Alors, comment sont-elles devenues, les étoiles? Dans toutes les nations, de tout temps, on s’est interrogé sur la naissance des étoiles, sur leurs devenirs. Comment, en effet, sont-elles devenues? Et devenues ce qu’elles sont aujourd’hui? Leurs généalogies ont occupée les premiers hommes.
Dans un caverne, en ruppestre, comme on voit ici, il y a un dessin très curieux, gravé sur le mur: Un certain célèste chacal est en train de polluer un être célèste, féminin; magnifiquement dessiné…
On voit sur le fond du ciel le devenir des étoiles, les étages célèstes, selon leurs intensités, s’évoluant sur le fond du ciel, dans une telle disparité.
Voilà, quand on se condense à voir le ciel noir, on verra forcement le devenir des étoiles. Elles sont en train de devenir, de tout temps et même aujourd’hui.
Voilà, il y a une autre légende egyptienne, bien connu. Là, on voit sur un papyrus, ou plutôt une sorte de palimseste… Quand on examine avec les machines puissantes, on voit derrier un autre dessin. Voilà, on voit ici très clairement l’acte de pollution. Ce sont des étoiles, qui sont là.
Et voilà. Mais il y a un autre dessin, encore plus curieux. On voit maintenant, voilà: On voit ici trois personnages dont la féminine est très curieuse d’ailleurs, assistée par une autre personnage féminine. Mais l’acte que l’on voit n’est pas très normal, mais dans ces temps-là, c’est d’habitude apparemment. Voilà ce que je veux montrer c’est le derrière du desin, on voit là un autre desin. Vous voyez ça: la scène se répéte, se redouble.
On voit ici le devenir des étoiles, selon les autres peintres. Ils dessinnent toujours en analogie avec l’acte sexuelle. Voilà, ce sont des devenirs, des passages, des passages à l’acte des étoiles. Mais vers la fin, on va voir exactement la naissance des étoiles sur le fond du ciel, dans les profondeurs du cosmos. L’acte se répète de tout temps. Mais on commence quand même appercevoir le devenir des étoiles là. Et elles sont brillantes. Et c’est une acte cruelle comme dans les légendes. Et le devenir est assez visible maintenant. Voilà, et le ciel noir. L’acte se répète toujours dans le ciel selon l’intensité et selon –disons- la disparité, mais selon une logique quand même.
On voit ici le grand ours et le petit ours aussi. Les grecs aussi les ont nommé ainsi. C’est curieux: de tout temps, les gens regardent au ciel et s’étonnent. Ils regardent au devenir, mais curieusement eux-aussi, ils sont aussi en train de devenir, comme des étoiles; même [ils deviennent] les étoiles à part entier. Voilà l’acte de regarder accompagne toujours la naissance. Et c’est ça la généalogie toujours renaissante. Regarder les étoiles avec étonnement -enfantin- en espérant voir la naissance, le moment même, exactement, de la naissance des étoiles. Plusieurs étoiles: par définition, elles sont plusieurs. Voilà, la curiosité accompagne toujours la naissance, et la généalogie est curieuse, les dessins aussi. Et on est encore dans le caverne; et on regard, pas à la naissance même, mais à ses reflets, et à sa répétition indéfinie…
Voilà c’est assez curieux et amusant. Et l’acte se commémore, si l’on peut dire, dans les autres parties du cosmos. Et ça se répète, ça se commémore, et non pas comme chez les egyptiens en fait, d’une manière religieuse. Mais un certain rituel se continue, accompagné toujours de l’étonnement, du regard, et de l’envie de toucher cette naissance qui n’est pas de l’ordre du toucher: c’est intangible, impossible à toucher. Mais l’acte de regarder essaie de révéler [rélever] cette impossibilité.
narration-synopsis d'un film de Mysterique: