12.12.2020

Survenues

 

« Survenues »

 

Que le contraire d'un Etwas, à condition qu'on puisse déterminer qu'il s'agisse d'une opposition réelle ou d'une contradiction logique, n'attendit pas d'emblée que son ennemi réel ou présumé ne lui soit consubstantiel, et que l'être-le-là vient (qui est toujours venu) au monde pour se prospérer ou se sévir de ses propres bien- ou malfaisances comme celles d’autrui, qui lui seraient comme « survenues ».

 

Le renversement ou le retour à son contraire qui va vers son annihilation se diffère par l’inattendu prospéré que ça soit par l’oubli ou par l’inadvertance de l’occurrence manifeste qui surdétermine la chaine de causalité dont il semble être l’issue, par la transgression déjà préfigurée dans l’antériorité du visé, rétrospectif ou prospectif, mais rétro- ou pro-dégradant, de l’idéal en soi (eidos).

 

L'agilité d'une heurte advenue par hypothèse d'un différend s'étalant (là-devant soi, legein) et s'étirant  (comme néant) comme prévue dans la lettre dudit délit (non pas « mort », mais « meurtre du Dieu » dans le nihilisme nietzschéen) qui ne se sévit en arraisonnement jugeant (contraire ou l’extrapolation de la « juridiction » kantienne) que par l'ontique préjudice, trouvera sa place dans la phénoménologie « existentiale » par l’inadvertance de l'angoisse divertissante du « tombé au-dessus », sous le mode « appel » (Ruf) de la conscience malheureusement morale.

 

Dans la pensée renversée de l’être de l’étant sous le mode et en guise d’onto-théio-logie, avant même que l’histoire malheureuse des révélations comme par « tombé au-dessus » s’intervient par force et par succession dans le déshéritage et se contamine d’une nouvelle superflue d’espoir qui s’introjecte comme l’objet du deuil, jadis trop esthétique, sous le mode et guise de certitude et de garantie d’une déduction, mathématique.

 

Alors que l’ancien dieu, ou Dieu des anciens, n'était non pas seulement quasi-impuissant et incapable de ni diriger ni comprendre le Tout de ce qu'il aura manqué d'accomplir, mais il n'était pas unique et il y a eu toujours d'autres dieux plus puissants et plus anciens que Celui qui soit soudaine manifeste dans la succession lasse des révélations historiques (non pas seulement théologique, mais encore anthropologique), et qui semblerait se promouvoir par jalousie de sa parousie à travers les prophètes, faux ou parfois vrais.

 

Dont le partage (entre rétro- ou pro-dégradant des projections) se font d’un part entre parousia et kenos, et d’autre part entre la jalousie et l’avarice de l’indemne (selon la révélation manifeste ou non-manifeste) dont la parousie et le kénos s’introjectent dans le partage « en même temps » (ama) d’une incorporation endeuillée et neutralisée comme res extensia, espace à parcourir dans l’errance, et l’incorporel, voire l’incorporable qui se rejette comme du surcroît, l’excès flottant ou errant, dans sa variation éidétique, dans un jeu de clair-obscur : mondanéité du monde, dont le signe est le stigmate.

 

*

Que la roue de la fortune, à l'image de Michel Leiris qui inaugure Marges de la Philosophie de Derrida[1], principes hydrauliques d'un moulin à l'eau soit le secret même, quoiqu'encore ontico-analogique, aux soubassements du « devenir moderne » (depuis au moins Léonardo da Vinci, et même bien avant) qui serait en mal de différance dans l'efficience ad aeternam, de causa sui…

 

Yes, his "péché originaire", and his "repentir", if not a contamination by "other('s language)"[2]. Irrésistible résistance, and falldown in Réconciliation... Au-delà et en-deçà de l'intentionnalité, being fascinated victims of dépassement indépassable de la Métaphysique, by scripture.



[1] In other words, deconstruction is a play between opposites that exists in the dynamic relationship between the two, always in movement, never settling for "the answer", but in a constant state of indeterminacy and interrogation. A sort of model that came to mind when I was much younger and started reading Derrida was that of a wheel: while it is in motion, it moves forward, but what's interesting is that the bottom of it which is in contact with a surface is moving *backwards*, while the top is moving *forwards*, and similarly, while one side is moving *down*, the other is moving *up*. As it revolves, the motion of a wheel is the embodiment of the dynamic between opposites: on opposite sides, two points may be moving in opposite directions, but their movement is intrinsically linked, and part of a whole that cannot be understood unless both are taken into account, not separately, but *at the same time*. Gabriel Parra Blessing @GabeBlessing (le 9 décembre 2020).

[2] "Noisy, pretentious...a crowd of neologisms" - Derrida, as a teenager, writing about Heidegger. Was probably still in his Gide years then, reading “Nourritures Terrestres” and wanting to through out all books... Gabriel Gottlieb @xgabegottliebx


10.12.2020

"Ereignis"

 

« Ereignis *»

 

Si du moins, aussitôt que, ou à moins que, ou latter ou faster, aussi loin que, en tant que, et si tôt, et quand même et que, quant à si, quant à là, so sorrow, so aussi triste que l'on sache ou pas, que l'on veuille ou pas, ce qu'on ne voudra pas, et que l'appropriation en Auge, l'œil, eu égard.

 

Que de mon regard en réserve Que de toutes murmures distraites Des calomnies des aurores Signatum desperandum culpabilitas no avertum disparatum homini homini logos johannic legomenon separatum juridicum ad tollens ad veritas sensibilia carnem fugas desincarnam duedomonien esperatus.

 

Et qu'on ignore et qu'on se dise absolument aucun transcender concordant à quoi se remplisse un sens, ressemblant étonnant qu'on biffe par prudence, que le sauf et le loin dans l'idôle s'approximatise dans le non-manifeste encore, et le dunamis soit en avarice de ladite non-révélation.

 

Que je cherche mes mots, non;

et que je poétise, non jamais, et que je sois un aveugle voyant, ça oui!

Que j'oublie en obnubilé dans la non-voyance d'un habitus en mal de "demeurer", c'est du co-respondant, d'où le mal ne se gît, mais s'émerveille de l'essence du vrai-dit du faux-semblant.

 

Que je juge et subsume ne démontre jamais ni un cogito ni une pensée distraite, mais en pulsation rétrospective et non-calculatrice de non-prévoyance jugeant duquel je règle mes dettes d'ouï-dire perplexe et ce semi-pulvérisé dont j'ai honte de notifier sur tes trempes notoirement dans le non-proféré.

 

Que j'oublie l'oubli, et que je recherche sans prémisse et conséquent, que je l'obnubile en sacre de mnémosyne retentissent d'ouïssement sacro-fagitalis de phoné d'autrui en écho de phantasma d'oikos-noématicos de s'obstruction rétrogradante de l'ouïssant horizon du non-être révolu.

 

Que feras-tu du damné hasardeux du sacre en marasme, qu'articuleras-tu du diaphora en porosité corrosive de "transcender" quoi, qui, où et d'autres banalité de temporements; où l'Offenbarkeit ne présidera point l'Offenbarung, dont l'illisibilité s'appelle l'historicité, l'hommelette, Satz?

 

"Rien ne se subsume devant ta singularité!", fausse tournure d'apostropher, que rien ne soit générateur d'un rien que l'apostasié s'incline en verbe; verbiage de l'homme encore vivant, asphyxié, en moins de plus que d'excès surcroissant, en ascendance et en descendance,  de la constellation.

 

(*) 

Votre envergure, mon étroitesse

votre largesse, ma petitesse,

vos longueurs, mes menus typos

vos allégresses & mes tristesses,

vos émérites & mes témérités,

vos souplesses & mes végétations intrinsèques,

vos extraverties & mes dettes,

ô limace, ô colimaçon,

lace de ma gorge de Gordion, lasse!

 

5.12.2020

Notre non-réponse à l’incommensurable –II « Sans et Sauf »

 

Notre non-réponse à l’incommensurable –II

« Sans et Sauf »

 

"Zaman dama taşı süren bir çocuktur" (Herakleitos)

Buna küsebilir misiniz? Ya da Heraklit'in bundan haberi olur mu? Çocuğa küsemezsiniz... Her şey zamanla "ikonludur"... (eikôn : image)

 

« Le temps est l’image de l’éternité » (disait-il, Platon) :

Ce que tout ce qu’ils puissent comprendre et saisir du temps, n’est qu’une image (eikôn) captée –plus ou moins fidèle- par (ou tombée sous) leurs sensibilités, fort diverses et limitées, de ce qui est de toujours (aiôn), c’est-à-dire de l’éternité.

 

« Le temps est le nombre du mouvement » (disait-il, Aristote) :

Ce que tout ce qu’ils puissent percevoir du temps et le saisir tel qu’il leur est imparti, c’est de suivre quelque chose qui bouge, en kinésis dont l’a-rythmie de ses itérations et de ses allers-retours leur donne une sensation du temps.

*

 

S'il y a du temps qui empêche de rabattre les choses, les unes sur les autres et de les écraser au lieu de laisser apparaître l'apparaître des choses, c'est qu'elles s'espacent partes extra partes vers un point de fuite à l'horizon où l'espoir et l'attente les constituent comme convergentes.

 

Si d'un écho stellaire, qui reste encore à expliquer, à l'autre bout de faisceaux de convergences, dans les plissements espacés, striés d'un espacement, se font des nœuds de divergences, les singularités errantes ou cumulées en agglomérats momentanés et mortels, comme récepteurs aveuglés,

 

c'est qu'elles obéissent d'abord aux mêmes lois s'espaçantes, dans leurs disparités qui constituent et assurent à même leurs droits à vie, dans les nids et abris en creux d'une main dont la donation se fait attendre par la partialité des réceptions conditionnées à l'apparaître en retrait.

 

Alors que tout s'espace dans une distance relative et respectueuse, qui les empêche de s'écraser, les choses et les singularités se glissent vers un abysse où rien ne les empêche, malgré toute résistance de la matière brûte, et du vouloir dans son entêtement, où le désire s'abîme dans le creux.

 

D'où le tâtonnement et le cri de la matière dans l'arythmie colossale dont le véritable site est comme manque par anticipation prévoyante et l'excès de laves en baves où ruine et se déchire toute articulation de la voix comme tombeau et résidu endetté sous l'ouverture du ciel à quatre vents.

 

Si l’un jour sous le ciel, encore en vie terrestre, l'humanité comme témoin et l'objet de cette énorme convoitise qu'est la vie se décide d'une Entschlossenheit décisive, comme l'issue d'un suprême appel de la conscience morale attisée d'un commun vœu, se mettrait nue et s'agenouiller devant le « sans et sauf »…

 

 

4.12.2020

Notre non-réponse à l’incommensurable

 

Notre non-réponse à l’incommensurable

 

"Nothing in all creation is so like God as silence."

Meister Eckhart[1]

 

Tel est le rien de part en part et sans limite qu'est tout l'Univers, dans sa non-réponse; dé-couvert étendu dans son infinité silencieuse, qu'est aussi notre seule plénitude dans sa splendeur en répétition de ses lois en variation eidétique, enfouie, en écho au Dieu caché en son silence.[2]

 

Il y est bien apparu une Scission primordiale et qui y est restée depuis, se reproduisant chaque fois sans pareil, ni de parité ni tableau d'équivalence générale auquel à ajuster, sans un correcteur et guide, immergé dans une symétrie hallucinante et la bipolarité tridimensionnelle…[3]

 

Somewhere, sometimes, someone's willing something in its grammatical turn, in very reproducibility by différance of sameness of I, in its diversity identified to the eyeness of metaphysical act of saying that, this, out there, nowhere, ought, maybe, perhaps, happening, must be again pronouns.

*

"Le temps est l'image de l'éternité" (disait-il, Platon) :

Ce que tout ce qu'ils puissent comprendre et saisir du temps, n'est qu'une image (eikôn) captée -plus ou moins fidèle- par (ou tombée sous) leurs sensibilités, fort diverses et limitées, de ce qui est de toujours (aiôn), c'est-à-dire de l'éternité.

 

« Le temps est le nombre du mouvement » (disait-il, Aristote) :

Ce que tout ce qu'ils puissent percevoir du temps et le saisir tel qu'il leur est imparti, c'est de suivre quelque chose qui bouge, en kinésis dont l'a-rythmie de ses itérations et de ses allers-retours leur donne une sensation du temps.

 

*

Varlığı ancak oluştan bilebiliriz, hakikati de inançtan itibaren.

Yani ikisini de kendinde ve kendi içinde bilemeyiz.

Biz varlık ve hakikati konusunda oluşa tâbi bir inanç içinde kalmayı sürdürürüz :

Oluş/ Varlık paydası

İnanç/ Hakikat paydasının varlık,

sonuncusu ise bilinebilirlik sebebidir.

*

Anlam ve Ardışıklık: Aklın aşkın bir fantazisi mi? Olayların birbirini izlemesinden sentetik bir neden-sonuç ilişkisi çıkaran gündelik tembelliğindeki aklın içkin yanılsamaları mı? Zamansal ardışıklığın anlamın 164 karaktere bölünerek oluşmasına evet diyenler bağlılaşık kopuşa da evet demeli!

*

"Gibi", "misâli" kelimesini şiirde yasaklamak şiir için küçük, insanlık ve düşünce için büyük ilerlemeydi. Düz yazıda da "vb." zaten boşvermişlikti, kalktı; ama o "pedagojik" analojiler, kıyaslar, karşılaştırmalar, mukayeseler de kalkınca, bakalım nasıl bir dil icat olunmak zorunda?[4]

*

"Üçüncüsü"...

O zamanlar 'yazın'da diyalektik böyle çalışırdı; "iki" verilir, "üçüncüsü" okuyucunun sentezleme gücüne bırakılırdı; ve biz buna 'diyalektik şiir' adını verirdik ...

(Roland Barthes, "Eisenstein'ın Kurgu Anlayışı", Dziga Vertov; "Şiirsel Gerçekçilik, Adalet,vb...)[5]


*

 

Quand nous nous y posions dans la fraîcheur d'une pulsion élémentaire d'écriture précoce comme réponse à ce que nous y voyions et entendions de venir par force sans et avant même de l'y postuler d'abord par la curiosité théorique, qui aura pris là-dessus, le siège observateur de notoriété,

+nous y étions d'abord des victimes d'une époque, d'une fin et d'un commencement d'une chose; déchirures qui se fragmentent comme dates de naissance et de petits morts; tourmentés, dont nous y étions des avant-gardes, et des déchus et des faux-fuyants, échappatoires, réserves, des non-réponses dues…

 



[1] Cité par @anteruina

[2] Notre réponse à @anteruina (le 30 Nov.2020)

[3] Réponse à @Fabiensapiens (le 4 Déc. 2020)

[4] Relatif  à ”Garip Şiiri” de Melih Cevdet Anday.

[5] Une réponse à Kaan Kahveci.