Peuplé d'images des peuplades qui viennent demander leur repas de paturage
Manoir de mec-love sous lequel ni toit ni porte ni fenêtre
Mais un appetit à zèle de s'appercevoir d'apperception complète
Oui mon schème d'amitié porte-parole d'iniquités de Shem et Shum
Percé de toit comme porte-loi ci-devant tabernacle
Mais de quel rite maintenant à conjecturer les pas lents des pas encore
Mon bon Dieu est devenu vivier des vers de terres encore inhabitées
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QUELQUES ECLAİRCİSSEMENTS:
Exégèse-I
(merci pour cet avertissement Ender: j’avais écris “en fligrant” par lapsus
au lieu de “en filigrane”: ceci est évocateur!)
la reversibilité en idée de "en filigrane" et de "flagrant délit" se lie
par cette figure d' "ahuri" (gros ahurissement!)...
* merci encore pour ces éclaircissements sur les figures de "Shem et Shum"
(complétés par ce fils absent/ manquant -mais quel fils!- nommé Hum!
de Gog et Magog desquels viendraient soi-disant les Turcs)
* percevoir /appercevoir; "apperception" chez Kant (précède et conditionne
toute sorte de perception) –si vieille (archi-même)
comme si elle était resté de (notre partiarche; Nostra Pater) Noé…
complète donc le manquant!...
* “ni toit ni fenêtre (Leibniz-Monade) ni porte”:
3 fois portes alors:
1) "porte-parole" (schème n'est pas seulement pour les yeux
mais pour la langue abrahamique aussi –tel logos-
2)“porte-loi” (percé de toit) : figure forte de circonsisson : foi
3) porte tout court (hupokaimenon: substatum-substance: notre substance :
Père / père du logos: dont nous sommes les fils-porteurs..
* “rite /tabernacle” : de cette apperception initiale ("iniquité") (cf. Shem/Shum)
Reproduction ou répétition commémoriale: “rite”: mais “pas encore”...
* “dieu” (“vivier”: bios, la vie, ma vie –le reste- “grossie” comme immanence même)
dieu “inhabité (des terres”: au-dela de moi: gros gros plan d’immanence ahuri
(moi ahuri)
en flagrant délit:
voici en 8 ligne (hexade): ce qui reste
en filigrane…
merci pour la lecture…
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Exégèse-II:
une autre série phonétique est à déchiffrer: im(manne)nce - manoir
(immanence interprétée comme manoir)
Manoir comme substitut de la substance-immanence a des attributs
(certes privatifs): “toit, porte, fenêtre” (niés par 3 “ni ni ni”)
* Manoir bizarre: car ses attributs privatifs ne sont pas à leurs places non
plus: non pas "sur lequel" mais "sous lequel", lit-on
Un manoir (ou Le seul Manoir auquel nous avons à faire) est donc suspendu
en l'air
Dont la fonction est quelque peu sexuée ("make-love") ; certes, écrit
bizarrement (ahurissement)
[bios, vivier divin, etc.]
* Mais "love" est tourné d'abord à un "appetit à zèle" solitairement reflexif
(se pronomimal) : s'appercevoir complet (tour d'horizon d'immanence
complète -gros plan- s'ouvre lentement -"pas lents"- à une circumnavigation)
* (combien “pas”, privatif ou non, comptons-nous dans le poème?)
Sans limite (ni toit ni porte ni fenêtre) de l'amour est aussi sans “image”;
mais se tourne (s'encercle, circum-) ou
(sans “image” mais -on en a- un “schème”, fidèlement à Kant)
Se substitue à un "schème" (mon schème: mienneité de tour d'horizon;
ma circonfession) d'amitié
* L'autre série s'enchaîne ou s’en(tre)lace ainsi donc:
"love-appetit-amitié-vivier...”
* immanence complète devient la transcendance même: "mon dieu"
encore inhabité
insupçonné...
mais est-ce c’est si sûre?
*
(le reste, -ce qui reste comme “schème” ou “trace”, ce qui me reste-
nous le connaissons: une histoire de paternité ou fraternité juvie, passons)
* “Percé(e)” (cette fois non pas Grec mais Juif): seul mot quelque peu violent
conjoncture au fond la signification du "toit" (percé de toit: circoncission
avec la loi)
* Vivier: source de vie, Manoir, Immanence s'ouvre aux terres inhabitées des
"pas encore" de Tout l'Avenir
* A-t-on pu jamais compter ou conjecturer les “pas”?
que jaime la "terre", ces terres... cette
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