14.08.2012

L'Oreille du Touriste/ L'Oeil du croyant: Et l'existence Et l'abîme...

Espagne, mon nouvelle amour, et ses touristes italiens de crises conjoncturelles, et quelques jeunes français en chômage ou en stage éternelle qui s'y perdent ou qui s'y retrouvent dans les monts gîtans de Sacramento de Grenade, ont laissé -libéré ou réanimé- dans mes oreilles comme échos toutes les nuances de génie des langues latines, qui était restée à vrai dire pliée (ou célée) dans les consonnes imprononçables (autant dans mon esprit que dans la langue historique elle-même) sur elle-même -je veux dire dans celle (la génie) de la langue française- dont la maîtrise, seule entre tant d'autres, m'était donnée -par vous- comme cadeau...


De surcroit, Il/El(le) des articles franco-italiano-espagnole faisant rendez-vous avec "el" de l'Arab d'Andalousie... On était comblé venant d'autre bout de la Méditerrané (mais non pas malheuresement de Damas ou de Bagdat des Emévits, en tout cas pour l'instant)...

J'ai vu même l'Or abondant envoyé de Byzance sur le Mihrab (chef-lieu tourné vers Kiblé -à Mecque-) de Mosqué de Cordoba, en forme bien-sûr mosaique (roses foncées, verts foncés et beaucoup de noir en attendant la couleur poupre)... Où l'oeil se perd dans l'infinie abîme du Suprême sans autre colifichet (esprit faisant l'abstraction du "supplément" catholique) de circonstance de l'existence, pourtant les deux, elles-mêmes restant historiques (Et l'existence Et l'abîme)...      



(une sorte d'"âtre" en forme de Tabernacle)"êtres" ou "aîtres"...

Histoire ainsi conjecturée, nous prîmes alors nos congés de Rôme -dû à la nécessité du hasard, à cause d'une escale aviatique, pour revenir à celle, nôtre, de l'Empire d'Orient, qui n'était encore qu'une autre escale dans l'Histoire, comme chacun de nous...  

Quant à Istanbul, tandis elle était en plein bouleversement au niveau de circulation au mois de juillet à cause de travaux de Hercule en cours, elle s'est accalmie un peu au mois d'août avec une langeur et mollesse de Ramadan: un peu de Spleen-Août avant les rentrées hardies de masses estudiantines...  

Je ne t'userais pas bien-sûr à Istanbul dans les boulots de mecs (y a beaucoup qui chôment et sont préts à peindre ou  barbouiller les intérieurs des immeubles, et même les touristes français qui y font la péche à la ligne dans le eaux qui leur sont inconnues, par heure pour nos petits poissons, et grimpent sur nos figuiers saints pour savourer nos beaux fruits de la saison), mais tu vas surement effleurer de tes mains et de tes yeux "my rustic home" avec ce goût de féminité qui y manque pour de vrai...  



Veux-tu alors venir dans les dédales de mon esprit, alors que je m'apprête à prendre mes congés -encore- Et de moi Et de ma ville pour les fraîcheurs de -toujours- nouvelles eaux? Et pourquoi pas alors à deux, à trois, et à pas dançant en cadence? Je sais bien que la vie n'est pas une "dance de tapis" (comme on s'est aventuré d'exécuter chez Patrick et toi), ni qu'il n'y a ici des "tapis volants" à peu de frais; mais parce qu'on est libre et encore en vie...

Voilà mon songe de ce matin...

Merci

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