30.12.2024

À Novalis



Enfin une poésie pour éclore le cycle annuaire, 
écrit au petit matin, afin que cela s’apaise ou dépayse, 
et que cela recommence en éternité sans ritournelle d’ici-bas, 
à fleur de peau de chaque fois, à ma foi… 
"À Novalis"


À Novalis


Non valise non plus de bagage au garage à s’y égarer

En gerbage aux balles perdues, dès valse commence

S’y perdurant d’Europe des eurêka’ d’antan de guerre

Tant veillé des velléités embaumés des chagrins endeuillés

 

S’y farce que cela sonne à l’oreille fine aux flacons

De neige des premiers baisers d’une émeraude acérée

Des hyacinthes en suffocation des affinités sélectives

Au demeurant mourant d’amour des après–coups sacrés

D’un cœur sincère, lacéré de ses liens indécryptables

 

Déliant délicieusement la langue du délit au délirant

Du délire aux délices en escalade des dégringolades

Un désir s’y nommerait en unisson, dis-joint de la barre

S’y tournoierait la loi dans son auto-donation aux parois

Du coup, s’effigieront des visages  tant effacés en exergue

 

N’y criant au scandale n’y craignant de la marche ondulante

De l’histoire dans son abrégé théâtrique aux boursouflures

Charmé en chacun des hémisphères occupés du monde habitable

Fracassant en longitude létale la barre au pied d’urne encore potable


                                                le 30 Décembre 2024, au petit matin



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