30.03.2024

AKNOWLEDGMENT

 

AKNOWLEDGMENT

 

"Etre fils de son propre progéniture" (du texte de "Bonum Malum"), et l'autre petite phrase, "descendre tous les échelonnes sociales en crescendo": Un texte écrit donc en mars 2020, et racolé à nos films de passe-temps de retours ou revenir à Hadès, dans un film sans prétention: Faut Prévoir!

 

Voilà un vers serait l'équivalent d'"être fils de son propre progéniture" sous la plume du vrai poète F. H. Dağlarca (Anday?), "Allahım! bizi çocuklarımız doğuruyor" (“Que mon Dieu, ce sont nos enfants qui nous enfantent” -impressionnant précédent connu par moi). Mais A. Artaud fut plus complet: "Je suis ma mère, mon père et mon fils". Cité

 

Il ne s'agit pas d'intertextualité ludique: c'est M. C. Anday qui écrivait "Unuttuklarımız bizim oluyor" ("Ceux que nous oublions, ça nous appartient"). Trop fort pour expliquer la mémoire impersonnelle! Mais je parles de la clairvoyance d'un insomniaque film-maker, d'une destinée sombre

 

Le problème est que dans cette descente ou déchéance (et sursis immanquablement donné, destin allègrement accueilli) -drôle et sans dramatique d'un embuscade, un simple accostage a un auteur, un metteur en scène, un Narrateur-Dieu qui oublie tout quand le film est cousu: Mais l’image rappel[1]

 

Pour vous garantir d'être refusé de toutes les Mayenne du monde, il faut beaucoup et assidûment, dûment travailler; il faut devancer, précéder Gutenberg, s'abêtir comme s'habbatise; il faut être un inlassable, un infatigable Hattat[2] (Calligraphe et arabesque à Paul Valéry et non pas à Ch. Dior ou Lagerfeld). Ça arrive!

 

Continuer à faire son petite anamnèse sale, s'acheminer vers la fin du boucle qui ne se renferme; ramasser ses petits cailloux à Roger[3]; se promulguer en digue de petites prodigues; être satis de saturé des Samedis; d'être en droiture des droits d'auteur autochtone, s'imbiber de l'antique goût!

 

Ce qui manque immanquablement à vous, vous le manquerez aussi; mais tout serait comme avant, vous ne manquerez rien; et ce qui manque à vous, manquerez sans manque à chacun; et rien ne serait comme auparavant; la chose manquée fera son petite sale affaire; et on en finira en innocence inénarrable

 

Ce qui me manque personnellement (Dieu merci, pas encore une grande bouffée d'aire sur le pont de Canal[4], je dois me dépêcher par manque du temps) et hier par manque, j'ai failli retrouver ce sous-pont acoustique[5] pour chanter en chant byzantin[6] à la tombée du soir[7]; Dieu merci je suis une bête insolente

 

Quarantaine en échelons de mérite, émérite de tous les fioles, des térébenthines; nouvel zézayer des bandes insonores, d'une instabilité à faire gicler les momies, "ô fantôme vagissant!" (Baudelaire[8]), écœurant bibliothécaire; tu m'as tant manqué sous et sur plusieurs ponts à la fois, et ceci en nué[9] sans pants à Maya !

 

Voilà une tête, une vraie tête de Turc, un poilu de Ist WW; un invraisemblable spectre des bla bla; qu'as-tu faire avec ou sans Maïakowsky? Tu n'es pas un Rus blanc, Tu n'es pas de Crimée; oui, toute Bonnes Œuvres[10] contiennent des énumérations, des répertorier clandestines des Chants impropres[11] adulés!

 

Je te réapprendrai les Nouvelles Lettres en horizon manquant de mon Domus en nappe; en Manoir, de toutes bonnes manœuvres; Tu seras en tri-lactée[12], Tu seras gâté des gâteux; Tu seras de mon Toit[13]; Tu auras un ascendant et un descendant; On ne se quittera pas, même Illettré, Tu en auras abondant

 

Je te énumérerais en rémunération en Solstice d'été, on va observer les règles de conduite; un Regel et un ohne Rang[14], et tes quatre Parerga; Je t'apprendrai Ta Nouvelle Religion, ton Culte, tes Adorés; tes Affinités Sélectives, tes Manières, tes Maelström streams; et ton Comportement amélioré, avec un Répertoire, Tu Quitteras

 

Je ne propose pas, je ne suggère pas, On est en haute surveillance, en veillée mortuaire (la mienne); Tu songeras à Moi; Je te dicterai, Tu seras mon Script, un élu; Illettré par préférence et par prédilection; un favori, un acrostiche, une pale statue parlante; produit d'image-maker, un Golem, un Pinocchio; un Sancho Senza Futura !

 

Tu aura ton propre Toison d'Or (Tu n’as guère besoin d’en chercher autre), tes propres Ex-Voto's; Tu seras ton propre Tisserand; un Gobeline de rare tissage mais à l’anglais de Early Middle Age –et je t’indiquerai l’endroit précis; et Je te taillerai sur mesure et Tu gesticuleras dans tes basques, vasques; Ton Urne, tes Cendres amer à jamais dispersés; c'est avec tes propres armatures que tu te matureras; ô sans âge de « some statements of » Mithra!

 

Ton vide m'étourdie, Tu as cette Kénose tant songée, Tu es débordant de Rien; D'une vacuité et d'un pâleur de sangsue; Ton passé ne t'appartient; Pas de labour pour Toi dans ici-bas; Tu es d'une destination autre; un Ange déchu, inusité, needless; un Ustensile sans usage; un aspect des choses qui feint la meilleur partie. Un maillon, un haillon...

 

Je ne remercierai pas verbalement, nos gestes furent plus harmonieuses que nos paroles (je t’ai appris comment faire un café turque, mais l’idée de faire du café à la maison, c’est de toi qui est venue –tu comprendrai plus tard la différence- « aller prendre un café » c’était une occasion de te faire sortir de la maison,

 

et de t’exploiter en bonne lumière du jour et de te tabasser en gesticule –t’apprendre le théâtre et la légèreté, une certaine libéralité de l’esprit ; on a tant joué avec et en complice, mais j’enregistrais toujours tout de seul, en trouvant dans ces jours de « Grand Enfermement » des cages désertées, mais de bonne qualité –par exp.

 

Nero de Caddebostan, déserté, m’offrait la scène en toute intimité), et le moment venu, c’est-à-dire en cette fin de mois de mars 2024, je t’écrirai un « Acknowledgment » (comme une « Nécrologie » théâtrale en fait, à la manière de J. Genet), et ceci est déjà fait, en ce moment même de « momento mori », ici maintenant et devant nos spectres. Merci et Şükran, Mouhammad de Halep.

 


Laissons enterrer les morts, les uns et les autres. Carpe diem, c'est à nous!

 



[1] C’est une photo et un enregistrement de vidéo qui datent du 8 avril 2020 (troisième anniversaire donc) qui me l’a rappelé ce matin d’ailleurs (“Au bout du quatrième jour que j’ai compris finalement qu’il était illettré, mais excellent en réseau informatique”, disait-il la voix, en relatant la coupure obligée en deux de son film, qui coupait la parole aussi, d’une manière hasardeuse mais non in-significative).

[2] cf.  « Kolsuz Bir Hattat”, Ece Ayhan

[3] Roger Callois

[4] D’abord le Canal Saint-Martin (dans le film d’Arletti, et ensuite en vrac), et ensuite sur le Pont de Mümin Deresi, à Fikirtepe; cette inoubliable scène où je chante soudaine en toute retenue la Marseillaise! (mais d’une tristesse inénarrable)

[5] Ce n’est qu’un refuge à chanter librement sous haut bruit d’auto-route (inspiré de Liza Minelli, “Adieu Berlin”, la scène de cri à deux)

[6] Cette fois-ci, ce fut à Samatya (que j’appelle régulièrement “Samoyetçe”), sous un pont ferrovier

[7] Référence explicite à l’enregistrement d’hier (le 29 mars) où je relatais ma “Bio-bibliographie” (qui est elle-même un texte précoce de 1982), et je citais mon livre de poésie inédit, intitulé “Akşam Kitabı” (Le Livre du Soir), écrit régulièrement chaque soir face à la coupole de Val-de-Grâce (l’église)

[8] Ch. Baudelaire, “Fantôme de Bibliothèque”

[9] “Nuage”, bien entendu

[10] Bonnes Samaritaines

[11] J’ai eu en connaissance de chansonnettes obscènes des étudiants de Médecine

[12] Triliçe (pudding avec trois sortes de lait au Balkans)

[13] Roman expérimental de Ph. Sollers; et biblique, coranique (Beyt)

[14] Ce fut le titre de l’un de mes tableaux acryliques à Paris (période de “Vérité en Peinture” –J. Derrida)

22.03.2024

A Sarrasin

 

A Sarrasin / Bir Karabuğday

S/Z[1]

 

 

Cathedral of Lincoln ex-cathedra!

                                                                      Lincoln katedrali eski katedral!

 

Notorious priest Anglican halt!

                                                                      Kötü şöhretli rahip Anglikan dur!

 

I will give you a name of swelt Kelt!

Gehalten[2] !

I will give you a name of sweet Kelt,

Gehalt[3] !

Like a gift[4] sweet but a little bitter* as a butter!

 

                                                                        Sana tatlı gibi bir hediye,

                                                                        Hem tatlı hem acı ince bir Kelt adı vereceğim!

                                                                        Tatlı ama biraz tereyağı[5] kadar acı!

 

 

 

Hear the joyful bells from where you are there,

across** to me from your Belvedere!

 

                                                                         Orada olduğun yerden, Belveder'inden

                                                                          bana doğru neşeli çanları duy!

 

I came from my Eastern Easter Hell,

as far as and forever for you,

so far from Bizance, for a sejourn

open your Mind!

Open and initiate me to shadows mysteries of town,

I am yet an old novis, a male infortunated,

an innovation for your and as well as mine, our

Abenland[6]  commun!

an Andern[7] and strange AnderlechtS!

 

 

                                                                                DoğRu Cehennemimden geldim

Paskalya’da,

                                                                                Bizans’tan uzak

                                                                                Olabildiğince sonsuza kadar senin için,

Aç Zihnini!

Aç beni ve kasabanın gölge gizemlerine sok[8],

Ben henüz yaşlı bir acemi oğlan, talihsiz bir erkeğim,

Senin ve benim için, yakında hepimiz için,

Abenland topluluğumuz için bir yenilik,

Bir Andern ve garip bir AnderlechtS’im[9]!

 

 

Come with me on horse in discours,

open the woods through purples colors

of this nocturnal clair-obscur[10] night,

initiate me as well as near,

on the Hill of nearest invisibility of visions,

as an ein für-sich[11], upon Sight, inside outside offside,

themselves of ass, out of impurity.

 

 

Benimle söylemde at üstünde gel,

bu karanlık gecede noktürnal mor renkleriyle ormanı aç,

beni hem yakın hem de en yakin bir şekilde başlat,

görüntülerin en yakın görünmezliği Tepesi'nde,

bir ein-für-sich olarak, görüşte[12], içeride, dışarıda ofsayt,

kendiliğin dibinden, kirlilikten uzak.

 

 

I will tell you Persians contes floral

and taste flavour like a favor, rich of senses;

I will battle like in a Papillon Battellery,

A Butterfly on locked black flour!

on work and hard labour almost

among pavillons in our Palace of Invisibily

on Chorus, like an aumônier, a chaplain

a harmless[13] priest retired, a Saracen!

 

Anlatacağım sana Perslerin çiçeksi ve

tadı bir lütuf gibi, duyuları zengin, Mesellerini;

Kelebekler Savaşhanesi’nde gibi savaşacağım,

Mühürlü kara un üzerinde çırpınan bir Kelebek!

Görünmezlik Sarayı'mızdaki o neredeyse

 pavyonlar arasında

İş ve ağır emekle savaşacağım Koroda,

Hayırsever bir duacı, emekli bir sıradan rahip,

bir Sarazen[14] gibi!

 

 

 

21st March 2024, day of  Newrooz,

For a Nephew,

perdu dans un “Nef[15] de Fou”



[1] La pénultième « s » ou « z » du mot énigmatique « Sarrasin(e) » se refère au livre de Roland Barthes, « S/Z » -sur Flaubert.

[2] Détention; tutulmuş; détenu; tutuklu; attitude; Schau; hayâ (retenu); mémoire gardée de mots et des noms “swelt”/ “Celt”, comme Aufenhalt, sejours, etc.

[3] Pension ; bedel ; ücret; maaş; salaire (vebâlini ödemek); Will versus Shall; Schuld-dig

[4] Pharmacon (Gr)

* Bitter, remplace « amer » qui renverrait à « aumônier »

[5] Trabzon (Trébizonde) tereyağı (bitter butter); alias Sinoplu Marcion (Marcion de Synope ; exilé « out of Bizance » -comme dit bien le texte- ; exile dû à son doctrine christique « obscurantist », « occulte » ; une sorte de synchrétitisme entre la première chrétienité et la croyance d’Ahura Mazda, Zaradoustra)

** Là, il devrait y avoir une “croix” « biffée » ou “bafouée”

[6] Occident; country of Afternoon; “Batan Güneş Ülkesi” (Poème occulte d’Hölderlin)

[7] Other; Öteki

[8] İğva et

[9] Bugünkü Belçika’da, Brüksel yakınında. Other right (lechts ou Recht–Alm.), ou Lehre (Andern doctrine de Droit), au-delà de Hegel

[10] Açık-gölge dengesi

[11] A thing-for-itself (and not Ding-an-Sich –kendinde-Şey); bir kendi-için (kendileceğin)

[12] Görü; Anschauung se refère au Schau (regard respectieux, gardant, keeper; halten de Halt et Gehalten; “bakış” (Tr) (skepsis) qui retient “akış” –flux ou flot) et pourquoi pas à Abschau (écume; köpük) vu le contexte du texte (extase, vecd, hayâ, huşu, etc).

[13] Anodin (Fr)

[14]An Arab or Muslim, especially at the time of the Crusades. A nomad of the Syrian and Arabian desert at the time of the Roman Empire. Sina’dan Hristiyan Arap ; ve Karabuğday( ?)

[15] Nephew, se dit en neerlandais et en afrikaan, “Neef”;soit dédié également au Neef de Delph.

16.12.2023

Kanten et autres ruines

  •  Kant n'a jamais eu une ontologie, he have not a thesis on Beeing.

  • Kant a dit une fois que l'être n'est pas une substance qui n'est qu'un effet de permanence dans le temps selon la déduction ds catégories en faillite, et un autre fois, a dit qu'il n'est pas un prédicat qui s'ajouterait à un sujet comme n'importe quelle qualité; il l'a cru sans démontrer.

  • Kant a démontré sans démonstration (puisqu'il en était incapable) qu'il y a des idées indémontrables de la raison (quelle gentillesse!), et il peut toujours y avoir des idées encore plus intangibles, nommément "inexponibles" (quelle heureuse liberté de penser!) et a fermé toute métaphysique.

  • Chose commise.

  • Par la clarté de ces démonstrations, imaginez un peuple sans Etat, un Dieu sans Etre, une Judaïté sans terre, et un concept qui s'annihilerait comme Etat d’Israël tel qu'il est conçue par perversion de quelques idées, et un objet tel qu'un Etat laïc de France, et autres variations encore plus sombres.

  • Calculez frénétiquement en infinitésimale en justesse sur quelques ruines sans trop de compassion mais par une algèbre maghrébine, vous trouverez deux bonnes solutions bifurquées en temps-limite de deux parallèles; un Hannah Arendt à Israël et l'autre notre Kissinger bien connu en ces temps!

  • Mais n'était-il pas trop abject notre discret objet à nos/vos aberrants Gegenstanden, pourtant sans objet qu'on rabattrait sur un quelconque sujet, en préférence sur le premier-venu, pour en distraire tout un système de haine hegelienne comme pauvre moteur de l'histoire en impasse?

  • Par cela qu'on conjugue non sans peine, en différent, nul par essence, sans pourtant par immonde passion qu'un tire par sédition sans annuler le cours sourdine du mondain, en échiquier iranien, pour s'y remettre toujours et déjà un être nul et avenu comme l’infanticide nationale.

17.03.2022

Lecture de Dede Korkut Légende



Archétypales Belles-Lettres (Gökçe Yazın) dont les "soylamalar" (Dichtung) de Deli Dumrul et de Tepegöz font les sommets les plus touchants des temps du passage du paganisme au monothéisme (croyance de l'unité -Birlik-), où s'exposent en épreuve de miroir les pères et les fils...

Où on comprend d'abord l'éthos de guerrier, du simple homme, le fils, qui devait passer des épreuves de machine de guerre; la flèche pointue qui est lancée,dont le cible inanimé s'appellait "put" (idole), n'a d'autre point d'anchrage que ce cible, télos à pointe d'un éthos de vie.


D'abord, Deli Dumrul (le personnage incrédule, fou), éhonté, s'affronte Dieu qui se cache derrière ses anges (Azrail); se trouve être obliger de trouver des simulacres pour sauver sa peau (offrant à Dieu d'abord son père, ensuite sa mère, également refusés à la mort); et en 3ème acte sa femme.


Dieu monolythique, passé par l'épreuve par Deli (Fou), se trouve lui-même dans l'épreuve de mort devant Azrail qui laisse place au vouloir de Dieu; la femme se consentant à la mort à la place de mari est sauvée par le jugement de Dieu, et les congenères sont morts, le couple se sauve.


Dede Korkut qui donne son nom à ses sources inépuisables des Oğuzname (légendes d'Ogouz), est comme Hermès/ Hızır, à qui on fait appel, et qui intervient dans les affaires des hommes; baptise les nouveaux-nés et laisse leurs âges à Dieu ("adını ben koydum, yaşını Tengri koysun").


Il y a eu changement de paradigme dans l'ordre des dieux; cible (put/idole) intacte, ce nouveau Dieu,passé par l'épreuve par les Ogouz, sauve Deli qui se consente finalement à la mort, devant l'immence sacrifice de sa femme, et ainsi le couple hétérosexuel, privilégié, dépasse l'idole inanimé.


Rappellons qu'un Soylama (Dichtung) concerne d'abord la généalogie, les générations éteintes, et qui se génèrent dans la corruption et l'aliénation (d'où l'épreuve); et d'où ce double, frère perdu et elevé par le lion, l'histoire de Tepegöz,autre forme d'Enkidu, et de David biblique.


Indécidable fabulaire sur la naissance de Tepegöz (un cyclope parmi nous); s'il est une conséquence fortuite d'une copulation féerique ou un frère prodigue; il abime les Ogouz, protégé par l'impénetrabilité, sauf son oeil, percé qu'il devient hospitalier à la mort fraternelle, et réussie.


Rivalité mimétique, entre deux frères, portée à son paroxysme, violence non-réciproque, donne une raison juste à la mise à mort de Tepegöz qui la prépare et met en scène devant son frère; Dieu n'y intervient incessemment que dans la parole unilarérale, impénétrable mais consentie par lui.


Tepegöz cannibal, en possesion solitaire d'une machination secrète et féerique, une autre figure d'Héphaistos; protégé en sa chair, pourvu des armes les plus secrets en metalurgie, un homme dévorant les autres hommes, est seul et aliéné comme simulacre de sa communauté supra-animale.


Quelle bizarre metonymie des lieux (légende nomme plusieurs fois le nom de pays de Georgie (Gürcistan), dont les héraldiques présences se portent comme l'emblème l'inextricable le schize de l'Ortodoxie sous le paroxysme du nom et actes de Georges (Yorgos) l'animal humain, pécheur converti.


En apprenti, j'ai eu l'accès à des bonnes explications, non moins aux expiations, certes retenues et passées au nombre de poésies anodines, acceptables, et portant le chiasme indolore et sourde de théorétisation aphatique aux nombres, sous fastitieux et répétitif mouvement de convulsions.

3.07.2021

« Phraser »

 

« Phraser »

 

"Phraser" étant une pratique ancrée à l'usage du langage se sépare indéfiniment de lui, ne découpe pas seulement des paysages picturaux, mais en dessine un autre, sinon en syncope témoigne de l'indicible, de l’évènement survenu dont le langage y échoue, sursaute par protension.

Se refaire -une communauté, quelque peu abstrait encore, rien à voir avec un constructionnisme, mais à l'ancrage de facere et d'agere, se relève d'une itérabilité des phraser; une garde-mémoire générative dont la perte se consomme en chanson, culture, trace mimético-mnémique d'une race.

Toute ontologie de multiplicité, soit une manière de dire, l'euphémisme ou le langage de conflit, différend, soit voué à l'auto-annihilation comme postulat tant exigé de l'unité transcendantale, qui n'est trouvée son lieu privilégié qu'en champ de purification (crime organisé par l'État).

Certes, il y a -et de plus en plus- des "régimes des phrases"; et les articuler n'a pas été toujours en bain de sang, mais d'abord en un fou rire: Toute régime est un tabou et un totem, un interdit et délimitation, frontière et une idole de dire -vrai étant secondaire, un facere comique.

Je cogite, donc j'annihile  -et je suis libre-, et si l'autre cogite -ne serait-ce que par le regard- je suis encore plus annihilé et je réagis (je suis autonome comme négatif de l'hétéronomie subie), si l'autre chante, je m'échappe, je m'en fuis; phraser, crier, hurler, gémir: Souffle!

 

1.07.2021

Rêveur concept d'archie-écriture

 

Rêveur concept d'archie-écriture

 

Culbute théorique et la culture de riposte; une ancestrale  cérémonie de "je vous juge, et vous êtes déjà un pendu ambulant" dans le culte de Deutéronome et son rapport aux Véda tribulations tributaires de seigneuries en ancien monde. Une contribution philanthropique des Samaritaines.

Je prendrai à la lettre, l'expression d'archie-écriture qui neutraliserait l'expression consacrée de "sainte-écritures"(dans le sens d'évaluation spinoziste de T.T.P.), par ce qui arrive à la littérature à Joyce, qui serait un "rassemblement" -contrairement à la Science- selon Foucault.

Faut-il ajouter que ce "rassemblement" en forme faussement "livre" (à la Mallarmé) est l'impossibilité même qui s'écrit en marge étroite et éloignée du scientisme (maladie d'une philosophie, entre autres), laborieux travail d'arche sonore crypté, sans sacré malgré sa vocation durable?

Et cette honteuse institution d'être obligé de signer de son propre nom un "livre", quel monstrueux péché qui fait naître la littérature audacieuse de son "fiat lux" avant de se ternir sur les étagères poussiéreuses de l'autobiographie d'une signature, pire encore d'une vie biologique!

Et cette somptueuse, mais humainement (quasiment!) plausible solution (trop sérieuse tache, malgré rocambolesque récit d'incarnation rêveuse du néo-platonisme) vient d'Augustin, contre les fabulations savantes mais sceptiques des historiettes arabes en mille facéties. Ô Seigneur!

À dire vrai de l'archie-vraie (telle qu'elle est archivée), le soi-disant et rêveur concept d'archie-écriture a eu toujours ses propres histoires, ses pratiquants, ses lieux institutionnalisés d'élaboration autrement grammairiens et surtout familiaux, touchant au sexe et aux générations.

Sa loi est donc l'oubli, la segmentarité, par fragment, mort, nouveau-né, mort-né, remembrance (remember; ressouvenir), fadeur, folie, fureur (fever) de vérité, l'interdit, l'impossible, le regard aveugle, vide mais responsable d'aujourd'hui, une latence, spectralité de la trace.