5.10.2016

Une Lettre Trouvée


Les Mesquinerie de mise de petits guingards

 

Au-delà du bien et du mal, la mechancété n’est pas de mise, n’allons pas par ces quatre chemins, mais plutôt droitement, mais avec plein de gaucheries si nécessaires: s’il est trop vrai que les vertus morales d’aujourd’hui ne sont pas faites pour vous, vous les petits et les vieux guingards, ou bien, également et indifférement, c’est qu’il n’est encore trop vrai que vous n’y êtes pas faites… 

Ce domain-là, disiez-vous, serait plus aristocratique, plein de virtus, qu’il n’y en aurait plus l’envers, sauf la bêtisse où l’on y serait tous en toute égalité. Estimons que nous ne l’avons pas choisi volontairement ou involontairement, mais il nous est adapté le mieux, voire parfaitement, si nous ne nous y sommes pas adaptés, ou habitués… Et voici les consequences, pourtant encore indécises…

Alors, prenons le plaisir de nous taire, et de les écouter et les observer dans leurs petites bêtisses les plus brillantes, inattendues et parfois mesquines. Et l’ensemble vous serait un tableau plutôt agréable: plutôt grotesque que modern d’un rang de Jeronimos Bosch dans une mélange de manières kafkaesques et de productions d’esprit completement inutiles, jusqu’à en devenir improductives.

Il n’y en a plus ici, plein d’idôles dont vous craigniez autrefois, mais des morceaux brisés d’icônes et des colifichets dont on avait à peine la foi. Autrefois, disiez-vous, on tâchait de ressembler les idôles à des humains, mais au jour d’aujourd’hui, ce sont les humains dans leurs visages, en tâchant à se les ressembler, devenus des idôles mêmes, mais si mal adorés…

 

(Lettre écrite et non envoyée  le 20 November 2015 et réçue, révue et rélue le 5 Octobre 2016).

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