avide d'aperception connotatoire à flexibilité mesurée dans l'incandescence si vous n'êtes pas avertis, vite brulés, incendiés de dôme, et que quelques fois dites, diaphora ou diadème, ou dyade commémorative.

 

Retournons à la terre hâtivement d'un œil insigne qui nous est familier, et que le halte se fait séjour dans le lointain! Que faire des bouts des sables en sanglot des crevettes ou des diadèmes de bornes mieux senties que les pénultièmes osseuses qu'une décalque ferme en audience?

 

Comment oserai-je à l'expliquer, en ôter la voile et la remettre en toute sa nudité, elle est née et morte, sinon envie de survie; que saurais-je d'une statue ou d'un œillet de verset, si la conjonction n'était prévue, la chose n'existera pour toujours qu'au temps d'une fistule fustigée!

 

Ma chétive vérité, me bornerais-je à te ressembler, bien non; m'obéirais-tu, bien non; coucherais-tu avec moi, bien non; me survivras-tu à en encaisser la vérité, bien non; que ferais-tu de moi, sauf obsèques à la tombe de perfection, humidité sournoisement homéostatique à placide (placébo)!

 

Tu sais que je ne te demanderai jamais plus pourquoi, en vue de quoi, quoi que ce soit, chose dite, meurtrie, tais, et sois sage comme une image, sois partielle, je te complèterai en esprit, tes manquements effacés, seul un nom, en exergue effacée dont on ne te reconnaitra guère!

 

Reste une question anonyme, ontologique si tu veux, et cela me dépasse, la question en vue et pourvue de ton chat, le chat ontologique qui nous a réuni et séparé, dans la non-jonction de dudit des non-dits, trop dits, et tes émasculations fourbes en besogne, que cela ne se représente pas…

 

Que des telles fourberies soient en lubies de soi, c'est séquestré en harasse de damné que des fois qu'à moi, ô dame, seigneurie, vestibule sonore des zouaves portiques d'assassins en quintessence, levant de bourdonnements célestes évacué de passages sombres de midis septentrionaux…

2.10.2020

Moine que Rien

 

Moine que Rien

 

À quoi ressembleraient nos vies respectives, prises non pas l'une par rapport à l'autre, au niveau seul sociale, familiale, statutaire, etc., comparatif, mais dans ses potentialités, si nous l'avions osée de passer chaque jour dans une ouverture et sensibilité toujours en éveille à-venir?

 

J'ai des réserves pour le mot ou concept "potentialité" (trop chargé en présupposés aristotéliciennes).

Et ce n'est pas tout à fait une révision et actualisation des célèbres questions, du genre:

"que puis-je savoir aujourd'hui?

que dois-je faire?

que puis-je espérer aujourd'hui du demain?"

 

Non. Et ce n'est pas non plus sans rapport avec ces immenses doctrines principielles, qui nous prêtent encore aujourd'hui non pas seules ses lexiques, mais leur cheminement (de l'origine principielle au telos), leur "praxis". Mais s'essayer dans la chance d'une Stimmung, sans détermination.

 

Oui, avec une grande affliction et inconsolable inquiétude, que je suis au courant des limites et des déterminations qu'on peut facilement se délecter et se faire subordonner secrètement au nom du capitalisme dans toutes ses formes éthérées, et qui ne laissent pas un dehors et étendre ses impératifs,

 

et que la philosophie n'a pas son propre commencement originaire et ses paroles, soit se réfèrent-elles au logos (au premier commencement), sinon ne s'articulent pas, se ressourcent d'une clivage ou d'une déchirure immémoriale qui n'est que elle-même et son expression privilégiée, se diffère.

 

Revenons á ce sentiment vitale d'une Stimmung, de se faire affecter par son propre expérience qui consisterait avoir peur par ex cathedra, et en même temps la pensée de la peur, et ceci sans subir une représentation ou un artifice  technique, mais par une technique de soi, un examen:

 

L'homme n'est peut-être pas ce á quoi on songe á premier instant; il est aussi et avant tout, le maître du peur, son commencement, sa surmontée et sa continuation verbiage; mais toujours atténué, par un schème d'horreur; ce qu'il fallait pas du regret du non repenti, et la torture!

 

J'engage peut-être au non repenti de la parole, par un secret littéraire, comme droit reconnu, et non pas le talion; mais une  nécessaire auto-fidélité, graciée; mais je n'engage absolument pas á l'acte qui ne se retrouve une parole de repenti, ne serait-ce que faussement poétique!

 

Entre tant des inconvénients du temps, l'irréversibilité, seule preuve d'ailleurs de son existence prouve du même tenant, mais á l'envers, qu'il n'est rien et il y a une règne frissonnante de l'espace, qui est d'une impassibilité et d'une indifférence toujours plus fortes et impérieuses.

 

Mais cette inconvenance qu'est l'irréversibilité, l'autre nom du temps, a aussi une avantage, quoique  mitigée; car elle est seule chose que nous pouvons posséder comme notre propre bien (ou mal, notre part maudit), et personne ne peut nous la voler, alors que l'espace, c'est l'envers.

 

Effectivement personne ne peut voler notre passé, nos souvenirs, car ils sont inexistants, alors que le premier venu peut annexer notre territoire, nous réduire le corps á une cellule dont les dimensions sont identiques á notre corps que le temps mordre et corrompe, et nous envahir le présent.

 

C'est donc dans ce malheureux présent que le temps peut toucher l'espace; il l'effleure seulement, sans s'y pouvoir loger ni quitter en vrac, car il n'a d'autre demeure que ce corps vivant, délivré à la merci de l'espace, à ses ouvertures faussement accueillantes, hostiles et impérieuses.

 

Alors que le meilleurs et sûre garderie pour les spectres est le temps, ils hantent l'espace, c'est leur manière à eux de parler ou de venger; l'espace est sourd et impassible, soumis aux lois de gravitation et à quelques efforts physiques, le temps jouant une musique sourdine et à peine audible.

 

Trêve de philosopher en vaine; ce jour-ci le moine du monde ici-bas, dans sa retraite pénitentiaire, indifférent par principe d'étude au cours du monde, avait choisi à volontiers ou par insigne habitude, la côté ville de l'île, scène scintillante de visions obscènes pour intensifier sa jeûne.

 

Pénitence ontologique suppléée par les circonstances non éludée d’un crime innommable lui avait couté, qua tout espoir d'évêque, une paroisse & une horde d'acoulothons, mais fourni un parloir á ses dimensions, interdit de parole, encensait des répétitions et des images d'une ecclésia révolue.

 

Disparité des images lui a paru vite superflue, une aimance empédocléenne les réunissaient, et une configuration décelait l'autre; la décomposition se faisait d'elle-même au cours de la méditation, un novice dédaignait l'apparatus et l'autre resplendissait dans la transparence de tempera…

 

Tout avisé du péché frôlant dans la proximité lointaine, piqué d'une fissure rayant le ciel Moine se fut dressé de son lit de lierre impeccable, accompagné du lion assagi s'allongea de nouveau le littoral, pour une nouvelle anabasis de sa permanence promptement rompue d'un vers de soir :

 

Si pointue que soit ta force

Dans le toucher du soleil

Je te vaincrai d'une corde

Dans des zones éparpillées

Saches que mon corps mi

Tiraillé mi conquis, mi

Envahi, mi enchanté de

Ton ombre fade,

Je te vaincrai d'un jour ajourné

De tes ficelles aveugles

Rends-moi maintenant la Paix

 

Ces paroles survenues d'où elles sont submergées dans les souvenirs des jours juvéniles, n'étaient que duplicata retors du célèbre dicton "je maintiendrai"; la Paix surement a reconquis l'espace, Moine soupirant a vu un merlot sur un berlingot effrayant les mauvais augures du soir.

 

Moine pernicieux de ses propres souvenirs, participait à une orgie de mots dont la seule metexien possible était de les avoir déjà captés, comme une maladie pernicieuse, qui est seule capable de le rendres un survivant parmi les survivants d'une naufrage intime, mais dans le lointaine passé ornementant l’espace…