Enfin une poésie pour éclore le cycle annuaire, écrit au petit matin, afin que cela s’apaise ou dépayse,
et que cela recommence en éternité sans ritournelle d’ici-bas,
à fleur de peau de chaque fois, à ma foi…
"À Novalis"
À
Novalis
Non valise non plus de
bagage au garage à s’y égarer
En gerbage aux balles
perdues, dès valse commence
S’y perdurant d’Europe
des eurêka’ d’antan de guerre
Tant veillé des velléités
embaumés des chagrins endeuillés
S’y farce que cela
sonne à l’oreille fine aux flacons
De neige des premiers
baisers d’une émeraude acérée
Des hyacinthes en suffocation
des affinités sélectives
Au demeurant mourant
d’amour des après–coups sacrés
D’un cœur sincère,
lacéré de ses liens indécryptables
Déliant délicieusement
la langue du délit au délirant
Du délire aux délices en
escalade des dégringolades
Un désir s’y nommerait en
unisson, dis-joint de la barre
S’y tournoierait la loi
dans son auto-donation aux parois
Du coup, s’effigieront
des visages tant effacés en exergue
N’y criant au scandale
n’y craignant de la marche ondulante
De l’histoire dans son
abrégé théâtrique aux boursouflures
Charmé en chacun des
hémisphères occupés du monde habitable
Fracassant en longitude
létale la barre au pied d’urne encore potable
le 30 Décembre 2024, au petit matin