20.05.2012

Une Histoire de Sainte Famille

L'histoire que je vais raconter en 36 images est deux, même trois fois vrais, en vrac et véridique: une permière fois, elle a eu lieu dans l'histoire, dans le passé présent, à en croire; et maintenant une deuxième fois elle est cousue, construite de par pièce en pièce, images par images par mes propres mains délibéremment, volontairement, donc sans concours de circonstances ni de hasard: donc ouverte -avant tout- à la communacabilité, prête à être publiée publiquement, exposée à toute intelligibilité, donc valable ou vaut universellement (eucuméniquement, par la maison, par l'oikos et par la famille, par la familiarité de la familiarisation, par la langue de la famille ou de la langue maternelle ou maternisée, appropriée) et -vaut encore) apostoliquement (c'est à dire, réitérée par l'intérmédiaires des prêtes, des prêtresses, par les apôtres du même nom, par la magie ou l'universalité réitérable du nom -pas seulement du nom d'ailleurs, des situations, des postures et des gestures, non pas des acteurs, des intervenants, des arrivants, des interlocuteurs capables de parler et de repondre par leur propre nom, ni par des présdigitateurs, des actants ou des actantes, des actrices, ni par des parties interréssées, qui restent entre esse et en ens,

(mais de par qui alors?)

 mais de par tous ces "qui" et des "quoi": cousue pièce en pièce, imagespar images, à la ressemblance de quoi je ne sais plus...
hantée, niée et puis appropriée trois fois...
par la trinité triple de la lumière et de la voix,
et ça que je vous montre en ostention
dans et sous la lumière abondissante
et indique de ma main
montrant et avalant
l'hostie descendue
à la maison
de cette famille
sainte
sans peur et crainte
sans regret ou
sans mauvaise foi
comme des fois on est ou on se sent prèt à mourrir


on s'apprête sans s'y apprêter
les mains cousues
rien à faire
que de soupirer
dans les plaines de Berry
(trois petites tombes,
me semble-t-il)

merci, thank, danke, gracia, şükran

et c'est ça?
une histoire se pleure?
mon père

et oui il nous manquait dans l'histoire
mot absolu
soit absout*
(*bénédiction et prières avec les encencements des cendres du cerceuil)


17.05.2012

Une Histoire de Sainte-Moustache...

Une autre histoire drolèsque de ma vie d’étudiant étranger à Paris s’intitule dans mes rêves “Sainte-Moustache”. Dans mes premières années de Paris, près des Halles, vers la Bourse, peu initié aux mystères parisiens, en me promenant au milieu de masse de touristes, des japonais me demandaient-ils comment s’appelait cette église-là (à savoir Eglise de Saint-Eustache, dont le martyre est sous Hadrien).


Etant sûr de moi-même comme Syphinx, repondais-je en rebaptisant le monument: “Sainte-Moustache”, et tout en y ajoutant ou postillant l’histoire trés venérée de ce Saint (sans me soucier trop si’il s'agissait d'un Saint ou d'une Sainte), pourvu qu’il y ait une histoire un peu barbouillée de “moustache” ô tres venérée (non pas pour l'embellir ou pour l'orner de frivolité, mais pour me rendre intelligible à l'oreille japonaise à la manière de Dali avec son Mona Lisa à Moustache à Dali); et pour cause, au Palais de Topkapi, on expose vénéreusement (encore) aujourd’hui quelques poiles en guise de réliquat venant de Terres Saintes, appartenant à Mohammed Moustapha, Notre prophet.

Les japonais ne comprenant pas trop à la pastishe ou au comic de la situation, semblaient convancus à la sacro-sainte pilosité de toute l’histoire de ce Moyen Orient qui leur (etant imberbe en general) paraissait à coup sûr d’ailleurs peu vraisemblable. A chaque fois que je racontais cette histoire de musulman s’adressant à un pagan (à la manière de Diderot dans ses Voyages à Bouganvilles) pour bien expliquer les mysteres christiques de l’histoire de la saintété, mes chers frères et soeurs catho. se pliaient en deux de rire de sacrilège. Comme ce matin moi-meme d’ailleurs, l'idée venue à la tête de turc allant à la selle…

16.05.2012

LA PASSİON SELON MOİ...



NOUVEAUX  SPHINXS,

LECTRİCES,
                   LECTEURS,

                     AUX  BONS  ATTENDEURS  SALUT!...                     

PATİENTEZ  NON  PAS  DANS LA PATİENCE, 

                                            MAİS  DANS  LA  PASSİON


mais où ai-je lu ça?
on m'avait conté qu'il y avait quatre livres-passion:
-passion du midi
-passion du nord
-passion d'orient
-et passion d'occitant
dans ce qudrificum de la croix biffée ou raturée
que j'ai réçu le souffle du soir
de ce pays du soir  (ou de cet Abendland)
que je suis enchaîssé
ad novum orientem

15.05.2012

Il faut avoir courage et dire l'étrange (sur les Foukharas de Medina)

"Ses yeux, deux lampes sépulcrales,
 ne paraissaient voir, sans s'arrêter à rien,
qu'une seule et même réalité,
celle de l'infini à travers les objets
ou peut-être un seul et même néant
dans l'écorce des choses."*

(comment interprétér ces vers, comme sortis de la bouche d'un Gérard Granel converti... en: et encore...)

"Regard droit, presque dur par son énigmatique immobilité et pourtant plein de bonté. Souvent, les longues fentes des yeux s'élargissent subitement comme par étonnement ou comme captées par un spectacle merveilleux."

(alors qu'il n'y a aucun spectacle prévu: tous se passent par une "perpétuation": "zikr", récollection intériorisante, Errinerung)

 "La cadence des chants, des danses,
des incantations rituelles semblait se perpétuer en lui,
par des vibrations sans fin.

"Sa tête se mouvait parfois dans un bercement mystique,
pendant que Son âme était plongée
dans les inépuisables mystères des noms divins,
cachés dans le dhikr (le souvenir)."

 "Une impression d'irréalité
se dégageait de sa personne,
tant Il était lointain, fermé, insaisissable
dans sa simplicité tout abstraite."

(était-il devenu une monade fermée sur elle-même?)

"J'ai toute de suite compris d’être en présence d’une personnalité sortant de l’ordinaire...".



"Sur ce matelas le dos appuyé contre des coussins,
le torse droit, les jambes repliés,
les mains posées sur les genoux, immobile,
en une attitude hiératique
mais que l’on sentait naturelle,
était assis le Cheikh."


"Ce qui me frappa de suite, fut sa ressemblance
avec le visage sous lequel on a coutume de représenter le Christ."

(je m'attendais ça: mais quelle belle expression vigilante: "sous lequel on a coutume de représenter". un beau progrès dans la théophanie... ces "coutumes" auront-elles affaire à des "récollections intériorisantes des souvenirs"? entre mi-chemin, on en suggérait les "schèmes": ni coutume, ni souvenir ni hiéro-graphie tout court)

(Revenons à la question de "vêtement", d'"ornement" après l'avoir décorché jusqu'à  néant de sa nudité: "dans sa simplicité toute abstraite"...)

"Ses vêtements, si voisins, sinon identiques,
de ceux que devait porter Jésus,
le voile de très fin tissu blanc
qui encadrait ses traits, son attitude
enfin tout concourait pour renforcer encore cette ressemblance."

(il s'agit justement d'"un concours de ressemblances": recours à l'identique si voisine!...)

"L’idée me vint à l’esprit que tel devrait être le Christ recevant ses disciples, lorsqu’il habitait chez Marthe et Marie..."
 (recours à l'hiératique à son comble: récéption de l'hostie vivante chez la matrice -oh deux fois- matérnelle: ou bien il faut s'arrêter là, ou bien il faut avoir courage et dire l'étrange)

"Je me demandais si je n’avais pas été quelque peu victime de mon imagination."

(de l'idée à l'imagination /ou/ de l'imagination à l'idée? Quadrificum (carréfours ou la Croix tout court) de la foi: il faut choisir "dans l'horizon de la nuit sans retour" -dönülmez akşamın ufku-)


De la victimisation suspecte à la "comfirmation par la suite":

"Cette figure du Christ, ce ton de voix paisible et doux, ces manières affables, pouvaient avoir exercer sur moi une influence favorable, propre à me laisser supposer une spiritualité qui n’existait peut-être pas. Son attitude pouvait n’être qu’une " pose " voulue et calculée, et sous cette apparence qui semblait recouvrir quelque chose, peut-être n’y avait-il rien. Cependant, il m’avait paru tellement simple et naturel que ma première impression persiste.
Elle devait se confirmer par la suite..."

De ces impressions ou de ces schèmes d'irréalité, déformantes et réformées, qui ne sont confirmées que par leurs propres confirmations ("imagination productive" ou sa "spontanéité" serait si voisine des idées), peut-on s'attendre une transformation qui serait de l'ordre d'incarnation: venue, visite ou "prendre corps" -enfin- de ce "néant des choses"?

Ignace de Loyola (cher à Roland Barthes**) en donnait par ordre, quatre en bon dialécticien:

I- Deformata Reformare
II- Reformata Conformare
III- Conformata Confirmare
et maintenant nous:
IV- Confirmata Transformare

Question à Badiou: où sont passés les branchements morts ou bouchés (par leurs propres branchements p.-ê.) de la dialéctique? Car il n'y en a pas une "suite" de ces choses: mais des apparitions soudaines, comme une "étoile filante", de la nouvelle cosmologie révolutionnaire...


* Portrait du Cheikh Ahmed Alawi (mort le 14 juillet 1934) par son médecin : (cf. http://islamtraditionnel.blogspot.com/2011_03_01_archive.html)
**  R.Barthes, Sade, Fourrier, Loyola, Seuil, 1971, p.55


14.05.2012

où ai-je lu ça?



"où ai-je lu que la foudre pilotait l'univers?
où ai-je lu qu'il existe deux sortes d'arbres,
l'hêtre et les non-hêtres..."

Il m'était impossible ne pas pleurer
quand j'ai lu récemment ces vers*
sur les façades de Paris-8 à Saint-Denis
où j'avais lu et n'ai pas retourné
dépuis dix-huit ans

d'avoir vu si bien concentré les pensées
de deux grands philosophes:
Heraclite et Parménide...
lequel choisir sans s'effondrer?

* appartenant apparemment à Pierre Sarlat

aphorismes & amour


-l'amour, c'est une façon de se faire croire
qu'on est digne d'être aimé(e)...

-Chaque nouveau amour subsume le pénultième,
 et en est le décalque exacte,
 à condition que le tout dernier
 en est l'achèvement virtuel en horizon...
(le 31 august 2016)




This love appears like

low rank epiphenomena

indeed

a hapax legomena /


un amour grammatique,

plus que parfait

et même

improbable,

aura été...


minute d'après je languis...


j'expose et j'exibe par une sorte de voyeurisme ou d'exibitionisme
mon amour par ailleurs reste inappropiable

dans mes appartements les plus intimes

jusqu'à ses détails les plus infîmes...


alors que j'ai une memoire épaise des choses

je n'arrive pas à photo-graphier son visage

et reste inappropiable sous mes mains de grappe


si je m'écris un visage et un paysage
la minute d'après j'oublie et je languis

mais où ai-je lu ça?

c'est de la langue à Languedoc?

Berryproject



Berryproject: la photo d'objet-serpent sera le point de départ ma chère idée "Dieu guerrois" ("He war" joycien que tu as violemment résisté): il s'agira d'un roman-poème où Duc de Berry, Jacques le Coeur rentre d'Orient avec une épaise mémoire des choses, d'objets, des espèces-specimens à l'instars de Noé (ta grange à Ali Baba et la cabanne à lui (Marc Omar) fourniront p.ê. des idées): c'est que je collectionne les beaux mots rares: je dois développer mon vocabulaire: même si j'aurais dû rester "le dernier français" (pardon turc) à le faire...

amour viole: ce que aucun Jésus n'a pu résoudre...

12.05.2012

qu'est-il arrivé à Professeur Heidegger le 9 mai 2012?

jew neu sais pas si M.Heidegger a wisité la terre berrichonne (nicht erkennt)
ni jamais sorti de sa cabanne de Forest-Noir?
mais s'il l'aurait  faîste (non en bon fasciste)
mais en bon gaillard
son Dasein aurait été plus doux

et ces millier de jews auraient été sauvés
de bonne heure/ Jacques le coeur
rêvais-je en chapeau de paille
l'autre jour ensoleillé du 14 juillet
si j'aurais pû retenir mes larmes...

non de crocodyle mais
en bonne Gertrude Stein,
lectrice en géographie
(senti)mentale...

argenter ses beaux cheveux de Cracovie
impérceptiblement en terre berrichonne
se ballader et se mourrir
ce sont des actes intentionelles sérieuses...

à bons entendeurs
et à bonnes entendrices...

moyenagesques...


si j'écris, (un dernier quatrin)
vous seriez les premièrs à en savoir plus
sinon je me tairerai en français
je l'ensevelirais en/coeur
terre berrichonne...




ce que j'aime en toi
c'est l'essence de tout ce que je t'ai dit
ma tête, c'est un amour confus
comme dans un hôtel de passe

si je clarifie mon amour
ce ne serait plus amour
c'est que mon amour
un peu moyenagesque...

send me again Sam.../ envois en l'air-postal

salut(ude)....




je consulte le site de ton frère (kardeş) et je tombe sur une série de photos prise à Istambul en 2010... c'était émouvant... la quasi totalité des photos montre les intérieurs profonds (bas-fonds) de Sainte-Sophie (Aya Sofya). et il paraît que vous êtes allés à l'extrême limite du Bosphore (Boğazici), là où il n'y a qu'une gorge profonde avant de se dissiper dans les nués de Mer Noir (Mare Nostra/ Karadeniz). et quant à quinte: (notre histoire commence là où celle des autres finisent) il était une fois dans les temps apocalyptiques... on contait et se racontait: le voici

tout rempli encore des plaines de Berry


sur son dos le temps de moisson


entendait tout léger vent du Nord


là où il n'y a que le temps de désoeuvrement


chantait en secret Ave Maria


venant à soi du soi sur son sol de soie


un autre chant paisible du Duc de Berry


s'illustrait sur ses quatre saisons


oh me disent-ils: 'c'est encore les riches heures du Duc'


'que le Dieu lui remplisse de joie et ses plaines de frugalité'


lui et ses quatre cheveaux, ses vaux et ses moutons se moutonnaient en l'air et en mer


lui rentrant de ses pélérinages, ses panniers remplis de joie des pays


venant d'Orient, connaissant lire ces sigles et ces stigmatas


coeur suintait du sang noble


ses mains melangés se trempaient de suint


oh quelle heure est-il me demandait


'ce sont les riches heures encore du Duc' me repondaient ses anges


encore à voix base des petits matins


pourquoi et pour qui craignais-je?


sois mon héros de demande


quémanderais-je?


oh non dit-il c'est pour ce soir, où il n'y a plus de lune


attends que les chevaux passent


c'est que mon temps est précieux mon Prince, héritier des vents


c'est du vent soufflé au coeur que suis-je né


personne ne connaît-il Persan dans ce pays de Jacques?


ces pélérains embarqués de raisins de joie et de chaigrin


ne racontent-ils pas au Prince ce que ces orientaux deshérités savent faire


de leurs quatre langues


c'est écrit, dit-il


mais il n'y a personne d'ici qu'il comprend veux-dire


dans l'auberge d'Issy et de Là


trouverait-il le vin chaud du parler?


soit-il du Patoua...


oui Seigneur dans vos cavernes et dans nos citernes


il y a des langues encore à parler


soit d'Assomption soit d'Assension


soit du naval soit d'aval


c'est que la foi a du mal au gras ingrat


vas-t-en me retrouver ce chat de grenier!...


he là s.

qu'il n'est pas là...


(P.S. salut même à Cocot de crocodyle pour ses poèmes)

11.05.2012

pensés et thanks...

Merci pour les moments intenses de l'amitié... Je me suis baigné des images inoubliables de paysages champêtres et des visages exceptionelles que j'ai apportés auprès de moi. Desormais ils vont m'accompagner dans mon intimité...
La rentrée fut difficile: j'ai attrappé l'avion au juste (mais pourtant il me fait atendu une bonne demie heure à cause du retard). A Orleans aussi le train a fait un retard qui me désesperait: la batterie de mon portable est épuisée: tout était éteint sauf cet espoir et ce sentiment de légèrté dans le coeur dûs à des moments agréables d'étreinte...
 
J'ai essaiyé de dormir dès que je pouvais... Le ou les désagréables ne m'empêchent pas de dormir sur la route. La gentillesse soudaine retrouvée dans les échanges sans façon avec les français de route se trasmettait à eux/elles aussi, en prouvant presque l'humanité n'est pas encore éteinte malgrès la peur et le terreur: j'ai confié mes valises à des gens pour aller quand même au toilettes, etc. ( Je les ai examinés en les essayant: même à Orléans (mieux pourtant que Paris) il y a ce sentiment d'insécurité faussement pompé par les annonces insistantes à la gare (: "toute objet trouvé va être détruit, etc."... Pourqoi pas faire de ready-made alors!....)

Je vous embrase affectuesement mes ami(e)s de St.Gilles et de La Boissière...

Tu transmis mes sentiments les plus intimes à tous: à Patrick, à Marc Omar, à Isodora; à Aurora, à Elodie, à Wilson, à Mathieu et même à Martine (et même à ceux que je n'ai pas connus: Jean-Luc, Alexandre, Mirelle, le maîre d'Argenton -qui serai un ami de Holland, les vacanciers de Etats-Unis qui m'ont pris à leur voiture, ce mec à la gare de Chateauroux qui m'a dessiner un nouveau trajet pour attrapper l'avion, le bar-tabac du coin, Roger, l'électricien, les jolies cassières de hiper-market, sans oublier les petits et les petites: Alaya, Celestin, même cette chate sauvage qui va bientôt accoucher... Mais quelle vie!...
 
Votre Ami de champs de gênets et des coquelicots...
bisoux

2.05.2012

encik

sağol mektup arkadaşım... dünkü yoğun sabahın köründen sonra öğlen toparlanıp yorgos'a değil ama son anda heybeli'de inerek aşıklar tepesine uzandım ve cesaretle eski bit pazarı arkadaşlarımı arayıp onların da tesadüfen piknik yolu üzerinde olduğunu öğrendim. sabah sabah bizi meşki altına alan ürgüp şarabını akşam akşam günbatımında gürültülü bir kalabalık şeklinde tepeden inerken içimizde bin bir fesat, korku ve komplo şakaya ve bin bir senaryoya dönüşerek uçup gitti. arınmış bir şekilde bindiğimiz vapur bizi yorgun aşık misali evlerimize bıraktı. bu çeşm-i hayattan bir şeyler anlar gibi olduğumuz her defasında olduğu gibi hayatın arabı olduk. şimdi perşembeye çok var gidip kuledibi'ne içmek var deyip teklifini peşinen kabul ettiğimi beyan ederim kardeşim. gözlerinden öperim. dönünce manisa salihli kula söke yollarında âmâ bir dilenciye sadaka bir kaç damla göz yaşı borcum var, cemaate rücu edince biline... vardır elbet  herkesin açamadığı ve sırtında taşıdığı, kendi kuyruğunu yakalamaya çalışan encik gibi etrafında döndüğü bir gizi.

1.05.2012

Ayaklı İran Kütüphanesi

keşke artılarımı geliştirebilsem ve ayaklı İran kütüphanesi olsabilsem,


sana Murtezile'den Sühreverdi'den Lahor'dan Nişapuri'den selamlar getirebilsem

(bu kış karlar altında Antalya'ya gittim

'gizil gelenek' ve şem'lerden söz etmeye

kimse anlamadı haftaya yine gelirim: dedim)



ben altı mayıs'ta Paris'e uçuyorum bir haftalığına

oradan Chateauroux Argenton-sur-Creuse'e eski dostları görmeye

nedense bir şeyler olacakmış da olamıyor gibi bir his var içimde...

bir gün ne yazsam şiir olsun isterdim

bugün resmi bayram tatil olsun isterdim

o zaman yaşasın 1 Mayıs derdim



adaya mı gitsek ne

Aziz Yorgos'u görmeye

dün Moda'da sokakta bir kıza rastladım

dilberi sen sandım ama o sarışındı

hadi şimdi sana öpücükler...



hakikatin emrindeki kulunuz:



P.S.: detaylarla oyna çok eğlenceli oluyor: http://www.akdn.org/museum/detail.asp?artifactid=1640

Argenton-sur-Creuze (souvenirs argentés)


il vaut mieux donc que je prends le train qui s'arrete à Argenton-sur-Creuse (le 7 mai, après midi 18 p.-ê.) -si je comprends bien-


j'ai été déjà à Chateauroux: j'avais participé à un festival de film court-metrage en cette bonne année de 1993 ou 1994, j'étais resté dans un hôtel modest où j'écrivais sans arrêt des lettres (ou plutôt un journal) à qqn que j''étais tombé amoureux l'été d'avant à Antalya (ce fût plus tard un roman). D'où j'étais rentré à Paris avec un certain cinéast autrichien nommé Hannes Friedrich Gellner, etc. C'était la jeunesse...Il y a juste 20ans...



Et si je creuse encore la Creuze,


Je vais sûrement trouver d'autres dégats et débris de ma vie...


Et sans beaucoup de dégat, on est arrivé à se retrouver...


Et ça coule encore comme la Creuze en argentant ses fleures éclairées


Par les souvenirs de ces beaux jours,


Comme celles de mes cheveux maintenant...



Affectuesement...