10.06.2012

Une Nouvelle Confession d’Amitié Mimétique

Une Nouvelle Confession d’Amitié Mimétique



Et Autres Tombes





“Ce que j’ai en tête

Et ce qu’elle en a dans la tête à elle

Diffèrent évidemment”



Mots vulgaires du nouveau vulgate se substitue insinueusement

A l’esprit vous mes ami(e)s…

Comme aux armes!

Aux encres!



J’ai bien reçu sa lettre en vrac

Et bien rangée

Datant de ce 1ère juin longue qui dure encore

j’ai reconnu son graphe, ses gryphes

Ses sigles et ses croûtes

Datant d’écolier bien rangé

Mais un peu en hâte avec le temps passé

N’ayant pas su trop dire quoi en vérité

Non pas de sa vérité à elle mais

De la vérité de la personne humaine

Donnant des nouvelles de

Ses petits êtres félines ou fleuris

De ses domaines et ses jardins

Dont je ne mèsestime pas le rôle mediateur…



Le reste est le même que ce qu’elle m’a bien expliqué

En bienséance

Face à l’adulte que je feigne d’être et

D’avoir compris

L’affaire étant bien rangée dans sa grange et

Dans ses greniers de tête

Dès le petit matin grandios mais pathétique

Du petit dejeuner du 10 mai qui dure encore

En saveur…



Y avait dès lors rien à dire et écrire de plus

Pour elle une histoire de “suite et Fin”

Pour moi celle d’une “Fin et suite”…

Mais d’une fin sans finalité…



N’attendant pas trop la confirmation par lettre ou en écrit

(personne ne me dise la confirmation avant affirmation


Et surtout pas sans transformation,


Dont j’ai apprise 4 espèces de par Ignace de Loyola,


Notre maître en la matière de retrait de mots:


Et oui mes ami(e) il y a une dialéctique de l’amour)

Il m’était temps de me mettre à m’écrire en publique

Et publier publiquement ce petit “quelque chose”

Qui pourrait bien porter le nom de “douleur”, d’“affliction”

Ou “une petit dalle” comme on dit

Dans les temps bien “urbains” de Paris d’antan…



M’étant guéri de moi-même et du reste

Noli me tangere”• en l’air, chantons et sifflons

Et c’est ça l’écriture fraîche ou brûlante

Et pas trop cuite –

Qui m’avait conquise

Et le reste des jours à pas cadencés

S’offrit généreusement unilatéral

A démarrer le cuisson d’amour et

A faire migoter non comme il faut

Mais comme cela vient en air et en song

Déjà et comme jadis dans le goût des époques

que je préfères ou qu’elle préfère

Dès lors mes ami(e)s,

Tous les goûts baroques y sont permis

En poésie et en image

A ne pas s’y tromper…



Pourtant!

Mais un long et profond pourtant

Pour ces temps miséreux de tous les pourtants

Mais sans remord et sans rancune

Il y avait un espoir:

Un Grand Espoir écrit à la main

Tous les matins

Comme un projet à longue halène

Et d’une Inspiration rétenue et rallongée

Allégoriquement…

Unilatéralement

Par page et par petit matin, pour tout Instant

Une histoire de Berry nous y quêttant

En coeur battant



Et oui La Battante!**

Et de cette “battante” de Notre Kôran

Présente dans le coeur musulman

Battait et se rabattait en halétant

Mon coeur

(Passons ces images d’antant

Des temps un peu apocalyptiques

Nous les autres, sauvés des eaux…)





*



Et oui mes ami(e)s, j’ai bien travaillé depuis 18 ans

Mais non, je ne dis pas que depuis mes 18 ans, précose

Ça pourrait devenir inimaginable ou grotesque

De les racourcir au plaisir ou à loisir ci-même

Je dis bien que j’ai travaillé depuis que

Je suis rentré au pays natal il y a 18 ans

Et alors? Demanderez-vous

Si je prend change et change cadence

C’est que j’ai oublié forcément ce que je voulais dire helàs:



Dieu nous fait travailler d’abord

Et puis Il nous les fais oublier par pitié

(Et nous l’avons oublié)

Comme si ce n’était pas grande chose d’importance

La vie donnée ou passée –donnée sans aucune rancune

Dieu administre les biens et les maux

Et nous y sommes travailleurs oublieux seulement

Que labourer?



Ô mes frères et soeurs

Que ces poids et ces fardeaux soient légères

Sur vos dos…

J’ai traversé les eaux…



J’entends encore sa voix sur mon dos”, disait-elle

Comme si elle était sur la croix

Selon l’ange messager que Tu es,

Gabriel ou l’hermes logiciel,

Elle ne l’a pas répété ou confirmé par lettre et en écrit

Mais laissé refroidir cette voix, comme elle a bien fait…

(Rien à faire d’ailleurs:

Il faut savoir s’arrêter au bord de l’impossible)

Le plat bien refroidi re-voilà devant moi

Il est vrai que je n’ai pas le coeur à manger ni

A me jeûner (ni à m’en gêner)



Une voix rajeunissante fût entendue jadis

Et puis le silence se fait écho dans le coeur

Soit remercié à ses silences ontologiques

Comme il sièd

Me voilà que je me suis mis à me rappeler

De mes longs 18 ans

Les Années Ontologiques”, diraient-ils

Les Annales Ontologiques”, dirais-je

Sont passées à compter ou à comptabiliser

Ces silences et ces bruits à bruiter

Comme un moin d’un moins en retrait comptait

Quant il s’agit de son solitaire Ane

Les siens, avec une profond application

Sois remercié double ânes, moins un de Buridan!



*



Et ce illustre français à LaFontain qu’on m’a fait cadeau

Je le gadre comme un précieux trésor

Qu’on m’aurait confié pour y déposer moi-aussi

Mes armes et mes larmes

Et s’y coucher un peu

Pour m’endormir enfin

Sur ma couche de lièvre” à Kafka

Eveillé et agité,

Toujours en mes gûets que

Je fûs dans cette vie,

étant mort

Soit un épais colosse en mot et en pierres précieux

(A la mémoire de l’épaise mémoire des choses)

Dans la vie joyeuse de la langue française!



Et cette tombeau qui sera la mienne entre autres

En terre quelconque –

Pas seulement esseulé en terre berrychone

Mais sur cette terre immence de Notre globe

Soit confié à Personne!

A la personne de Celan

Mais soit confié aux éphémérides des poètes

Dans ses processions nomadiques

En air et en song



Je déclare et je réaffirme que

Je suis la rose de Personne



Mes testamentaires en mots

Je les savais déjà sans savoir

Et dès le début et délibérement

Peut-être dépuis mes 18 ans

Peut-être que depuis que

J’ai rémué la langue pour la première fois

Sans cri (mais avec espoir et promesse)

Pour articuler ces mots d’archi-écriture colossale

En présence spectrale du père ancêstral

Au moment où j’ai (ou Je a) articulé le mot “maman”

En criant sans crier

Pour la première fois

-en tout cas dans ma vie biologique-

En langue d’humanité!





Et c’est ça le monument (et le tombeau)

À la mémoire de…

Que chacun de nous porte en nous

En langue d’humanité


Pour la première fois!



Vers la fin de cette Litanie (des choses)

Soit remercié!

(en passant en procession, rose)

Et je vous remercie de m’avoir écoutés et lus

Sur ces façades fallacieuses de ce monument colossal

Et lisez-vous là

Les sigles et stigmates secrets

De l’amour!





Peut-être que vous en entenderez les sifflemets

Dans une nuit d’Egypte autre

Rivage

Les explications de l’Oracle

Que moi-même je n’ai pas pu déchiffré

En langue d’humanité!


Mais Dieu reconnaîtra-il enfin nos efforts?


Dans ce Speculum Mundi

Sans rivage



Et pour qui sifflent ces monuments mes ami(e)s?

A la tombé de la nuit…



Le 10 juin 2012




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