Notre non-réponse à l’incommensurable –II
« Sans et Sauf »
"Zaman dama taşı süren bir çocuktur"
(Herakleitos)
Buna
küsebilir misiniz? Ya da Heraklit'in bundan haberi olur mu? Çocuğa küsemezsiniz...
Her şey zamanla "ikonludur"... (eikôn :
image)
« Le temps
est l’image de l’éternité » (disait-il, Platon) :
Ce que tout ce
qu’ils puissent comprendre et saisir du temps, n’est qu’une image (eikôn) captée –plus ou moins fidèle- par
(ou tombée sous) leurs sensibilités, fort diverses et limitées, de ce qui est
de toujours (aiôn), c’est-à-dire de l’éternité.
« Le temps est
le nombre du mouvement » (disait-il, Aristote) :
Ce que tout ce
qu’ils puissent percevoir du temps et le saisir tel qu’il leur est imparti, c’est
de suivre quelque chose qui bouge, en kinésis
dont l’a-rythmie de ses itérations et
de ses allers-retours leur donne une sensation du temps.
*
S'il y a du
temps qui empêche de rabattre les choses, les unes sur les autres et de les
écraser au lieu de laisser apparaître l'apparaître des choses, c'est qu'elles
s'espacent partes extra partes vers
un point de fuite à l'horizon où l'espoir et l'attente les constituent comme
convergentes.
Si d'un écho
stellaire, qui reste encore à expliquer, à l'autre bout de faisceaux de
convergences, dans les plissements espacés, striés d'un espacement, se font des
nœuds de divergences, les singularités errantes ou cumulées en agglomérats momentanés
et mortels, comme récepteurs aveuglés,
c'est qu'elles
obéissent d'abord aux mêmes lois s'espaçantes, dans leurs disparités qui
constituent et assurent à même leurs droits à vie, dans les nids et abris en
creux d'une main dont la donation se fait attendre par la partialité des
réceptions conditionnées à l'apparaître en retrait.
Alors que tout
s'espace dans une distance relative et respectueuse, qui les empêche de
s'écraser, les choses et les singularités se glissent vers un abysse où rien ne
les empêche, malgré toute résistance de la matière brûte, et du vouloir dans
son entêtement, où le désire s'abîme dans le creux.
D'où le
tâtonnement et le cri de la matière dans l'arythmie colossale dont le véritable
site est comme manque par anticipation prévoyante et l'excès de laves en baves
où ruine et se déchire toute articulation de la voix comme tombeau et résidu
endetté sous l'ouverture du ciel à quatre vents.
Si l’un jour
sous le ciel, encore en vie terrestre, l'humanité comme témoin et l'objet de
cette énorme convoitise qu'est la vie se décide d'une Entschlossenheit décisive, comme l'issue d'un suprême appel de la
conscience morale attisée d'un commun vœu, se mettrait nue et s'agenouiller
devant le « sans et sauf »…
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