Archétypales Belles-Lettres (Gökçe Yazın) dont les "soylamalar" (Dichtung) de Deli Dumrul et de Tepegöz font les sommets les plus touchants des temps du passage du paganisme au monothéisme (croyance de l'unité -Birlik-), où s'exposent en épreuve de miroir les pères et les fils...
Où on comprend d'abord l'éthos de guerrier, du simple homme, le fils, qui devait passer des épreuves de machine de guerre; la flèche pointue qui est lancée,dont le cible inanimé s'appellait "put" (idole), n'a d'autre point d'anchrage que ce cible, télos à pointe d'un éthos de vie.
D'abord, Deli Dumrul (le personnage incrédule, fou), éhonté, s'affronte Dieu qui se cache derrière ses anges (Azrail); se trouve être obliger de trouver des simulacres pour sauver sa peau (offrant à Dieu d'abord son père, ensuite sa mère, également refusés à la mort); et en 3ème acte sa femme.
Dieu monolythique, passé par l'épreuve par Deli (Fou), se trouve lui-même dans l'épreuve de mort devant Azrail qui laisse place au vouloir de Dieu; la femme se consentant à la mort à la place de mari est sauvée par le jugement de Dieu, et les congenères sont morts, le couple se sauve.
Dede Korkut qui donne son nom à ses sources inépuisables des Oğuzname (légendes d'Ogouz), est comme Hermès/ Hızır, à qui on fait appel, et qui intervient dans les affaires des hommes; baptise les nouveaux-nés et laisse leurs âges à Dieu ("adını ben koydum, yaşını Tengri koysun").
Il y a eu changement de paradigme dans l'ordre des dieux; cible (put/idole) intacte, ce nouveau Dieu,passé par l'épreuve par les Ogouz, sauve Deli qui se consente finalement à la mort, devant l'immence sacrifice de sa femme, et ainsi le couple hétérosexuel, privilégié, dépasse l'idole inanimé.
Rappellons qu'un Soylama (Dichtung) concerne d'abord la généalogie, les générations éteintes, et qui se génèrent dans la corruption et l'aliénation (d'où l'épreuve); et d'où ce double, frère perdu et elevé par le lion, l'histoire de Tepegöz,autre forme d'Enkidu, et de David biblique.
Indécidable fabulaire sur la naissance de Tepegöz (un cyclope parmi nous); s'il est une conséquence fortuite d'une copulation féerique ou un frère prodigue; il abime les Ogouz, protégé par l'impénetrabilité, sauf son oeil, percé qu'il devient hospitalier à la mort fraternelle, et réussie.
Rivalité mimétique, entre deux frères, portée à son paroxysme, violence non-réciproque, donne une raison juste à la mise à mort de Tepegöz qui la prépare et met en scène devant son frère; Dieu n'y intervient incessemment que dans la parole unilarérale, impénétrable mais consentie par lui.
Tepegöz cannibal, en possesion solitaire d'une machination secrète et féerique, une autre figure d'Héphaistos; protégé en sa chair, pourvu des armes les plus secrets en metalurgie, un homme dévorant les autres hommes, est seul et aliéné comme simulacre de sa communauté supra-animale.
Quelle bizarre metonymie des lieux (légende nomme plusieurs fois le nom de pays de Georgie (Gürcistan), dont les héraldiques présences se portent comme l'emblème l'inextricable le schize de l'Ortodoxie sous le paroxysme du nom et actes de Georges (Yorgos) l'animal humain, pécheur converti.
En apprenti, j'ai eu l'accès à des bonnes explications, non moins aux expiations, certes retenues et passées au nombre de poésies anodines, acceptables, et portant le chiasme indolore et sourde de théorétisation aphatique aux nombres, sous fastitieux et répétitif mouvement de convulsions.
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