Les Mesquinerie
de mise de petits guingards
Au-delà du bien et du mal, la mechancété n’est pas de
mise, n’allons pas par ces quatre chemins, mais plutôt droitement, mais avec
plein de gaucheries si nécessaires: s’il est trop vrai que les vertus morales d’aujourd’hui
ne sont pas faites pour vous, vous les petits et les vieux guingards, ou bien,
également et indifférement, c’est qu’il n’est encore trop vrai que vous n’y êtes
pas faites…
Ce domain-là, disiez-vous, serait plus aristocratique,
plein de virtus, qu’il n’y en aurait
plus l’envers, sauf la bêtisse où l’on y serait tous en toute égalité. Estimons
que nous ne l’avons pas choisi volontairement ou involontairement, mais il nous
est adapté le mieux, voire parfaitement, si nous ne nous y sommes pas adaptés,
ou habitués… Et voici les consequences, pourtant encore indécises…
Alors, prenons le plaisir de nous taire, et de les
écouter et les observer dans leurs petites bêtisses les plus brillantes,
inattendues et parfois mesquines. Et l’ensemble vous serait un tableau plutôt agréable:
plutôt grotesque que modern d’un rang de Jeronimos Bosch dans une mélange de
manières kafkaesques et de productions d’esprit completement inutiles, jusqu’à
en devenir improductives.
Il n’y en a plus ici, plein d’idôles dont vous
craigniez autrefois, mais des morceaux brisés d’icônes et des colifichets dont
on avait à peine la foi. Autrefois, disiez-vous, on tâchait de ressembler les
idôles à des humains, mais au jour d’aujourd’hui, ce sont les humains dans leurs
visages, en tâchant à se les ressembler, devenus des idôles mêmes, mais si mal
adorés…
(Lettre écrite
et non envoyée le 20 November 2015 et réçue,
révue et rélue le 5 Octobre 2016).
Hiç yorum yok:
Yorum Gönder