9.05.2021

Deus Faber, notre maître usurier

 

Le 9 mai 2021

 

Deus Faber, notre maître usurier

 

Nos outils, instruments, machination segmentaire de sphère anthropocène, dit-on, sont des prolongements de nos organes sensorimoteurs qui avaient déjà virtuellement leurs lignes de développement; dispersés, n'ont point possibilité d'auto-réflexion autre que leur positionnement aveugle.

Nos sens touchés à leurs limites intérieures sont extériorisés, dit-on, par la force réactivée de trace réitérable, donnent par la voie difficile de réflexion une impression d'histoire, de sens, même d’infini, alors que ce qui se disperse en cendre, un spéculum du Deus Faber, notre maître usurier.

Cette bête, Léviathan, ou ce Golem, involontairement créé et laissé comme un déchet, fonctionnant en aveuglette et sans autre esprit qu'un souvenir vague et fade d'une occurrence qui attend en vain sa plérôma de sens, à travers ses récurrences, est un mort immémoriale en sa survie.

Autrefois un monstre marin, ou un réseau aérospatial, jamais maître du temps, mais l'accaparant; une nouvelle étendue, homogène et uniforme, outrepassant toutes les frontières, certes contingentes, prolonge ses mains visibles sur concretum et absurdum des nations enclavées d'autrefois.

Une métaphore microbiologique, certes pas encore dépassée, vu la pandémie si attendue,"contagion"  -ou "contamination" à l'âge de radioactivité-  sont des cas particuliers à l'échelle de l'universum; peuples enclavés et en chômage, voués au désœuvrement, intimement consolidés par le contrôle.

 

Certes, ce ne fut pas la première fois, cette consolidation uniformisante dans l'histoire; malgré la segmentarité, il y aurait un agencement secret, dit-on; et j'étais déjà horrifié par la constatation qu'il y ait qu’une seule race sur la  terre, et donc qu’il y eût une extermination massive contre la nature.

 

Çoraklık ve Tutunuş

 

9 mayıs 2021

 

Çoraklık ve Tutunuş

 

« Van Gogh, kardeşi Teo’ya yazdığı bir mektubunda der ki ; Bu dünyaya bakarak Tanrı hakkında karar vermeyebiliriz belki de.., Tanrı’nın ilerde yapacağı daha güzel bir dünya için bu ilk desen denemesiydi.. »

Alıntılayan @freudunkirpisi

*

İnsan sonluluğun bağrındaki çeşitlilik içinde harmoni içinde yaşamasını bilemedi ve tatlı tatlı esen rüzgârda salınan ve ona gölgelik yapan dallar ondan alınarak kendisine sonsuzluğun ve Tanrı'nın bahşinin geri çekildiği çetin ve zorlu bir çoraklığı bırakıldı: Tanrı burada ve şimdi ceza verdi.

Bu dünya, önceki ve sonraki haliyle, oluşmakta yani yok olmaktaki haliyle, kesin ama bizim tarafımızdan tam bilinmeyen sonsuzluğun yasaları tarafından yargılandı; bu dünya, Tanrı'nın aslında daha iyisini yapabileceğine dair bir hükme sebep olarak Tanrı'yı yargılamamıza vesile oldu.

Sonlu insan kendinde sonsuzluğun yasalarına dair bir ilkeyi barındırdığı vehmine kapılarak bağrında -bir an (kaç bin an ?)- bilinçsiz ve masum bir umarısız mutluluk içinde yaşadığı sonluluğu sonsuzluğun ve Tanrı'nın çoraklığına -zamandaki bir ilkeye tutunarak- yeğ tuttu: Veriliyle yetinmedi

İnsan, kendini insan (ins) olarak bildiği andan itibaren cins'lerden ayrı tuttu; sonluluğu yeğlediğinde sonsuzluğun çoraklığına, sonsuzluğu yeğlediğinde sonluluğun şimdi ve gelecekteki yıkımına maruz kaldı; Tanrı insana bir ikâmet vermedi; kaygan bir zeminin uçurumuna düşmesi için bıraktı

Topluca düşmekte olan insan tutunmayı sever; sonsuzluğun çoraklığına çekildiğini bilir ve bu çoraklığı kendisinin yarattığını görüp ürker; sonluluğun açtığı arayüzlerine, önce şeylere, yıkımlarında da en çok insana tutunur -okşama ile topluca düşme duygusu tutunma refleksiyle ifşa olur.

*

« Sıradana gizemli bir görünüş, sonluya sonsuz

bir anlam vererek onu romantikleştiririm.

insanın kendisini bir hayale kaptırdığı an ile seyrettiği nesnelerin içine gömüldüğü ahenkli çokluk karşısında aynı anda sonsuz, akla sığmaz duygular yaşadığı zamanlar için...”

 

Novalis, Fragmanlar

Alıntılayan  @ufuk_kah

7.05.2021

Fictionnalité d'un bios

 

Le 7 May 2021

Fictionnalité d'un bios

 

De deux choses l'une, qui ne s'excluent pas; 1) il n'y aurait donc aucun autre moyen possible que des ruines (de l'esprit, du mémoire, des mots, et de quelques autres dispositifs encore à ré-inventer) pour (se) restituer son propre mémoire qui serait digne du nom d'auto-bio-graphie;

tache près-qu’impossible ou peine perdue pour (se) donner une image ressemblante du soi, du "moi" pourtant si familier, mais aliéné au cours du bios théoréticos, dans prattein de praxis forcément social, cruellement politique; 2) il n'y aurait que des récits des autres en son absence.

Horrifié ou glorifié de ce qui y sort, tel ou tel récit, forcément fictif, impure,    abîmé par rides ou par ornements qui s'offrent à la vue pour s'y mieux ressortir ou rendre assorti avec, dans l'enchaînement des maillons manquants qui sautent aux yeux dans le clair-obscure du portrait

Malgré un certaine gout appris de mélancolie ou de joie encore mieux appris devant l'horrible vide de destruction, d'auto-annihilation; la vie perdue se montre dans la laideur de sourire des dents manquants, un comique de situation successif et désordonné, qui se veut effacer sa/ns trace

Dans ce comique tragique, corps atteint, esprit atteint, et même les deux gravement atteint d'une fièvre, dont le lieu est l'entrelace; stricture de l'étranglement des consonnes virtuelles en série et de voyelles de joie et des cris échappés en fou rires devant l’étrangeté de l'inattendu

Le respect dû non pas seulement à la personne (comme exemple) humaine, à l'entrelace, c'est encore peu dit; c'est dans cet en-core que le cri étouffé réside; car les lignes virtuelles des consonnes (livres pas encore lus, spectres) et les voyelles, peu que lues et non digérées font Geist!

Et oui les affinités sélectives, les élues d'un soir d'une vie, relus, font retour de leurs fonctions fonctionnantes en fictivité d'un automne printanière, dont la fraîcheur fait du mal au bout du nez de la jeunesse hâtive ou encore feignante, toujours en lasse dans ses lacets, piégée.

En attendant certes non pas figure-messie, mais d'autres stratégies d'écriture et de greffe, de graphein, portrait, zoégraphie, nous en consommons une en nous nous y consumant, celle strictement interdit d'avaler comme un âpres médicament pyrho-pharmaceutique: fictionnalité d'un bios.

5.05.2021

Genèse de l’œil sans esprit

 

Genèse de l’œil sans esprit

 

Au départ du départ reparti à tout le monde selon équité et iniquité, Je n'avait qu'une bonne distance imperceptible entre le corps de son être de corporéité et sa simple vue dépourvue d'esprit;pris ou surpris par cette distance par l'événement-monde qui apparaissait dans son apparaître.

Je n'ai plus de Gegenstand ni d'entourage, je ne suis rien de moins "hanté par le monde", Je ne permet pas qu'ils/ elles, le premier venu insigne me transperce la vue et me capte ma captivité en cavité, je lui bloque l’entier-té de monde et je le dissèque par pure curiosité adamantine.

Je est impassible au vu d'esprit, obscurci en plein lumière, fermé au clair-obscure des profondeurs, pourfendu à la vue binoculaire, sémantiqué par les pré-catégoriaux actes de besogne en aspergé d'un faisceau de lumen calculable par l'angle sur le cercle d’ubiquité arrondi esplace.

Je n'ai rien demandé à Dieu plus qu'il soit démontré au plus vite devant ou auprès de ses troupeaux, selon ses besognes en argile, et qui soit modelé sur mes exigences les plus simples d’icône en plastique, aie courage de soi et quel qu'il soit, qu'il se montre en fissure carnivore.

J'ai usé sans m'apercevoir des talismans et carni-dévoré quelques lugubres dieux en état de naissance, et par la symbiose de sa naissance dont la mise-en-scène hyper-endure la persévérance de mes nerfs, il suffoquait d'une peine perdue à l'aisance de la constellation stellaire en chute.

S'il n'a plus de firmament, c'est la faute à qui que Kant non lu; s'il a eu encore une étoile et ses animaux à bipède, binoculaires de face et capables de ne plus voir les profondeurs de pourfendre, et aucun monument d'invagination de suffocation abyssale, quelle heure sonnerait-elle?

Par la vertu de ne pouvoir voir l'autre côté des choses, ni la successivité temporelle, réfractaire à l'espacement en permanence, n'ayant d'autre vue qu'en survole pour se feindre dans la cavité de caverne, suspendu aux houleuses vagues alléchantes, j'ai mes courbes en fourbes cuites.

Que chacun se trouve-là, disséqué par la surface qu'on nomme chair, et bien cuite, se distille une autre apparence, certes, prolongement de vue tactile en dispositif, action passive à distance, paix? Je m'en doute et régresse dans la genèse; Dieux s'incarne en nous par virale pré-séance.

Par quelle immonde pitié la science servile dans son plus profonde impensé, toujours insouciante et jurée (sans injuriée) à ne comprendre rien de rien; un moindre d'être explore le temps et l'espace, indûment caricaturié de soi, heureuses technicités de passe-temps dépourvues d'elle.

Pauvre populas, riche en envergure et en étendue; et de réaction timide -forcément en distance-, riche de blé envoyé aux lugubres compost-elles, en pérégrination outre-nationales, suspendu à son mimétisme de ressemblance, déduite par la filialité niée, en horde émancipé d'auto-horripilé.

 

2.05.2021

De Profundis de l'amitié

 

Le 2 mai 2021

 

De Profundis de l'amitié

 

J'aurai voulu reprendre et déconstruire ou ré-conjoncturer juste-ment ces termes "ami", ami.e.s de mes amis; la rencontre, la préférence, l’affinité sélective ou non, l’attraction, la répulsion; autre que moi, absolument autre, étranger, ennemi, monstre; mais aussi une amitié combinatoire en contrepoint: Un art de Fugue!

 

Termes pourtant bien connus et soi-disant supprimés et rendus en une unité supérieur  (subsumés) dans la vague (quoique rigoureuse) description phénoménologique, "neutralisé" sous le terme d'"intersubjectivité", pour un élan de sortir du solipsisme de l'ego; mais "dés-affectés" dans une idéalité du sens.

 

D'abord, au profit formel de "catégoriser" (datifs, accusatifs, etc), afin de grammaticaliser les topois des ami.e.s, ils sont encore désincarnés, rendus et réduits à leur multiplicité "maîtrisable", comme dans une langue (nationale, naturelle), séparés des actes de parole et d'idiomaticité.

 

On ne sait pas encore si "ma blessure me précéderait" ou c'est toujours (un) Toi qui me blesse; ou la plaie  -sous l'emblème de "stigmata"-  comme spectre qui en sait plus long que moi, me conjoncture en affecte dés-affecté du signe dont je profère des paroles et gesticule en postures. En pourpre, je dirais…

 

On dit que l'amitié se fait par le choix, la préférence, un acte libre de praxis social, non mélangé avec l'obscure pulsion d’Éros, libre des hostilités; un acte délibéré et mené, ménagé ensemble, et un mesure et une stratégie la guide: et cela commence d’abord par non se communier, mais par se communiquer.

 

Libérée des obligations ("munuus" de la communauté), elle se mesure donc seulement dans l'acte libre -mais souvent tordu, idiomatisé de parole d'un certain "communiquer" pour en créer dans sa propre "communion", ses propres engagements, ses points d'ancrages, ses "nœuds" noématiques.

 

Souvent promulguée et conseillée, l'amitié n'est pourtant  existe qu'à la proximité de menace d'hostilité de hôte, d'autres, de lieux d'accueil de prédilection, des préférences mesurées, pesées, parfois pesantes; elle est assouvie d'une recherche mimétique curieuse de l'autre, imité.

 

Elle se consomme mieux dans la dé-munition (démuniement, dénuement), parmi les plus démunis, que dans des lieux de faste; quoique fête ou festin, célébration du destin bien mené de se libérer d'une tache d'obligation; elle se nourrit de solidarité en ces mêmes taches; "être en l’obligeance de" tout labourer.

 

Amitié en présence et dans la non-présence, en vie et après la mort d'autrui (vrai pierre philosophale de l'amitié). Voilà une obligation comme un acte d'amour: "soyez en l'obligeance envers ami, ayez l'obligeance d'entretenir ses orphelin.e.s après son défunt": De Profundis de l'amitié!